L'informatique, formation élémentaire, recherche et réseau breton !
31/01/2015
Le B2I, porte d'entrée dans le monde de l'informatique !
Examen, très complet, le B2I n'est obligatoire qu'en fin de troisième !
Construit en modules, il souffre de la mauvaise formation des enseignants, qui ne se portent pas souvent volontaires pour l'évaluation.
Il permet à l'enfant de mieux comprendre les différentes opérations d'une machine, toutefois assez complexe...
C'est ainsi qu'une image est enregistrée habituellement dans un format JPEG, qui est adopté dans le monde entier. Francis Bellard, ingénieur français, deviendra peut-être célèbre pour la création d'un nouveau format, le BPC, qui réduit de moitié le poids d'une image JPEG.
Cette avancée est particulièrement pertinente pour les sites Web, qui utilisent beaucoup d'images, ainsi que pour toutes les applications modernes... (il faudra alors modifier l'item "image" du B2I !)
Le travail "sur ordinateur" (on l'apprend dans le B2I) est fonction de la vitesse du réseau, auquel est connecté sa machine.
Orange nous révèle, que seulement 60% des ménages seront connectés à la fibre en Bretagne (donc à Saint Pierre Quiberon), en commençant par les grandes agglomérations et quelques villes moyennes (Auray, près de chez nous). L'achèvement total est prévu en 2030...
Y aura-t-il encore des écoles à cette date à Saint Pierre Quiberon ?
Ecole Saint-Joseph de Saint Pierre Quiberon, à l'ère numérique
Télégramme du 30 janvier 2015
Les élèves de l'école Saint-Joseph de Keraude ont reçu cinq nouveaux ordinateurs.
Depuis quelques jours, c'est l'effervescence dans la classe CE et CM de l'école Saint-Joseph de Keraude. Les cinq ordinateurs portables acquis grâce à l'Ogec (Organisme de gestion de l'enseignement catholique), sont arrivés. L'an dernier, l'école s'était équipée d'un VPI (vidéo projecteur interactif). Un outil très apprécié comme support d'apprentissage.
Cette année, l'Ogec souhaitait continuer dans cette voie en investissant dans un supplément de matériel informatique. Le choix s'était porté vers des ordinateurs portables.
« C'est un domaine capital puisque les CM doivent obtenir l'attestation B2i à la fin de l'année scolaire. explique la directrice Fabienne Guillas. Ce brevet informatique et internet (B2i) n'est pas un diplôme mais une attestation des compétences acquises par un élève dans la maîtrise des outils multimédia et de l'internet. Il prépare l'élève à l'usage des technologies de l'information et de la communication et comporte trois niveaux. »
Pratique Pour les inscriptions à la rentrée de septembre, la directrice Mme Guillas se tient à la disposition des parents pour toute inscription, demande de renseignements ou visite de l'école
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/saint-pierre-quiberon/ecole-saint-joseph-a-l-ere-numerique-30-01-2015-10510274.php
Des images deux fois moins lourdes
Le Monde.fr du 19 janvier 2015
Qui ne souhaiterait pas stocker deux fois plus d’images sur son téléphone ou son appareil photo ? La solution viendra peut-être d’un nouveau format de compression, BPG (Better Portable Graphics), rendu public début décembre 2014 par un jeune ingénieur télécoms français, Fabrice Bellard, sur son site. Ce dernier a cofondé en 2012 Amarisoft, une entreprise qui fabrique des réseaux télécoms 4G à bas coût pour faciliter les tests des opérateurs. Mais il n’est pas un inconnu dans le monde de l’imagerie car il est à l’initiative du logiciel de compression/décompression de vidéos, FFMPEG, que beaucoup de lecteurs vidéo d’ordinateurs ou de téléphones utilisent, dont le célèbre VLC.
Le nouveau format qu’il a élaboré divise par deux environ la taille d’une image par rapport à la norme dominante actuelle, JPEG, avec la même qualité. Il a aussi l’avantage de prendre en compte la transparence, contrairement à JPEG. Il peut aussi servir à des « images animées » comme le permet le format GIF. « J’ai fait ça comme un loisir. Pour montrer que c’était possible ! », témoigne l’ingénieur.
Compression BPG. | D.R
Fabrice Bellard n’a pas inventé une nouvelle technique mathématique pour compresser les images, mais il a utilisé des briques existantes. Notamment la nouvelle norme de compression vidéo, HEVC/H.265 de 2013, qui double l’efficacité par rapport à la précédente, H.264/MPEG-4. Or un film étant toujours une succession d’images fixes, cette nouvelle technique contient en fait un module pour compresser les images. Ce dernier est plus efficace que JPEG, dont il s’inspire, et qui réduit la taille d’une image par un procédé proche de la transformée de Fourier, c’est-à-dire la décomposition d’un signal en une somme de fonctions mathématiques.
Techniques de prédictions
Parmi les améliorations de JPEG contenues dans HEVC/H.265, il y a par exemple un découpage par blocs de différentes tailles, alors que JPEG travaille sur des morceaux de taille identique. Des techniques de « prédictions », permettant d’économiser quelques bits, ont aussi été ajoutées. « Il y a plusieurs petites améliorations qui, mises ensemble, conduisent à une compression plus efficace », résume Fabrice Bellard, qui les a donc introduites dans un format dédié. Autre avantage, ses programmes de codage et de décodage peuvent être écrits dans le langage JavaScript, et donc intégrés facilement à des navigateurs Web.
