Devoir de vacances...

 

Evann Loget, contre-ténor, un jeune prodige de la musique

 

Ouest France du 20 août 2015

 

 

 

 

Portrait

 

En concert à Saint-Pierre-Quiberon en novembre puis en juillet, l'ensemble Polyphonia Nova a été créé par le jeune Evann Loget, 18 ans, un passionné qui est bien décidé à se faire une place dans le monde, très sélectif, de la musique classique. « Avant mes 10 ans, j'avais déjà envie de passer ma vie entière à faire de la musique », assure ce jeune qui a passé tous ses étés à Saint-Pierre, dans la maison de ses grands-parents.

 

Attaché à la presqu'île, il y a donc réalisé deux premiers concerts entouré d'étudiants et de professionnels, preuve que son réseau musical commence à s'étendre. Et pour percer dans ce milieu, Evann pourra compter sur l'aide de ses futurs camarades et professeurs du Conservatoire de Paris qu'il intégrera en septembre.

 

Ce contre-ténor a réussi ce concours à 18 ans. « J'ai été surpris d'être accepté vu mon âge. D'habitude, c'est plutôt vers 23 ou 24 ans que l'on décroche le Conservatoire de Paris. » Étudiant au département supérieur pour jeunes chanteurs, il suivra une formation centrée sur l'opéra, avec cours de théâtre, danse, mais aussi de langues étrangères : russe, italien, anglais.

 

Tombé sous le charme

 

« J'ai l'avantage d'avoir commencé très tôt et d'avoir une voix particulière : celle d'un contre-ténor, explique-t-il. J'ai découvert cette voix avant ma mue alors que j'étais tourneur de pages pour un contre-ténor. Je n'avais jamais entendu un homme chanter si aigu, presque comme une femme ! Je suis tombé sous le charme de cette voix. »

 

Normalement après leur mue, les jeunes chanteurs deviennent ténors ou basses. Mais Evann, lui, pouvait continuer à chanter à la même octave que les enfants. Une chance ajoutée à un conditionnement familial : « J'ai toujours baigné dans la musique, mon père aurait voulu être pianiste, mais issu d'une famille de marin-pêcheur, ça ne se faisait pas trop », souligne-t-il.

 

Aujourd'hui ingénieur et adjoint à la mairie de Saint-Pierre-Quiberon, Jean-Yves Loget a été le premier à encourager son fils.

 

« Le talent, c'est du boulot »

 

Après 7 ans en classes aménagées à l'Académie de musique et d'art sacrés à Saint-Anne-d'Auray, à s'exercer au chant et simultanément 5 h par semaine au conservatoire de Vannes à travailler son piano, Evann Loget a vite compris que le talent nécessitait une certaine assiduité. « La voix ne suffit pas. Il faut beaucoup travailler », assure le jeune garçon. Il faut aussi de l'intelligence musicale, montrer qu'on est capable de comprendre les partitions et de l'interpréter de manière nouvelle.

 

Pour cela, Evann a un autre avantage : il s'est rapidement mis à composer. « C'est complémentaire de savoir faire du piano, chanter et composer, mais à terme il faudra choisir, on ne peut pas tout faire, raconte celui qui a commencé sa première pièce pour choeur à 14 ans. C'est de la musique sacrée, on la joue encore régulièrement aux offices à la basilique de Saint-Anne-d'Auray. » Même s'il a baigné dans la musique liturgique, il affirme écouter de tout : « De Bach à Coldplay ! » Pendant ses années de lycée, il a même participé à un groupe de rock avec des amis, où il jouait du synthé.

 

Encore quelques rêves

 

S'il va découvrir l'opéra cette année, son rôle phare serait dans l'idéal celui de Jules César, d'Haendel. Mais d'abord, « ces prochaines années, je vais étudier jusqu'à ce que mes professeurs me présentent pour des prix, environ deux ou trois ans, projette Evann. Ensuite, j'aimerais partir à l'étranger, peut-être en Angleterre, un pays que j'adore. Je rêve du Royal College of Music de Kensington à Londres. »

 

Un parcours à suivre, jusqu'à un prochain concert. A Saint-Pierre peut-être?

 

 

Comment améliorer l’accueil des touristes en France

 

Les Echos du 21 août 2015

 

Eva Mignot

 

 

 

 

Les conditions d’accueil des touristes en France restent médiocres, malgré son attractivité pour les touristes. - SIPA

 

Deux députés ont présenté un rapport d’information sur l’évaluation de la politique d’accueil touristique.

