La "crise" ?
26/11/2013
Marc Gontard, candidat aux municipales 2014 de Quiberon, révèle son sentiment sur "la crise" !
Avec une érudition étoffée, il ne cache pas son inquiétude dans la situation actuelle mondiale et propose de se projeter dans une "époque post-moderne", dont les contours sont plutôt flous !
Revenons à la France et aux évolutions économiques de l'après guerre. Sans contester les trente glorieuses de Fourastié, la reconstruction de la France a duré beaucoup plus de temps. Le témoin en est le réseau téléphonique, qui fut avec le parc de centrales nucléaires la grande réussite de Valéry Giscard d'Estaing... ce dernier sert encore aujourd'hui à la révolution internet dans les campagnes...
1945 a été l'acte fondateur de la Sécurité sociale, réservée aux travailleurs du pays. Tant que le pays vivait dans ses frontières étanches, le poids des charges sociales était "invisible". Aujourd'hui le "système", avec le tiers payant, vise à enfumer le consommateur dans ses choix rationnels. D'un système d'assurance, prenant en compte les gros risques, on est passé à une organisation d'assistance universelle (fort prisée par les étrangers), où la qualité de "travailleur" a disparu... le rapport entre la "prestation" et le travail n'existe plus ! et les choix politiques en matière de santé sont devenus irrationnels, sur le plan économique...
Rappelons que le budget social de la nation représente quatre fois celui des finances publiques !
La recherche de "productivité, qui serait selon MG attribuable au siècle des lumières, est aujourd'hui mise à mal par les "obligations" de répartition entre "travailleurs" et "non travailleurs". Dans le premier clan, après une période d'euphorie économique correspondant à l'arrivée de François Miterrand à la présidence, et trois dévaluations du Franc, l'idée de répartir les "fruits de la richesse" a provoqué une série de décisions, visant à réduire la durée du travail... en octobre 1981, déjà, les coûts salariaux ont augmenté de 11%... puis de multiples décisions ont conduit à réduire la durée légale du travail, en pensant que les entreprises feraient appel "aux heures supplémentaires"... En chargeant la barque des entreprises, la course aux investissements de productivité s'est développé dans tous les secteurs de l'économie, détruisant ainsi progressivement le travail non qualifié... Aujourd'hui la "fable" du plombier polonais permet de comprendre qu'un marché unique est délicat lorsque les revenus du travail sont très différents d'un pays à l'autre... rendant obsolètes les efforts nationaux de productivité !
L'ouverture des frontières, la création de revenus sans aucune contrepartie de travail, le gonflement hyperbolique du secteur public aux règles de travail différentes ont conduit les "actifs privés" à réduire la toile. La probabilité de réussite d'une entreprise, créée aujourd'hui, est faible, très faible... et les vrais entrepreneurs préfèrent s'engager ailleurs !
S'il y a "crise" en France, c'est tout simplement parce que le "travail" ne rémunère plus correctement le travailleur...Les remèdes sont évidents, mais les conséquences sociales difficiles...
Et si on parlait de "crise" ?
Marc Gontard, blog politique
lien : ici
Un commentaire un peu plus long que d’habitude, pour ceux qui s’intéressent aux analyses de faits de société, extrait de mon dernier livre.
Ce qu’on appelle, en France, « la Crise », en dépit des phases d’euphorie économique, c’est la conscience, depuis une trentaine d’années, d’un mouvement général de déclin dont les symptômes les plus révélateurs, dans notre imaginaire social, sont la montée du chômage (de 2,5 à plus de 10 %), la violence dans les banlieues, les « affaires politiques », et les remises en cause du système financier. D’où ce paradoxe français et contemporain selon lequel la crise nous apparaît comme un processus lent, en contradiction avec le sens habituel du terme et constitue plutôt un horizon de turbulence sous lequel quelque chose est en cours d’achèvement. Jean Baudrillard va même jusqu’à voir dans la crise une « catastrophe au ralenti[1] ».
Cette manière récurrente et paradoxale de nommer « crise » les effets de turbulence et de complexification de la réalité sociale depuis une bonne trentaine d’années, révèle donc un mode de représentation par lequel la société postmoderne se pense comme la fin d’une histoire et entrée dans l’ « après ». C’est à ce sens que se rallie aussi Michel Maffesoli :
Ce que l’on appelle « la crise » n’est peut-être autre chose que la fin des grandes structurations économiques, politiques ou idéologiques[2].
Mais il s’agit davantage d’une « représentation » de la réalité que de la réalité elle-même car un regard objectif sur cette période montre que la production et que l’enrichissement n’ont pas vraiment cessé de croître dans les sociétés développées. S’il y a crise, c’est donc plutôt dans la répartition des richesses qu’il faut la rechercher et les dysfonctionnements dans ce domaine nous donnent effectivement l’illusion d’un arrêt dans un processus de progrès, une impression de mutation mal maîtrisée, qui expliquent que l’imaginaire social, en dépit des « reprises » et des « embellies », persiste à envisager ce passage d’un siècle à l’autre sur le mode du déclin.
