Musique, il n'y a pas assez d'une vie !
06/08/2014
Un excellent récital prouve qu'il y a à Saint Pierre suffisamment d'amateurs éclairés !
Anne Quéfellec, à l'écoute de son jeu, est effectivement une pianiste exceptionnelle, une vie totale consacrée au piano. Haydn, est le musicien, qui lui va bien !
La fin était particulièrement bien choisie, avec la marche militaire, qui a fait vibrer toute l'église...
la grande question, qui perturbe ces grands évènements ici, à Saint Pierre : leur concentration pendant la première semaine d'août, ce qui rend chaque année la programmation très "difficile"...
Musique aussi, un "étalement" est souhaitable !
Un concert d'exception s'est tenu lundi soir à Saint Pierre Quiberon
Ouest France du 5 août 2014
Deux questions à...
Jean-Eudes Hasdenteufel conseiller municipal.
La municipalité a invité Anne Queffélec, pour un récital de piano à l'église, quid de ce rendez-vous ?
Bernard Lapeyrère, aujourd'hui conseiller municipal, et moi-même faisions partie des candidats non politiques de la liste de Laurence Le Duvehat. L'idée d'un concert avec une haute personnalité de la musique nous est venue, pour sceller Saint-Pierre dans le renouveau et créer des manifestations d'exception. Anne Queffelec est Bretonne, elle a des attaches depuis l'enfance avec la presqu'île, puisqu'elle séjournait régulièrement à Belle-Ile.
Anne Queffelec à Niort le 3 août, à Saint-Pierre-Quiberon hier soir et le lendemain du côté de Chambéry, quel était son récital ?
Chose rare, son fils Gaspard Dehaene l'accompagnait, pour un soir. Ils ont joué, en première partie, des sonates de Scarlatti, Haydn et Schumann, puis, ils ont réuni leurs quatre mains sur un même piano, pour une sonate partagée de Mozart : une polonaise et une marche militaire de Schubert. Comme elle le dit, ce n'est pas quelque chose qui va de soi, ce sont des musiciens différents, mais ils prennent beaucoup de plaisir à trouver une homogénéité, et à partager leur territoire. Physiquement, c'est délicat, plus difficile que sur deux pianos, mais c'est d'une richesse fantastique.
Concert à Saint Pierre Quiberon, 600 personnes sous le charme
Télégramme du 6 août 2014
L'église était comble pour le concert d'Anne Queffélec lundi soir Plus de 600 personnes ont assisté, lundi soir, au concert donné par Anne Queffélec et son fils Gaspard Dehaene. Un nombre qui aurait certainement pu être encore plus important si les capacités de l'église l'avaient permis. Avec un répertoire composé de sonates de Scarlatti, Haydn, Schumann, Mozart et Schubert, la soirée a été très appréciée. Anne Queffélec est imprégnée de l'amour de la Bretagne, et l'artiste ne cache pas sa grande satisfaction d'y revenir aussi souvent qu'elle le peut : « J'avais déjà joué à l'église, il y a une vingtaine d'années, explique-t-elle. J'ai répondu à l'invitation avec un grand plaisir car je trouve très encourageant de voir qu'il y a un public pour les concerts classiques. L'accueil est toujours aussi fantastique ».
Une forte complicité entre la mère et le fils
Avec son fils Gaspard Dehaene, la complicité est évidente. Le choix des oeuvres présentées s'est fait en concertation pour donner une cohésion sans redondance : « L'une des beautés de ce métier, c'est qu'il n'y a pas d'habitude, alors les choix n'ont pas été compliqués, ajoute Anne Queffélec. Et puis, musicalement, on s'entend bien. Cela n'était pas évident. Car même en étant affectivement très liés, nous aurions pu ne pas nous accorder artistiquement. Mon souhait est que l'on monte des oeuvres de plus en plus importantes, car il y a des oeuvres à quatre mains magnifiques. En même temps, il doit aussi trouver sa propre voie. Au piano, il y a tellement de choses à explorer... Je pense qu'il n'y a pas assez d'une vie ! ».
Site de Saint Pierre Quiberon
Lundi 4 août, l'Eglise de Saint-Pierre Quiberon a ovationné la pianiste Anne Quéffelec qui a interprété avec sa finesse légendaire, pour le plaisir des 500 spectateurs présents, quatre Sonates de Scarlatti et une sonate en mi mineur de Haydn, puis deux oeuvres pour piano à quatre mains, de Mozart et Schubert, en compagnie de son fils pianiste Gaspard Dehaene. Ce dernier a également interprété une oeuvre riche et complexe, la Fantaisie en ut majeur de Schuman. Un nouveau succès musical à l'Eglise de Saint-Pierre, quelques semaines après le concert très remarqué du pianiste sino-japonais Nariya Nogi, à l'occasion de la Fête de la Musique.
Extraits du concert d'Anne Queffélec
1 commentaire
Y AURAIT-IL DE QUOI REMPLIR L EGLISE SI ON LES PROGRAMMAIT FIN AOUT
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