Une "société" en silos...
07/07/2015
La commune de Saint Pierre Quiberon, l'exemple typique d'un fonctionnement délirant !
Début juillet 2015, après deux accidents de mer mortels, le Maire se préoccupe de "faire vérifier" l'affichage des interdictions de baignade sur la Côte sauvage...
L'urgence, après plus d'un an de mandat, après avoir réuni une dizaine de conseils municipaux, ayant trait pour la plupart de l'avancement de fonctionnaires territoriaux !
L'opulence de moyens mal utilisés ! ENVSN, SNSM, SDIS 56, OT et ses gros bras, Police municipale, Sapeurs pompiers volontaires, au total plus de 100 personnes, qui pourraient être orientées pendant la période estivale vers la sécurité des plages !
L'utilisation intelligence des "bracelets connectés" ! la technologie permet d'équiper les "enfants" (peut-être les adultes) de moyens de communication et de localisation dans les situations d'urgence...AIS, personnel, à développer au moindre coût sur toutes les plages de la commune, plutôt que les bornes téléphoniques obsolètes...
Pourquoi ne pas utiliser "l'intelligence" au service de la sécurité ? Plutôt que d'établir des "péages" pour la mise à l'eau à Portivy ?
Côte Sauvage, noyades, la série noire continue
Télégramme du 6 juillet 2015
Photo Joël Gallène
Un homme de 54 ans s’est noyé ce lundi, à Saint-Pierre-Quiberon (56). Il a été retrouvé inconscient à 100 m de la plage de Port-Bara où un jeune de 16 ans s’est également noyé, ce dimanche soir.
La série noire se poursuit, après le décès d’un homme de 61 ans,ce samedi, à Plouhinec.
Un homme de 54 ans, originaire de Seine-et-Marne (77), en vacances dans la région, s’est noyé, ce lundi, à 16h, à Port Blanc, sur la Côte Sauvage, à Saint-Pierre-Quiberon. Victime d’un malaise, il a été récupéré dans un premier temps par deux surfeurs. En arrêt cardio-ventilatoire, il a ensuite été pris en charge par les pompiers et une équipe du Smur d’Auray. Les efforts des sauveteurs n’ont pas permis de le réanimer. Ce drame est survenu à une centaine de mètres seulement de l’endroit où un adolescent de 16 ans s’est noyé, ce dimanche.
19 noyades depuis le 20 juin dont quatre décès Ce lundi soir, la préfecture rappelle : «Depuis le 20 juin, les sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours du Morbihan sont intervenus sur 19 noyades ayant entraîné quatre décès, dont deux ces derniers jours sur des sites de baignade non surveillés et par de forts coefficients de marée.
Ces deux faits démontrent que le non-respect des règles élémentaires de baignade (se baigner dans une zone surveillée, respecter les consignes affichées, faire attention à la météo…) peuvent conduire à des situations dramatiques». Des interdictions vues, oui respectées… non
Des drames qui ne semblaient pas avoir paralysé de crainte les baigneurs, ce lundi, dans après-midi… En accédant à Port-Bara, on perçoit bien le panneau «Baignade interdite», à moitié dissimulé par les herbes folles mais son effet dissuasif reste pour le moins relatif. «Pas vu». Ou «mieux» : «Depuis le temps, on n’y fait plus attention». Plus fâcheux encore, l’interprétation de cette touriste italienne: «Oui, je l’ai bien vu (le panneau). Mais, pour moi, «Baignade interdite» veut surtout dire que cela n’est pas surveillé. Et que la municipalité se dégage des responsabilités.
Même si cela ne veut pas dire qu’il y a un danger !». Plus tard, des touristes allemandes nous confierons qu’ils n’ont pas compris ce qu’indiquait l’avertissement…
Accidents fréquents
Sur le sable, l’interdiction de baignade reste pourtant connue de la plupart des baigneurs. Mais bon, «cela ne doit pas être si dangereux, vu que tout le monde se baigne!», entend-on encore. Les accidents sont pourtant fréquents même si, fort heureusement, ils ne sont pas toujours aussi dramatiques. En grande partie grâce aux surfeurs qui interviennent auprès d’imprudents.