 

Le tourisme en France se porte plutôt­ bien en cet été 2015. Après une saison estivale morose l’année passée, certains annoncent même un été record. Une bonne santé qui doit être relativisée car nos voisins européens enregistrent des croissances similaires, si ce n’est meilleures. Au point que la première destination touristique mondiale perdrait des parts de marché.

 

« Le potentiel de la France est important, mais il n’est pas encore suffisamment exploité, notamment en raison des réglementations en vigueur », constate Didier Arino, du cabinet Protourisme. De fait, selon un rapport parlementaire sur l’évaluation de la politique d’accueil touristique, le tourisme français pourrait se porter encore mieux. Après consultation de nombreux professionnels du tourisme, deux députés, Jeanine Dubié et Philippe­ Le Ray, ont soumis à l’Assemblée nationale 25 propositions visant à améliorer l’accueil des voyageurs occasionnels.

 

Selon ce rapport, la France a une large marge de progression pour améliorer le confort des touristes. Dans les musées et monuments, la perspective de rester plusieurs heures devant le Musée du Louvre ou au pied de la tour Eiffel dans l’attente d’un ticket en fait fuir plus d’un. L’installation de billetteries électroniques sur les sites les plus fréquentés pourrait remédier à ce problème.

 

Dans les transports, à leur arrivée en gare ou dans les aéroports, les voyageurs devraient être accueillis par une signalétique harmonieuse et explicite à même de les guider.

 

Le rapport insiste aussi sur la nécessité d’un ajustement de l’offre à la demande des touristes, avec entre autres l’élargissement des horaires d’ouverture des musées comme ceux des grands magasins. « Les mesures de la loi Macron récemment promulguée semblent aller dans le bon sens », commente Didier Arino.

 

Encourager les dépenses

 

Par ailleurs, si la France veut profiter au maximum de la manne touristique, elle doit encourager les dépenses des visiteurs. Si l’abaissement du plafond de règlement en liquide est déconseillé par les députés, ils recommandent en revanche d’abaisser le seuil d’achat donnant droit à une exonération fiscale.

 

A l’heure de l’ère digitale, la maîtrise de l’outil numérique par les acteurs du tourisme apparaît comme une évidence. Que ce soit en s’adaptant face à la concur­rence de plates-formes type Airbnb, en soumettant ces nouveaux opérateurs au même régime de taxes que les hébergements traditionnels ou en développant le Wi-fi dans des lieux stratégiques, offices du tourisme ou transports en commun­.

 

Enfin, soulignent les députés, Paris n’est pas seule. D’autres villes de France recèlent des trésors jusqu’à présent cachés aux touristes étrangers aveuglés par la surexposition de la « Ville lumière ». Faciliter l’accès à ces autres lieux en améliorant les infrastructures de transport, c’est inciter les touristes à ne pas se cantonner à la capitale.

 

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021273076946-comment-ameliorer-laccueil-des-touristes-en-france-1146587.php?pvsOjO0kjrtks3kO.99#xtor=EPR-9-%5Bjournal_22h30%5D-20150820-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

Sécurité sur la Côte sauvage, opération prévention sur les plages

 

Télégramme du  21 août 2015

 

 

 

 

 Le maire, Laurence Le Duvehat et le lieutenant Bonne ont, une nouvelle fois, mercredi, arpenté les plages de Port Blanc et Port Bara, interdites à la baignade.

 

Mercredi après-midi, la municipalité avait organisé une deuxième opération de prévention et d'information sur les risques de noyades sur les plages de Port Bara et Port Blanc.

 

 En juillet deux personnes avaient trouvé la mort dans ces eaux pourtant interdites à la baignade.

 

Des flyers en français, anglais, allemand

 

 Le maire, Laurence Le Duvehat et le lieutenant Bonne, du centre de secours de Quiberon, ont une nouvelle fois arpenté les plages de Port Blanc et Port Bara, mercredi, distribuant des flyers (tracts) expliquant en français mais aussi en anglais et allemand les raisons de l'interdiction de baignade.

 

« Nous avons eu des réactions contrastées, insiste le premier magistrat. Certains n'écoutent même pas, rangent notre papier avant de retourner se baigner. Le danger, c'est forcément pour les autres ! Mais nous avons tout de même vu une famille ranger ses affaires et changer de plage, car ils n'étaient visiblement pas au courant. Un père de famille a également rappelé ses enfants. Cela nous conforte dans notre souhait de renforcer l'information ».

 

 Depuis les drames du début de saison, la municipalité a renforcé l'affichage aux accès de plage et une réflexion plus large est engagée pour renforcer encore la prévention.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/securite-operation-prevention-sur-les-plages-21-08-2015-10746291.php