A chacun, sa musique...
01/08/2014
La patrie natale de "Parmentier" nous offre un spectacle "dans la purée"...
Ancienne ou nouvelle municipalité, les responsables de la programmation musicale vont nous faire voyager du folklore vers les étranges sonorités de Satie !
Proposer des spectacles faciles ou difficiles est un choix délicat, surtout pour des vacanciers "bas de gamme"...
Un petit effort vers le haut ! et nous serons tous au Paradis !
Spectacle, un groupe landais invité
Télégramme du 1er août 2014
Le groupe Bouheyrins & Bouheyrines a été fondé en 1961. Ce vendredi, c'est le groupe landais « Bouheyrins & Bouheyrines » qui sera sur scène au Jardin du Celtic. Il interprète de façon populaire un spectacle de danses traditionnelles landaises alliant authenticité, virtuosité et gaieté. Les costumes sont la copie des habits du
XVIIIe siècle avec coiffe et béret de laine. Pour retranscrire les mélodies d'autrefois, les Bouheyrins utilisent un savant mélange d'instruments anciens et plus récents.
Pratique
Spectacle gratuit aujourd'hui à 21 h, au Jardin du Celtic.
Musique, Vannes retrouve son festival
Télégramme du 31 juillet 2014
Le beau temps aidant, et sans la concurrence des concerts gratuits en soirée sur le port, le « off » rencontre cette année un grand succès. Pour le plus grand bonheur des restaurateurs et des cafetiers, dont les terrasses sont prises d'assaut. 2. Pour la deuxième soirée de la semaine à Limur, hier, les gradins étaient pratiquement combles. Le festival annonce complet ce soir, mais il reste des places pour les concerts de vendredi et samedi. 3. John Scofield, ancien compagnon de route de Miles Davis, a branché les guitares et les machines électroniques, hier soir, sous le tilleul. Le grand (par le talent comme par la taille) Gregory Porter était attendu dans la foulée. Au programme : groove, funk et jazz débridé. 4. Le Théo Ceccaldi trio a surpris son public, hier, à l'auditorium des Carmes : il y a ceux qui ont tout de suite accroché et se sont laissé aller, portés par des moments purement classiques, cassés de brins de rock et d'instants jazz. Il y a aussi ceux qui n'ont pas compris où ils étaient tombés et qui se sont vite éclipsés. Une étonnante alliance entre le violon, la guitare électrique et le violoncelle.
Au quatrième jour du festival, Jazz à Vannes affiche complet. Déjà un succès après une édition 2013 décevante.
Jazz à Vannes retrouve son lustre après une édition 2013 qui avait donné quelques sueurs froides aux organisateurs. À l'heure des bilans, l'été dernier, Gabriel Sauvet, adjoint à la culture, ne cachait pas sa déception quant à la faible fréquentation des concerts payants au jardin de Limur, soulignant qu'il s'agissait de « mieux placer le curseur entre le in et le off ». Cet été-là avait été placé sous le signe de la découverte d'artistes peu connus. Par ailleurs, un volume plus important de concerts gratuits, en plus du off, était programmé dans les salons de Limur et sur l'esplanade du port, tout en mettant de côté les rendez-vous payants de l'auditorium. L'éphémère programmateur de 2013, François Théberge, n'a pas fait long feu.
« Une question de vie ou de mort »
Cette année, le festival reprend des couleurs avec un directeur artistique, Vincent Mahey, qui connaît l'événement dont il a été le sonorisateur pendant 24 ans, complice de Jean-Philippe Breton, créateur de Jazz à Vannes aujourd'hui à la retraite. Vincent Mahey explique qu'on lui a bel et bien demandé de sauver le festival en lui redonnant « de toute urgence » son public ; « une question de vie ou de mort ». Du coup, finis les concerts gratuits dans les salons de Limur et sur l'esplanade du port en fin d'après-midi. Le off et les tremplins assurent l'animation en ville où les bars reçoivent des groupes chaque soir, avec succès. L'auditorium a été réouvert au festival avec une programmation digne des jardins de Limur. Sous les tilleuls, résonnent à nouveau des noms de musiciens connus. Et voilà que, déjà, hier soir et les prochaines soirées de Limur affichent complet. La recette d'origine semble donc être la bonne, puisqu'en un coup de cuillère à pot, l'événement a retrouvé son monde. Ce qui rassure Vincent Mahey, heureux de constater que « Jazz veut encore dire quelque chose ».
