Une centrale nucléaire à Penthièvre ?
02/08/2014
L'alliance de la Gauche et des Verts conduit Areva "au désastre"...
Le prochain dossier, confié à Arnaud Montebourg, s'appelle Areva, notre "vrp multicarte" du nucléaire ! Après la sidérurgie, l'automobile, la Sncf, la Sncm, l'industrie de fabrication de centrales nucléaires et de fourniture de combustible a pris un coup dans l'aile, avec les promesses stupides de FH et le chœur des Verts sur la réduction du parc nucléaire français !
Fessenheim est plus qu'un symbole, une incompréhension du marché mondial de l'énergie, qui conduit la France à renoncer à son avance technologique sur les américains, les japonais et bientôt les chinois...
Une "mise à mort", orchestrée par les "bobos ecolos", qui consomment autant d'électricité que les autres...
Areva avoue aujourd'hui faire fausse route sur le solaire et l'éolien, une vraie reconversion ratée, qui coûte la peau des fesses au contribuable français !
La Bretagne est aujourd'hui "importatrice" en électricité nucléaire ! Donnons lui les moyens d'assurer son indépendance énergétique ! à Penthièvre...
Areva, en lourde perte, renforce son plan d’économies
Le Figaro du 2 août 2014
Le groupe souffre de la panne du secteur nucléaire et prend ses pertes dans les énergies renouvelables.
Bertille Bayart Frédéric De Monicault
Il ne faisait pas bon décevoir la Bourse vendredi, et Areva, en publiant à la fois une lourde perte semestrielle de 694 millions d’euros et une révision à la baisse de ses objectifs, en a violemment fait les frais. L’action du groupe nucléaire, également pénalisée par un flottant étroit, a dévissé de près de 20 %. Ce qui porte à 30 % son recul en trois mois.
Plusieurs facteurs expliquent la contre-performance d’Areva au premier semestre. En premier lieu, le groupe continue de souffrir de la morosité du secteur nucléaire, toujours installée, trois ans après Fukushima. Une situation qui a par définition des conséquences sur l’ensemble des métiers d’Areva, y compris en amont (mines), du fait de la déprime des cours de l’uranium. La méforme des grands énergéticiens européens pèse également, car les grands clients d’Areva serrent au maximum leurs coûts, ce qui affecte l’activité de maintenance et de services du groupe dirigé par Luc Oursel. En France, le programme de « grand carénage » du parc nucléaire tend lui aussi à prendre du retard. Au total, le chiffre d’affaires d’Areva a fléchi de 12,3 %, à 3,9 milliards d’euros.
En aval, c’est-à-dire en matière de traitement et de recyclage, Areva a par ailleurs enfin trouvé avec EDF un accord sur la période 2013-2020, soit un allongement de la durée de cinq à huit ans. Côté pile, ce contrat de 6,5 milliards d’euros, le plus gros conclu par Areva depuis 2007, est bon « pour la filière nucléaire française et ses emplois », comme le souligne Philippe Knoche, directeur général délégué d’Areva. « Cet accord représente près de 10 % du chiffre d’affaires du groupe. Et il nous assure une visibilité à long terme sur le plan de charge de nos usines. » De 950 à 1 100 tonnes de combustibles seront ainsi traitées par an en moyenne à l’usine de La Hague (Manche) qui peut absorber 1 250 tonnes par an.
Côté face, « le dialogue avec EDF a été exigeant », explique Philippe Knoche. Le géant du nucléaire a dû faire quelques concessions commerciales à son grand client. Résultat : 95 millions de provisions dans les comptes.
Investissements en recul
Ce montant alimente un total de 339 millions d’euros de provisions constituées au titre des métiers nucléaires d’Areva. À cela s’ajoutent 373 millions d’euros de provisions sur les énergies renouvelables dont Areva accélère la restructuration. Après avoir apporté ses activités dans l’éolien à l’espagnol Gamesa, le français met un point final à son incursion dans le solaire à concentration.
Dans ce contexte, le groupe a révisé ses objectifs. Il prévoit désormais pour 2014 une baisse organique de ses ventes de 10 % (contre - 2 % à - 5 % auparavant), ainsi qu’une marge d’excédent brut d’exploitation d’environ 7 % du chiffre d’affaires (contre environ 11 % précédemment).
Parallèlement, Areva revoit à la hausse, de 20 %, son programme d’économies, à 1,2 milliard d’euros à l’horizon 2016, assorti d’un ralentissement, voire un gel, des recrutements externes. Surtout, il envisage des « mesures de flexibilité » pour ses sites industriels en sous-charge en France. Enfin, le groupe nucléaire se serre la ceinture côté investissements, dont l’enveloppe va à nouveau rétrécir en 2014, à 1,1 milliard (contre 1,3 milliard prévu). C’est deux fois moins que le rythme auquel Areva s’était habitué entre 2007 et 2011. B. B. et F. M.
3 commentaires
Pas à Penthièvre qui est excentré par rapport à la presqu'île!
Plutôt au Rohu!
Qu'en pense Sa Supérirorité?
le nucléaire c'est dépassé.
http://korben.info/propulseur-micro-ondes-theoriquement-impossible-valide-en-pratique-nasa.html
@ jeremie
Un article aussi fumeux est tout à fait à se place sur ce blog!
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