Arnaques de l'été...
29/08/2014
Elastiques aux phtalates, sons électroniques à réveiller les chauve-souris, jetskis avec faux moniteurs...
L'été est favorable aux amateurs d'argent "facile", car les gogos débarquent "en masse" sur les côtes bretonnes...
Après les faux "caramels au beurre salé, les fausses "niniches", les faux "fars bretons", l'ingéniosité de l'esprit humain s'attaque désormais à la vente de "sacs d'élastiques" importés à bas prix, aux groupes d'électro, qui dispensent du "Watt acoustique" dans un pré local, à la vente de "randonnées" en jetski, conduites par des moniteurs-stagiaires à bas coût...
Il faut "attendre" malheureusement l'accident pour sanctionner !
France, énorme saisie de faux élastiques Rainbow Loom
Le Figaro du 28 août 2014
Les douaniers de Toulouse ont saisi dans les entrepôts d'une une entreprise de distribution à Blagnac (Haute-Garonne) plus de 35.000 sachets de faux élastiques "Rainbow Loom", rapporte France 3 Midi-Pyrénées.
Les faux élastiques avaient été fabriqués en Chine, et étaient destinés à la grande distribution. Des analyses sont en cours pour savoir si le plastique utilisé dans leur fabrication répond aux normes sanitaires, notamment en termes de phtalates.
La société propriétaire de la marque lutte au quotidien contre les contrefaçons de ce qui a été le "phénomène de l'été 2014", et a mis en ligne sur son site un procédé à l'usage des consommateurs pour reconnaître les contrefaçons.
Rave-party à Plélauff, Marmotek s’interroge après la saisie de son matériel
Télégramme du 28 août 2014
Lors du week-end du 16 août, une rave-party à Plélauff (22) s'est achevée par la saisie de l’intégralité du matériel de sonorisation (câbles, amplificateurs, traitement de son, caissons…) du collectif Marmotek. Une saisie sur instruction du procureur de Saint-Brieuc, ce qui a été confirmé par son adjoint, ce jeudi. " Une enquête judiciaire a été ouverte, relative aux agressions sonores constatées ", précise-t-il.
Cette confiscation a laissé sans voix les organisateurs qui affirment, quant à eux " que cette soirée avait té organisée sur un terrain, avec une autorisation. Que toutes les règles de sécurité avaient été respectées, ayant reçu par ailleurs, la visite du maire et de son adjoint, surpris par la qualité de l’organisation ". " Pourquoi le dialogue n’est-il pas possible?".
"Des saisies immorales et injustes"
Aussi, le collectif ne comprend pas le pourquoi de cette intervention. "Tous les week-ends des saisies comme celle des Marmotek ont lieu partout en France. À l’heure où la musique électronique se démocratise, l’incompréhension se fait ressentir dans notre camp, tant la différence est grande entre les mesures annoncées par l’état et la réalité sur le terrain. Nous habitons dans une région où la culture musicale occupe une place importante. Le mouvement techno se veut alternatif mais avant tout culturel, alors pourquoi ne sommes-nous pas logés à la même enseigne que les autres courants musicaux ? Pourquoi nous heurtons-nous systématiquement à des refus lorsque nous sollicitons la préfecture pour organiser nos soirées ? L’autogestion est notre principe de base… Alors, combien de temps allons-nous encore devoir subir ces saisies immorales et injustes ? Pouvons-nous espérer enfin un dialogue sincère de la part de nos dirigeants? Nous voulons des réponses et que des solutions soient rapidement trouvées pour mettre un terme à cette situation ".
Quiberon, blessé en jet-ski, prison avec sursis pour le gérant et le moniteur
Télégramme du 29 août 2014
La balade promettait d'être belle, en ce 6 août 2013, quand le groupe avait quitté Arzon pour une randonnée en jet-skis dans la baie de Quiberon. Quand les six vacanciers, originaires du Nord de la France, s'étaient élancés le matin, « la mer était calme, il n'y avait vraiment pas de vagues, seulement une petite houle », rapporte l'ancien gérant de la société Jet Breizh Aventure, une entreprise aujourd'hui disparue. Hier, il était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Lorient, ainsi que le moniteur-stagiaire qui conduisait le groupe, pour l'accident survenu lors de cette sortie. Arrivé au large de Quiberon, dans le secteur des Trois Pierres, le moniteur-stagiaire, qui guidait la randonnée, avait pris l'initiative de conduire le groupe au-delà de la pointe de la presqu'île, où la mer était plus formée, ce qui avait quelque peu dérouté les vacanciers tout à fait novices en jet-ski.
Après avoir essuyé plusieurs grosses vagues, le pilote d'un des jet-skis s'était arrêté pour faire une pause, le temps de stabiliser son engin. C'est alors que le pilote qui le suivait l'avait heurté. Les deux pilotes et leurs deux passagers avaient été éjectés dans l'eau, dont un qui avait été grièvement blessé dans la collision. Souffrant d'une fracture du bassin et d'un traumatisme abdominal, il avait perdu connaissance sous la violence de la collision. Cet accident lui vaudra une ITT de six semaines et selon son avocat, n'étant toujours pas consolidé un an après, il n'a toujours pas repris son travail.
Sorti de la zone autorisée
L'enquête effectuée à la suite de cet accident avait révélé que le moniteur-stagiaire, embauché pour les deux mois d'été par le gérant de la société, n'avait pas encore son monitorat. Qui plus est, son jet-ski avait un compteur kilométrique défaillant et était dépourvu de VHF. Hier, il était donc reproché à l'employeur d'avoir manqué à ses obligations et à l'employé d'être sorti de la zone autorisée aux jet-skis et d'avoir ainsi été à l'origine de l'accident. L'ex-gérant a été condamné à cinq mois de prison avec sursis et à verser une avance de 8.000 € à la victime, dans l'attente de l'évaluation de son préjudice. Quant à son stagiaire, il écope de quatre mois de prison avec sursis.
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