« L’initiative est intéressante et il a eu le mérite d’être le premier à l’avoir fait », remarque Mickaël Raulet, de l’entreprise Ateme, qui commercialise des encodeurs HEVC.
Compression JPEG. | D.R
Il n’est cependant pas simple de prédire l’avenir de BPG. « JPEG est toujours très populaire », rappelle Peter Schelkens, porte-parole du comité international JPEG, qui normalise le format du même nom et qui travaille plutôt à des extensions de JPEG qu’à l’amélioration de la compression elle-même. L’extension vedette n’a ainsi pas été détrônée par Webp, développé par Google ou par JPEG XR de Microsoft.
A ces difficultés s’ajoute l’éternelle controverse sur les protections intellectuelles et les brevets. HEVC est en effet protégé (tout comme le MP3 pour la musique), et, de facto, BPG ne peut formellement être utilisé gratuitement, même si les logiciels de décodage et encodage écrits par Fabrice Bellard sont distribués avec des licences libres.
Néanmoins, si HEVC se développe pour la vidéo, alors les divers fabricants de téléphones, ordinateurs, projecteurs… auront tout intérêt à ce que leurs processeurs soient modifiés pour réaliser directement les calculs nécessaires à la diffusion de cette norme, sans recourir à des logiciels, forcément plus lents. Cette inclusion dans le hardware bénéficierait alors directement à BPG.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/01/19/des-images-deux-fois-moins-lourdes_4559136_1650684.html#Og4DDrVUGWxAiSK9.99
Très haut débit, chantier titanesque en Bretagne
Télégramme du 31 janvier 2015
Propos recueillis par Didier Déniel
Orange poursuit son déploiement du très haut débit (THB) à travers la fibre optique et la 4G. Chantier titanesque mené en son nom propre, mais aussi, en Bretagne, pour le syndicat mixte Mégalis. Le point avec Christophe Hervé, délégué régional Orange.
Vous avez lancé un très vaste chantier de déploiement de la fibre optique où en êtes-vous ?
Au niveau national, notre objectif est d'atteindre 60 % des foyers. Depuis le boom du téléphone, dans les années soixante-dix, on n'a pas connu un tel chantier. Actuellement en Bretagne, douze communes sont commercialisées dans six agglomérations. Ce qui représente 70.000 logements susceptibles d'être connectés à n'importe quel fournisseur internet. Ce n'est pas tout, la fibre passe aussi à proximité de 200.000 logements qui demain pourront rapidement être connectés. Les boîtiers étant dans la rue.
Après les grandes agglomérations et quelques communes limitrophes, nous progressons actuellement dans les villes moyennes. Les travaux de raccordement d'Auray (56), Lanester (56), Concarneau (29), Douarnenez (29), Morlaix (29), Guingamp (22) seront terminés cette année. Quand on signe avec une collectivité, on s'engage à couvrir son territoire en cinq ans. Régulièrement, on consulte les élus pour savoir quels secteurs sont prioritaires, comme les zones d'activité.
Les entreprises étant très demandeuses.
Comme on profite des réseaux existants, on avance assez vite et on réduit considérablement les coûts. Qui finance ces travaux ?
Ces lourds investissements sont intégralement supportés par Orange, sur nos fonds propres. Contrairement au programme Bretagne Très Haut Débit de deux milliards d'euros que nous menons pour le compte de la région, du syndicat mixte Mégalis et des collectivités. Il a pour but d'amener la fibre optique partout en Bretagne d'ici à 2027. Même dans les zones les plus reculées.
Dans ce cas précis, nous agissons sur appel d'offres. Récemment, par exemple, on s'est vu confier l'installation d'un million de prises.
Quels sont les avantages de la fibre optique ?
Contrairement au cuivre, la fibre peut véhiculer un nombre extrêmement important d'informations. On n'en connaît pas bien les limites. Actuellement, des tests sont faits sur des terabits.
De plus, elle est résistante et ne craint ni l'eau ni l'orage. Le prix, lui, est comparable à celui de l'ADSL, soit une trentaine d'euros par mois.
Les particuliers sont-ils réellement demandeurs de ce service ?
Oui, car il y a de plus en plus d'objets connectés dans une maison. Il y a encore dix ans, un seul et unique ordinateur était utilisé par une famille. Maintenant on estime à 6,5 le nombre moyen d'écrans connectés : ordinateurs, tablettes, smartphones, mais aussi télévisions... La demande est forte, il faut de la puissance et on y répond.
La couverture mobile 4 G est aussi un axe fort de votre développement. Comment avez-vous progressé ?
À présent, 63 % du territoire breton* est couvert. Les principaux bassins de population bien sûr, mais aussi toute la côte où vit beaucoup de monde. On offre actuellement de 140 à 150 MGB, soit dix fois plus que la 3G. Ce qui permet, par exemple, de regarder une vidéo, immédiatement, sans le sablier. Dans notre région, plus de 300 stations antennes ont été changées.
Orange est fortement implanté en Bretagne. Combien de personnes travaillent pour vos services ?
On compte 8.600 salariés sur les quatre départements. Plus de 400 jeunes en formation ou en apprentissage. Avec les Pays-de-la-Loire, Orange emploie plus de 13.000 personnes dans le grand-Ouest. Ce qui en fait le deuxième bassin d'emplois du groupe.
* 74 % au niveau national.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/tres-haut-debit-chantier-titanesque-en-bretagne-31-01-2015-10510628.php
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