Nous étions prêts, dixit Laurence Le Duvéhat
08/09/2015
Notre candidature était solide et méritait un meilleur sort, dixit Philippe Le Ray !
2024, soit dans 9 ans, nos responsables politiques actuels seront rentrés "au paddock" ! pour le plus grand bien des Morbihannais et Saint Pierrois !
Marseille a gagné, parce qu'elle dispose de deux atouts : une grande ville et des relations routières, aériennes et navales de premier plan !
La Bretagne (Brest et Baie de Quiberon) est loin de tout, et malgré son plan d'eau fait figure de "nain"... en fouillant un peu, l'ENVSN, qui pourrait sembler un point fort, n'a pas les moyens de recevoir une compétition olympique, avec ses dortoirs de 100 personnes et sa cantine d'école primaire !
Tout est "riquiqui" ici, à la taille de la presqu'île et de ses fonctionnaires de l'ENVSN (moins de 80 personnes).
Exit donc les projets d'expropriation à Saint Pierre, ainsi que les projets d'extension de l'ENVSN !
Un golf "18 trous" sur 7 hectares serait aujourd'hui un "meilleur projet" !
Voile aux JO 2024, à Brest, dans le Morbihan, décision ce lundi
Télégramme du 7 septembre 2015
C'est ce lundi que Paris 2024, dossier de candidature de la capitale à l'accueil des Jeux olympiques 2024, doit se prononcer sur la ville qui lui sera associée pour les épreuves de voile.
Brest et le Morbihan sont sur les rangs. Méditerranée (Marseille ou Hyères), Atlantique (Brest, Morbihan ou La Rochelle) ou Manche (Le Havre):
Paris-2024 devrait choisir demain entre ces trois terrains de jeu pour accueillir les épreuves de voile, en cas de succès de son projet olympique auprès du CIO.
Le processus d'évaluation des sites est en marche depuis six mois, bien avant l'officialisation d'une candidature parisienne qui n'était plus un secret pour personne. Six critères : plan d'eau, aménagements, capacité d'hébergement... et gestion des risques Et c'est demain donc que la dizaine d'experts mandatés va rendre son verdict, via une recommandation formelle et argumentée auprès du conseil d'administration de l'association Ambition Olympique, selon un processus calqué sur la méthodologie du Comité international olympique.
Le site proposé sera celui qui aura le mieux répondu à six catégories de critères définies en avril par les experts.
Deux conditions de base se détachent: la qualité du plan d'eau d'abord, c'est-à-dire ses courants marins, sa distance avec la marina, l'importance du trafic commercial et privé; l'aménagement de la marina ensuite, la qualité de ses infrastructures, l'héritage potentiel pour d'autres compétitions, et sa faculté à être mise à disposition longtemps avant les Jeux, les épreuves tests de voile commençant dès 2022. Pour ces deux premiers critères, primordiaux, les experts ont retenu un coefficient de 50%.
Le troisième élément évalué est l'espace dévolu aux spectateurs, la visibilité du plan d'eau, la capacité à filmer les régates.
Quatrième critère: le village olympique et notamment sa distance d'avec la marina.
L'accessibilité nationale et internationale et l'attractivité du territoire sont le cinquième facteur, avec notamment la capacité d'hébergement d'une zone plus ou moins fréquentée en pleine saison estivale et la qualité de la "fan zone" proposée.
Dernier enjeu: la gestion des risques, et notamment le soutien des populations locales.
Sur ce point, les six sites semblent à égalité avec une adhésion des habitants supérieure dans tous les cas à 80%. Au chapitre gestion des risques, il faut entendre également ceux liés à l'utilisation, pour des épreuves olympiques, de sites qui comptent parmi les premiers ports commerciaux ou militaires d'Europe. Membre du comité d'évaluation --aux côtés notamment d'Étienne Thobois, directeur général de l'Association Ambition Olympique, de Jean-Philippe Gatien, son directeur des sports, et de représentants de l'État et du CNOSF--, Jean-Pierre Champion, président de la fédération de voile, a également fait oeuvre de lien avec la fédération internationale.
Déclaration officielle de candidature de Paris le 15 Cette dernière a déjà ses repères en France, avec des sites, parmi les candidats, habitués depuis des années voire des décennies à accueillir des épreuves olympiques. Une légitimité qui sera évidemment prise en compte.
Sur la base de ce travail fourni par les experts, le Conseil d'administration d'Ambition Olympique, composé en majorité de représentants du mouvement sportif (CNOSF) mais aussi de l'État, de la région Ile-de-France et de la Ville de Paris, devrait trancher dès lundi.