La Côte Sauvage, qui porte bien son nom, ne repousse pas: «Je sais que c’est dangereux. Mais j’y vais quand même. Cela fait 40 ans, je connais le coin!». Non loin, un homme, encore ruisselant d’eau de mer: «Je suis un bon nageur… Je fais attention». Derrière lui, le grand bleu tressaille comme une bête juste endormie: «Même par temps calme, les dangers sont réels avec les courants et les lames de fond», rappellent les habitués de la côte.
Une réaction attendue
La municipalité de Saint-Pierre-Quiberon a, depuis longtemps, identifié les dangers de cette côte. Ce lundi, à la demande du maire Laurence Le Duvehat, un agent a entrepris un nouveau recensement des panneaux. «On va voir en urgence ce que l’on peut améliorer pour prévenir et éviter ces drames», annonce le maire.
En 2007 déjà, sur les plages de la Côte Sauvage, entre Port Blanc et Port Bara, les gendarmes, les pompiers de Quiberon, la police municipale et le garde du littoral avaient suivi la voie du maire de l’époque, Geneviève Marchand, pour aller à la rencontre des vacanciers. Une démarche certes louable mais qui n’avait guère eu d’impact sur les esprits.
«C’est bien connu, l’accident c’est toujours pour les autres», commentaient alors les observateurs désabusés par l’imprudence affichée par ces «excellents nageurs qui, en plus, ne vont pas loin». Pour cette saison estivale 2015, 42 sites sur la bande littorale et à l’intérieur des terres disposent de baignades aménagées, surveillées par près de 170 sauveteurs issus de la police nationale, des sapeurs-pompiers mais aussi de la SNSM et de différentes associations de sauvetage.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/saint-pierre-quiberon-un-homme-se-noie-a-port-blanc-06-07-2015-10695697.php
SNSM, des patrouilles en place pour l'été
Télégramme du 7 juillet 2015
Depuis samedi soir et pour toute la saison, les sauveteurs en mer ont mis en place des patrouilles nautiques à bord du semi-rigide SN712 de 17 h à 19 h dans la baie. Ils interviendront sur ordre du Cross Étel dans un large secteur pouvant aller de Carnac, les îles de Houat, Hoedic et Belle-Ile en mer et toute la Côte sauvage. Hervé Le Ny, Alban Sauvage, Alexia Le Nain aide soignante SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), Benjamin Le Nain, et Jean-Florent Le Nain.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/quiberon/snsm-des-patrouilles-en-place-pour-l-ete-07-07-2015-10696771.php
Sauveteurs à Carnac, les saisonniers sur les plages
Télégramme du 6 juillet 2015
Ils assureront la sécurité des vacanciers cet été sur les plages. Avec les beaux jours, les services de sécurités sont en alerte et les postes de secours sur les plages s'organisent. Sur le secteur, ils sont 60 personnes recrutées par le SDIS 56, tous titulaires du BNSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage en mer), du stage mer et de la formation sapeur-pompier saisonnier qui veilleront au bon déroulement des vacances. Il y a un changement de couleur pour l'équipement des maitre-nageur sauveteur cet été. Ils seront en jaune en haut et en rouge pour le bas. Un nouveau logo est également sorti.
Leurs missions allient prévention avec informations et conseils auprès des baigneurs, actions de surveillance, soins, mais aussi sauvetages et régulation.
« Cette année nous distribuons des bracelets pour les parents qui souhaitent en mettre à leurs enfants.
La prévention avec la mise en place de zone de baignade sera la priorité », insiste le lieutenant Guegan en charge des MNS (Maîtres nageurs sauveteurs).
« Mais dernièrement nous avons pu sauver un enfant de 7 ans à Conleau grâce à une intervention rapide. Cela montre l'efficacité du dispositif ».
Le lieutenant a supervisé le recrutement des maîtres-nageurs sauveteurs saisonniers. Il ajoute : « Cela ne rentre pas dans les compétences obligatoires du SDIS mais relève du ressort des communes. Nous avons en fait des conventions. Les villes préfèrent avoir recours à notre efficacité d'organisation opérationnelle dans l'assistance aux personnes en danger ».
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac/sauveteurs-les-saisonniers-sur-les-plages-06-07-2015-10695349.php
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