En complément
Au programme aujourd'hui
Les Tremplins. De 14 h à 17 h au port. Quatre groupes de jeunes artistes émergents passent sur scène. Le meilleur jouera le soir à Limur. Gratuit. Conférence « Le jazz de A à Z ». Conférence sur l'histoire du jazz, animée par le musicologue Guillaume Kosmisci et quatre musiciens, à 18 h au Parc de Kerizac. Concert à l'auditorium. À 17 h 30, le duo Mosalini Sens sera en concert à l'auditorium des Carmes. Concert au jardin de Limur. À 20 h 30, René Urtreger Trio (lire page 8) au jardin de Limur. Puis Chick Corea & Stanley Clarke Duet, à 22 h 15.
Les rendez-vous du « off »
Jazz en ville. Le Délice café : à 18 h 30, Les Gadjos. Les Valseuses : à 21 h 30, Les Gadjos. Le Saint-Nicolas : à 18 h 30, Big Stuff. Parc des Vallons : à 18 h 45, Xavier Pillac. Le Gambetta : à 19 h, Marion Thomas & Jeff Alluin Duo. Le Coq à l'âne & Anna et Paul : à 20 h, Acordo Brasil. Place de Gaulle : à 22 h, Xavier Pillac (organisé par l'association des commerçants Le petit Montmartre). Le Piano barge : à 21 h 30, 51 Shots (Résidence d'artistes). Place Maurice-Marchais, au Rallye & au Café de la mairie : à 21 h, So Groove. Les amateurs de jam. Les musiciens sont invités à participer aux jam-sessions organisées toute la semaine dans la ville avec les musiciens du « off », les élèves et les intervenants du stage. A 17 h, Place des Lices ; à 17 h, esplanade du port ; à 17 h et 23 h au Piano barge ; à 17 h, 18 h 30 et minuit aux Valseuses.
Billetterie du festival
Jardin de Limur : 32,20 € (tarif plein), 27 € (tarif réduit), 18, 80 € (moins de 26 ans), 14,80 €(moins de 15 ans). Pass quatre jours : 118 € (tarif plein), 106 €(tarif réduit). Auditorium des Crames : 11, 80 € (tarif par soirée), 49 € (Pass quatre jours).
Vincent Mahey, directeur artistique : « Un public de connaisseurs »
Appelé à la rescousse par la Ville après une édition 2013 décevante en terme de fréquentation, Vincent Mahey peut déjà dresser un bilan positif de Jazz à Vannes 2014.
Quelle feuille de route vous a confiée la Ville de Vannes ?
Le premier objectif était de refaire la démonstration que l'on peut avoir du monde en programmant du jazz. Faire revenir le public, tout en restant dans le jazz, rien que le jazz, mais dans toutes ses musicalités. Pour cela, il ne faut pas se tromper entre la notoriété et la qualité des artistes, et placer le curseur au bon endroit.
Quel premier bilan pouvez-vous dresser, alors qu'on aborde le quatrième jour du festival ?
Le bilan est d'ores et déjà très positif en terme de fréquentation, puisque cette édition devrait dépasser tous les records d'affluence. Après une première soirée qui a attiré 1.200 spectateurs à Limur, les trois suivantes affichent complet (1.700 personnes, jauge maximale). Au-delà, je sens de l'enthousiasme et un intérêt renouvelé pour le festival. Les gens m'arrêtent dans la rue pour me féliciter.
Comment ouvrir le festival à d'autres publics ?