S'il devait repousser sa décision, ce ne serait en rien préjudiciable au dossier. La déclaration officielle de candidature auprès du CIO, le 15 septembre, prendra en effet la forme d'une simple lettre. Et ce n'est qu'en février qu'un dossier complet, avec des détails, des noms, des sites et des chiffres, devra être prêt. > Lire également : A Brest, on en rêve Le Morbihan y croit Imprimer Envoyer
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/voile/jo-2024-epreuves-de-voile-a-brest-decision-demain-06-09-2015-10763792.php
Fiers les bretons, mais avec un goût d'inachevé
Ouest France du 8 septembre 2015
Jeux Olympiques. C'est Marseille qui accueillera les épreuves de voile si Paris obtient l'organisation des JO de 2024. Brestois et Morbihannais n'ont pas été surpris. Réactions à chaud.
« J'ai assez vite compris qu'on ne jouait pas dans la même cour que Marseille, réagit Michel Kerhoas, le président de la ligue de Bretagne de voile. C'est une grande métropole qui pèse, économiquement, plus que Brest et le Morbihan, et qui a un rayonnement international plus fort. C'était presque couru d'avance. »
Dès l'annonce du choix de Marseille, hier vers 12 h 15, pour accueillir les épreuves de voile si Paris obtenait l'organisation des Jeux Olympiques de 2024, quelques-uns de ceux qui avaient porté, ou soutenu, les dossiers du golfe du Morbihan et de Brest ont réagi. Sportivement mais avec lucidité, évoquant tous le dynamisme partagé pour promouvoir leur dossier et leur site. Mais aussi avec la nette impression que la cause était entendue depuis longtemps et que la qualité reconnue de leurs plans d'eau respectifs ne serait pas forcément un critère décisif.
Une lutte inégale
François Goulard par exemple, défendait un site jugé idéal : « Évidemment, je regrette la décision prise mais, en même temps, je ne regrette nullement la candidature portée, admet le président du conseil départemental du Morbihan. C'était un joli dossier. Je crois que le choix était fait d'avance, car le président de la fédération française de voile a eu un comportement curieux lors du passage de la commission d'évaluation (le 9 juillet). Il est parti à midi sans avoir pris connaissance de l'ensemble du dossier, pour remettre une coupe à Saint-Pierre-Quiberon à 18 h. À ce moment-là, je n'ai pu m'empêcher de m'interroger... » L'image d'une lutte un peu inégale entre le pot de terre et le pot de fer...
François Cuillandre se posait aussi un certain nombre de questions. Le maire de Brest oscillait hier entre satisfaction et déception. Satisfaction de « la grande mobilisation de nombreux acteurs locaux. Il ne faut pas regretter ce qui a été fait. Le dossier de Brest semblait être le meilleur pour la visibilité des régates pour les spectateurs, cela fait plaisir. »
Déception, en revanche, avec des attaques parfois assez violentes : « Comme je ne sais pas d'où elles venaient, ni de qui, je n'épiloguerai pas là-dessus. » Ou un lobbying plus appuyé d'autres dossiers : « Encore une fois, j'ai refusé de glisser des peaux de banane sous les semelles des autres. »
Le mot de la fin pour Michel Kerhoas, qui, fonction oblige, n'avait jamais soutenu le projet brestois, ou celui morbihannais : « On va désormais passer à autre chose. Il n'y a plus qu'à se battre pour que la France obtienne les Jeux Olympiques de 2024. »
JO de voile, la déception du Morbihan
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Le département a été écarté au profit de Marseille, sélectionnée pour accueillir les épreuves en 2024. Réactions des élus.
François Goulard, président
du Conseil départemental
« C'était un joli dossier, c'est quelque chose de positif malgré tout. Je crois que le choix était fait d'avance car le président de la Fédération française de voile a eu un comportement curieux lors du passage de la commission d'évaluation. Le président est parti sans avoir pris connaissance de l'ensemble du dossier pour remettre une coupe à Saint-Pierre-Quiberon à 18 h. À ce moment-là, je n'ai pu m'empêcher de m'interroger...»
David Lappartient, président
de la Communauté de communes de la presqu'île de Rhuys
« On disposait de solides arguments, d'un dossier bien structuré...La différence s'est peut-être faite sur des éléments moins objectifs. Le comité a peut-être considéré qu'à l'étranger, Marseille parlait davantage que le Morbihan.»
Olivier Lepick, maire de Carnac
« C'est, bien sûr, une immense déception. Il faut cependant rester bon perdant. Sans chauvinisme aucun, je pense que la baie de Quiberon était idéale pour accueillir les compétitions de voile légère. »
Bernard Hilliet, maire de Quiberon
« Celles et ceux qui passent leur permis bateau en baie de Quiberon savent qu'il s'agit-là du plan d'eau de référence en France et ce, quel que soit le temps. Nous en attendions tous des retombées, économiques bien sûr, mais avant tout en terme d'image ».
Gérard Pierre, maire de Plouharnel et conseiller départemental
« On y croyait fort. Alors la déception est grande. Cette aventure s'arrête prématurément. Mais nous en aurons d'autres. Le littoral morbihannais regorge d'atouts, nous saurons en tirer partie ».
