Un survivant ?

Pays d'Auray, Michel Jalu élu président
Télégramme du 2 mai 2014

Michel Jalu, ancien président d'Auray communauté, a été élu mercredi, président du Syndicat mixte du pays d'Auray. C'est donc Michel Jalu, maire de Plumergat, qui succède à Françoise Evanno à la tête du Syndicat mixte du pays d'Auray. Unique candidat à ce poste, il a été élu par 23 voix (et trois blancs) mardi, à Saint-Pierre-Quiberon. Une simple formalité et peu de suspense, puisque Michel Jalu, trois mandats de maire à Plumergat et ancien président d'Auray communauté (aujourd'hui fusionné avec Aqta), était seul candidat. Les vice-présidents seront élus lors du prochain conseil le 6 juin prochain. Après des votes habituels de délégation et une modification des statuts du syndicat, indispensable pour prendre en compte la création d'Aqta, c'est le budget qui a occupé les débats. La fusion des Epci (Établissement public de coopération intercommunale) du territoire, et la mutualisation des moyens avec Aqta ont permis d'inscrire une diminution des dépenses de fonctionnement. « Le regroupement physique des services au sein d'un siège unique et la création d'un pôle stratégie et développement permettent de traiter d'amont en aval chaque dossier », a expliqué Michel Jalu. Le syndicat est principalement financé par les contributions des deux communautés de communes (Belle-ile et Aqta). La région est le principal partenaire auquel s'ajoutent des aides diverses pour un montant total de contributions extérieures de 372.760 €. C'est un budget de fonctionnement de 912.089 € qui a été voté. 260.970 € sont alloués à l'investissement, dont les dépenses programmées concernent essentiellement des frais d'études. À elle seule, l'opération « élaboration du projet de Scot » permettant sa mise en œuvre (puisqu'il a été approuvé) représente déjà 92.300 €.

Françoise Evanno se retire
Lors de cette réunion, Françoise Evanno, l'ancienne présidente, a rappelé qu'elle avait émis le souhait de se retirer. Mercredi, après avoir rappelé les missions du syndicat, elle a évoqué le chemin qui restait à parcourir. « Il était primordial de conserver le Syndicat mixte du pays d'Auray malgré la création d'Aqta. Les communautés de communes ne peuvent prétendre à certaines aides, notamment de fonctionnement. Nous avons à défendre notamment le Plan multimodal, une stratégie maritime partagée avec la GIZC (Gestion intégrée des zones côtières) et l'animation territoriale de santé ».