C'est déjà le cas, comme on a pu le voir lundi sur le port. À Vannes, on a de toute manière affaire à un public de connaisseurs, mais qui reste ouvert à toutes les propositions et au mélange des genres. L'objectif sera d'arriver à un niveau de confiance suffisant pour proposer des choses différentes. Le ciment d'un festival de jazz populaire, c'est le blues, la pulsation.
Tremplin à Vannes, une quarantaine de jeunes prétendent aux meilleures notes
Télégramme du 30 juillet 2014
Emeline Devauchelle
Quatre groupes joueront pendant 45 minutes chaque jour jusqu'à vendredi sur le port pour convaincre le jury. À gauche Cédric Le Ru, responsable du tremplin, et Anne-Claire Le Galloudec, chargée de projet..
Douze groupes vont s'affronter à force de morceaux de jazz à partir d'aujourd'hui. Un vainqueur sera désigné chaque jour, jusqu'à vendredi. À la clé, 1.500 euros et peut-être le début d'une carrière.
Seule condition pour participer : ne pas avoir signé avec une maison de disque. Douze groupes de jazz sont en lice. Le tremplin commence aujourd'hui à 14 h sur l'esplanade du port. Comme son nom l'indique, le concours doit permettre aux vainqueurs de « rebondir sur autre chose », indique Cédric Le Ru, le responsable. Une quarantaine de musiciens ont été sélectionnés en mai sur la base de trois titres enregistrés. « Il s'agit d'un tremplin national, précise Cédric Le Ru. Soixante-quinze formations ont candidaté au total ». Des Lyonnais, des Nantais, des Niçois, des Franciliens... et des Bretons.
Valoriser ceux qui ont le meilleur potentiel
Les critères du jury ? Pas forcément académiques. « Le meilleur technicien ne gagnera pas obligatoirement, comme à un concours de conservatoire. Nous voulons lancer des groupes émergents et donc valoriser ceux qui ont le meilleur potentiel ». Des capacités évaluées sur la création, la recherche artistique, la cohésion entre les membres, ou le rapport avec le public, entre autres. Les concourants auront 45 minutes pour convaincre. Un challenge. « Il faut bien choisir ses morceaux et être efficace tout de suite ». « C'est un peu comme un entretien », sourit Anne-Claire Le Galloudec, chargée de projet au service événementiel de la Ville. Quatre concerts de « recrutement » se passeront chaque jour jusqu'à samedi, de 14 h à 17 h sur l'esplanade. Le gagnant sera désigné à 17 h 30, après délibération du jury. À la clé, 1.500 euros et une certaine notoriété. Chaque vainqueur jouera ensuite au jardin de Limur, vers 19 h. « Le festival attire les programmateurs des autres scènes, assure la chargée de projet. Ils laissent toujours une petite oreille traîner. Pour les groupes, c'est une façon de se faire entendre par des personnes susceptibles de les aider à se produire et à se diffuser ». Laura Perrudin a gagné ce tremplin il y a deux ans. « Depuis, elle a été primée et médiatisée et ça marche très fort pour elle », estime Cédric Le Ru. D'autres pourraient bientôt suivre le même tempo.
Pratique
Mercredi, jeudi et vendredi, de 14 h à 17 h, sur l'esplanade du Port. Puis le gagnant joue à 19 h au jardin de Limur. Gratuit.
3 commentaires
Bas de gamme!
Votre Suffisance y va fort!
Vu de son piédestal, qui ne serait bas de gamme, à part elle!
t'as raison mon pépère.
yvette horner et la compagnie y a que ça de bon pour les prolos avec une bonne animation de julien lepers en prime tous les traine savates qui campent au rohu ou ailleurs seront contents.
heureusement que tu es là pour relever le niveau;;;;;;;;;;;;;;;;;
Depuis qu'elle apprend à faire des gammes, sa grandeur se prend pour un critique averti !!!!
Cependant Hennel ne nous a toujours pas donné de précisions sur son parcours réel !!!!
D'après mes sources parisiennes il ne vaut mieux pas alors il enfume
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