Laurence Le Duvéhat, maire de Saint-Pierre-Quiberon
« On peut s'interroger sur ce choix, sur le sens de cette décision. Nous étions prêts. En terme de sécurité, de capacité d'accueil, d'infrastructures. Notre dossier aurait dû l'emporter. »
Philippe Le Ray, député
« Je tiens à féliciter tous les acteurs du dossier de candidature du Morbihan ainsi que les Morbihannais qui se sont mobilisés sur le terrain et les réseaux sociaux. Notre candidature était solide et méritait un meilleur sort. »
3 commentaires
Jeux olympiques, pas pour ici! et alors ?
Il semble que des pleureurs professionnels se sont effondrés parce que le Morbihan n’avait pas été retenu pour accueillir les jeux olympiques… certain président de conseil départemental, mauvais perdant, allant jusqu’à tenir des propos désobligeants et diffamatoires sur les Marseillais et sur sur le choix de Marseille.. ;
Je dirais : et alors ? Tant mieux !,
De toutes façons nous n’en avions pas les moyens :
Le dossier de Marseille était imparable : mieux construit par sa forme et mieux étoffé sur le fond : Marseille ne présentait pas un port bourré de sédiments accumulés depuis un demi siècle d’absence d’entretien. Accueillir des sportifs , où cela,, à l’ENV ? installation néostalinienne dont les installations vétustes étaient de toutes façons inadaptées pour recevoir des équipes olympiques. Une hôtellerie globale insuffisante dans le canton. il aurait fallu investir massivement et exproprier tout autant… et avec quel argent ?, puisqu’on ne l’a pas ! La solution était trouvée par Francois Goulard : on allait augmenter les impôts départementaux en les doublant, voire en les triplant et recourir à l'emprunt : on l’a échappé belle…!. Bien sur les maires et conseillers départementaux du canton, et leurs commencaux lèche-cul ont applaudi à cette idée. Oubliant que les Morbihannais ne roulent pas sur l’or comme eux… cela aurait été ruineux sans compter les désastres personnels de gens qui auraient été spoliés autour du Rohu.
quant aux installations portuaires elles sont inadaptées voire inutilisables. les membres du comité quand il ont visité port Haliguen ont cru à une erreur, c'était la marée basse: cela ne leur a pas échappé :ils ont vu et ont tout compris...
Aux prochaines élections il faut se débarasser de ces Goulard, Pierre et autres maires qui ont tous gâché nos chances par leur impéritie qui éclate maintenant au grand jour....
D'accord avec vous, les propos de monsieur Goulard concernant Marseille sont diffamatoires tout comme ceux concernant le président de la fédération française de voile qui a préféré quitter Vannes ou le Crouesty le 9 juillet 2015 dès 12h00 pour une remise de coupe à l'ENV de Saint Pierre à 18h00. C'est étonnant car cet espace temps correspond au jusant avec une basse mer à 17h40 à la vasière de Port Haliguen. Effectivement, si ce monsieur est allé faire un tour sur les pontons du port, la surprise a dû être grande.
Je pense qu'il connaissait le problème depuis longtemps car la fédé de voile est allée il y a quelques mois inaugurer la station météo installée par la compagnie des ports à l'ENV.
Le Morbihan paie le manque d'entretien des ports de plaisance.
Vous êtes-vous demandé pourquoi le port de plaisance de Vannes n'était pas dans le giron de la compagnie des ports? Goulard n'a-t-il pas été maire de cette ville? Cette ville où l'insécurité devient croissante, faudra-t-il aussi sortir les gilets pare-balles comme à Marseille?
La personnalité du président du conseil départemental se dévoile depuis quelques mois.Il devrait se rendre compte qu'il représente tous les morbihannais qui n'ont pas approuvé ses dérapages estivaux comme traiter le nouveau préfet de "GOUJAT", de shunter la visite du ministre du travail à Lorient et maintenant ses appréciations sur Marseille et sur le président de la fédération française de voile.
Le problème de la desserte des iles prouve également l' autoritarisme de ce monsieur pour qui le peuple ne représente rien sauf avant les élections. Elections qu'il perd une à une. Je plains le parti politique pour lequel il est le président départemental. Il l'entraine à coup sur au sec comme dans les vasières dont il s'est auto-proclamé président directeur général.
D'accord avec pour se débarrasser de tous ces gens aux prochaines élections. Oui mais par qui?
A Calais c'est le trop plein: Vous pourrez accueillir des "migrants" clandestins du DAEH à l'ENV, les locaux sont disponibles, ils ne servent à rien; Il pourront s'entrainer à couler les bouées de l'ENV à la Kalash, on verifiera ainsi s'ils sont si bons que cela au tir... l'o.t; organisera un championnat.
ca mettra de l'animation à saint pierre! l'hiver ici, c'est d'un mortel! comme cela avec Daesh il se passera quelque chose!
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