PLR, pensez donc à Saint Pierre Quiberon !
04/09/2014
Un terrain pour une usine ? Que c'est compliqué "d'entreprendre" dans la Communauté AQTA !
L'article commence bien ! un conte de fée, une entreprise qui passe de 5 à 30 salariés !
Oui, mais dans la zone de la gare de Landaul, il n'y a plus de place...
Alors PLR de dire : le Grenelle de l'environnement, la loi ALUR (mal en point et en passe d'être empaillée par Valls II), la loi Littoral... AQTA ne sait quoi vous proposer !
"délocaliser à Rennes ou dans le Finistère", encore un gros "caca" d'oiseau sur le beau costume de PLR !
Landaul, SPL affiche ses ambitions
Télégramme du 4 septembre 2014
Véronique Le Bagousse
« À l'échelle d'Aqta, les réserves foncières et les règles de développement poussent à utiliser le foncier de manière économe », a déclaré Philippe Le Ray qui se veut toutefois optimiste et défendra le projet de nouvelle usine..
Dans un contexte économique plutôt morose, une entreprise qui va bien et qui veut s'agrandir, c'est un vrai rayon de soleil. Alors, en cette fin d'été, Philippe Le Ray, le président d'Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) est venu prendre une bouffée d'optimisme auprès de ses dirigeants.
« On n'a pas tous les jours l'occasion de se réjouir de la bonne santé d'une entreprise de la région, alors c'est plutôt agréable de venir ici à Landaul chez SPL (Société de préfabrication de Landaul) pour discuter d'un agrandissement ». Et quel agrandissement ! Il s'agit ni plus ni moins de la construction d'une nouvelle usine. Pour Philippe Le Ray, président d'Auray Quiberon Terre Atlantique, le sujet est d'autant plus important qu'il est synonyme de création d'une cinquantaine d'emplois sur le bassin d'Auray. Mais aussi d'un besoin de foncier, un point délicat.
Sept millions de chiffre d'affaires
Créée en 2008, par Stéphane Renaudin et Jean-Yves Tranvaux, la société de fabrication de pré-murs SPL ne cesse de se développer. Avec un chiffre d'affaires qui devrait atteindre sept millions d'euros cette année, elle affiche aussi d'autres ambitions. Issus d'une entreprise voisine de la région de Landaul, ses deux co-dirigeants se sont associés et lancés dans l'aventure dès 2004. Leur projet a pris le temps de mûrir et en 2007, ils ont mis le coup d'accélérateur qui a débouché sur la création de SPL. « Pour les fonds nous avons fait appel à Manuel De Sousa Reis, un entrepreneur qui possédait plusieurs sociétés. Il a immédiatement adhéré à notre projet et continue à nous suivre, explique Jean-Yves Tranvaux. Il a mis 51 % nous avons partagé le reste. Ce qui explique que le siège de la société soit à Donges. » Dans le secteur des pré-murs, il leur a fallu s'imposer et trouver les marchés. « Ici ce n'est pas la demande qui fait l'offre mais bien l'inverse. Nous avons donc offert à notre clientèle des produits de qualité et différents de ceux existants ». Et ça marche. Spécialisée dans la fabrication d'éléments en béton pour la construction, la société morbihannaise est passée en six ans de cinq à 30 salariés et ne cesse de grandir.
Mais, installée sur la zone de la Gare à Landaul, elle est aujourd'hui à l'étroit. Ses deux hectares et demi et son bâtiment de 3.500 m² ne suffisent plus. « Nous sommes au maximum de ce que l'on peut faire au niveau de la production, puisque nous fonctionnons en trois huit. Donc, si nous voulons nous développer, nous n'avons plus de solutions. A moyen terme il faudra envisager de construire une nouvelle usine. Pour maintenir notre place dans ce secteur d'activité, nous voulons développer des nouveaux produits, étoffer la gamme avec des isolations intégrées, ajoute Stéphane Renaudin. Il y a des possibilités de développement dans ce domaine. »
Agrandir ne suffit pas
Pour cela, il leur faut absolument une nouvelle usine de taille identique. Un agrandissement ne suffira pas, tout au plus, il permettra de patienter. Seule entreprise de ce type en Bretagne, SPL a déjà augmenté sa production de 15 % en réalisant des travaux en août. Mais c'est insuffisant. « Nous sommes à saturation », assure Jean-Yves Tranvaux qui sait aussi qu'il faut environ trois ans pour qu'un tel projet voie le jour.
D'où l'importance de se tourner vers Aqta pour accélérer. Problème, le foncier n'est pas légion dans la région. « Nous ferons tout notre possible pour que vous restiez à Landaul, mais nous sommes tenus par de nombreuses contraintes. Le Grenelle de l'environnement, la loi Alur (Loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové), la loi Littoral aussi même si Landaul n'est par chance ni sur une zone humide, ni sur un secteur de fouille archéologique », affirme Philippe Le Ray. À côté de l'usine actuelle, il y a des terrains susceptibles d'être utilisés.
Reste que rien n'est fait. Il faut convaincre et négocier. Toutefois si les choses n'évoluaient pas dans le bon sens, « nous serions obligés de délocaliser dans la région de Rennes, de Nantes ou dans le Finistère par exemple ». Ce serait alors une cinquantaine d'emplois qui s'envoleraient vers d'autres départements.
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