Où sont nos élus ?
25/07/2015
Le cri de détresse des agriculteurs ! où est Philippe Le Ray, le député "agriculteur" ?
Le blocus de la Grande Distribution "au double langage" est une arme fatale !
Leclerc, Lidl et Aldi sont les cibles "allumées" des éleveurs et des agriculteurs... Les prophètes de la "vie moins cher", sans considération d'origine des produits !
Depuis la création en 1960 de Carrefour à Saint Geneviève des Bois, les préceptes du pape du libre-service (dont les principes sont bons !) ont été appliqués dans la conquête du consommateur français (le plus bête du monde !).
Si la méthode est bonne, le "marketing" de Leclerc pratique un "catéchisme" dangereux, dont la dérive depuis sa création est manifeste. Edouard, l'épicier de Landernau, était un apôtre du prix bas, en serrant les marges de distribution...
Aujourd'hui les adhérents Leclerc passent "à la moulinette" les fournisseurs. Il vient d'ailleurs d'être condamné pour abus de "marge arrière"...
L'étiquetage, aujourd'hui insuffisant (par exemple "transformé en France"...), est un maquis, qui organise la vente de "produits importés", sur lesquels la marge de distribution est "confortable" !
L'absence de moralité dans le métier de distributeur doit être condamné ! Le combat "ciblé" des agriculteurs doit être encouragé !
Mais où est Philippe Le Ray dans cette histoire ? En vacances ? ou à Paris ?
Blocus des agriculteurs, Leclerc à Auray, contraint de fermer ses portes
Télégramme du 25 juillet 2015
Loïc Berthy
Les agriculteurs ont encore frappé.
Mais hier, c'est uniquement à l'hypermarché Leclerc qu'ils s'en sont pris, bloquant les deux voies d'accès au parking.
À 13 h, après une entrevue avec des manifestants, le magasin était contraint de fermer ses portes.
Après avoir été durement frappées dans la nuit de mardi à mercredi, les enseignes Aldi et Lidl ont été épargnées hier par la colère des agriculteurs.
En revanche, Leclerc a de nouveau goûté aux conséquences de leur courroux.
À 10 h, une quinzaine de tracteurs prenaient position devant l'entrée principale du parking de l'hyper. De l'autre côté, des pneus étaient déchargés. En un rien de temps, les deux issues principales du magasin étaient bloquées. À partir de là, les seuls mouvements observables sur le parking étaient ceux des clients matinaux s'en repartant avec leurs chariots. Plus aucune voiture ne pouvant pénétrer.
Ce parking s'est vidé petit à petit, au point d'être complètement désert à 13 h, heure à laquelle le gérant du magasin a décidé de fermer ses portes et de renvoyer ses employés à la maison. Rendez-vous annulés Leclerc n'a pas été la seule victime de ce blocus.
Tous les magasins attenants ont été les victimes collatérales de ce mouvement de colère ciblé. Ainsi, forcément, que les boutiques de la galerie marchande de l'enseigne. « J'ai appelé tous mes clients pour annuler leur rendez-vous », déplorait la gérante d'un salon de coiffure tandis que, faute de travail, une employée d'un pressing faisait sa caisse alors qu'il n'était pas encore midi.
La voie traversant la porte Océane était encombrée de voitures.
La plupart de ces automobilistes semblaient comprendre le mouvement des agriculteurs. Mais avec plus ou moins de tolérance sur la manière de faire. « Évidemment que je les soutiens. Mais mettre trois quarts d'heure pour faire un kilomètre... Ils n'ont pas le droit de prendre les gens en otage ainsi », déplore une dame. Si, hier, c'est Leclerc qui a été dans la ligne de mire des agriculteurs, c'est parce que, disent-ils, le groupe aurait passé une entente avec une centrale d'achat allemande.
« Tout ça n'a pour but final que de toujours continuer à tirer les prix vers le bas. Et en plus à remplacer les produits français par des produits allemands », pense un paysan de Plumergat.
Rebelote aujourd'hui Il a été impossible hier de rencontrer les dirigeants du Leclerc, qui renvoient sur une plateforme de communication nationale.
En revanche, Ludovic Thomazo, producteur de lait à Camors et responsable syndical aux JA (Jeunes agriculteurs) a commenté les maigres résultats de sa longue entrevue avec le directeur de l'hyper. « Il a dit qu'il nous a entendus et nous a assuré de faire remonter nos revendications au niveau national. Mais on sait qu'on n'aura pas de réponse ». L'autre mot d'ordre de la journée aura été respecté.
Pas de casse cette fois.
En fin de soirée, vers 19 h, les tracteurs partaient en cortège. Direction la déchèterie de Crac'h - « pour toucher les pouvoirs publics » - où ont été déversées des remorques de pneus, bâches et palettes.
Les agriculteurs qui ont tagué au sol « Où sont nos élus ? » promettent de refaire parler d'eux aujourd'hui, sur sept sites, dont des magasins. Y compris, de nouveau, à Auray.
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2 commentaires
Notre député et président de l'AQTA a commis une énorme erreur en ne prenant pas position ou en n'interrompant pas ses vacances. A-t-il oublié son passé paysan? 2017 va arriver très vite avec son cortège d'élections et en particulier les législatives. On s'en souviendra. Le paysan breton est têtu
et n'aime guère les bonimenteurs.Est-il encore des notres?
Premier et dernier avertissement
il est où? il chante dans un poulailler! un minable comme gerard pierre et Goulard. aux prochaines elections il faut dégager ces bons à rien.
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