Sans doute cette illusion d’arrêt vient-elle de la fin d’un cycle économique qui offre une parfaite illustration de la modernité triomphante. Il s’agit des Trente glorieuses, ainsi nommées par Jean Fourastié[3] pour qualifier la période de forte expansion et de progrès social qui va de 1950 (effacement des effets négatifs de la seconde guerre mondiale) à 1973 (premier choc pétrolier). Ce qui caractérise cette époque, en effet, c’est un taux continu de croissance économique qui s’établit autour de 5 %, une forte productivité qui autorise un pouvoir d’achat en hausse constante, une situation de plein emploi (le taux de chômage se situe, en France, entre 1,6 et 1,9 % et les entreprises du secteur automobile doivent faire appel à la main d’œuvre immigrée). Ce miracle économique, explicable en partie par la reconstruction avec l’argent du plan Marshall et de la dette allemande, dans un contexte inflationniste qui favorise l’investissement, marque l’entrée dans l’ère de la consommation et s’accompagne d’un progrès social irrécusable. L’équipement des ménages ; le progrès de la science et de la technique dans le domaine des transports, de la médecine, de la communication ; la libération sexuelle avec la légalisation de la contraception et de l’IVG ; la démocratisation des loisirs et la généralisation du temps libre ; laissent croire à l’irréversibilité du progrès…Et la contestation de mai 68, entre révolution gauchiste et fête collective, marque l’apogée de cette dynamique moderniste…
Notons qu’à l’extérieur des frontières, l’équilibre mondial fait reculer le souvenir des régressions totalitaires. Appuyé sur le partage de Yalta, l’ordre, qui résulte de la logique binaire de l’affrontement des blocs, repose sur l’équivalence du potentiel destructeur entre les forces de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie. La décolonisation qui met en œuvre le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » marque une avancée humaniste du droit international, tandis que l’ONU, en privilégiant le dialogue et la négociation, canalise les conflits et étend sur l’occident son fameux « Lac de Paix ». Enfin, dans le domaine des arts, l’esprit d’avant-garde domine avec des expériences aussi variées que Support-Surface, Tel Quel, le Nouveau Roman, le Théâtre d’avant-garde, la Nouvelle critique, la Nouvelle vague…L’impression d’avancée est tellement forte que le coup d’arrêt du premier choc pétrolier, en 1973, aggravé par le second en 1979, fait ressentir les mutations qui s’annoncent comme une véritable entrée dans la crise.
Alain Touraine qui analyse cette crise de la modernité[4] en termes de « décomposition », en rejette la responsabilité sur la réduction du rationalisme libérateur issu du siècle des Lumières en rationalité instrumentale, dont la technique, dépouillée de tout environnement humaniste devient l’ultime résidu. Pour lui, la décomposition de la société moderne s’effectue sous la pression de quatre facteurs essentiels qui préparent la voie au néo-libéralisme. Les deux premiers affectent directement la notion de sujet. En effet, l’émergence du principe de plaisir fait du sujet social un « être de désir » replié sur la sphère narcissique du moi, tandis que l’économie de la consommation le livre, passif, aux manipulations du marché et du marketing publicitaire. Les deux autres facteurs sont d’ordre collectif. Le premier concerne la mutation des entreprises. Pour répondre aux besoins du marché, les unités de production, base du système capitaliste, abandonnent la configuration hiérarchisée qui donnait sens à la « lutte des classes », pour un modèle organisationnel où le principe de rationalité fait place à une stratégie d’entreprise. Dès lors, l’adaptabilité, la flexibilité et la complexité deviennent la règle pour répondre aux mouvements aléatoires du marché. Et une « organisation faible », orientée de moins en moins vers la production et de plus en plus vers les stratégies de communication (comme les « start-up » des réseaux virtuels), remplace l’ «organisation forte » et centralisée de l’entreprise moderne. D’où le glissement vers une société post-industrielle ou néo-libérale ouverte à la mobilité et à l’aléatoire :
Cette conception, si on l’élargit de l’entreprise à l’ensemble de la société, amène à dire que nous ne vivons plus dans une société industrielle dominée par des conflits sociaux centraux, mais dans un flux incessants de changements[5].
Une telle économie, fondée sur les services et le tertiaire, avec l’hyper-développement de l’informatique et une nouvelle organisation du travail, implique, selon les analyses du sociologue américain, Daniel Bell[6], la disparition des rapports sociaux traditionnels dans l’entreprise pour un management qui favorise les stratégies individuelle de promotion : fin de la « lutte des classes »…Enfin, un dernier facteur d’éclatement de la modernité s’attaque à la nature même des états. Le renouveau du sentiment identitaire et l’impératif d’indépendance nationale, altèrent le concept de nation, « forme politique de la modernité »[7], au point que la dissociation entre la volonté rationnelle de modernisation économique et les désirs d’une conscience nationale fanatisée, précipite le déclin de la conception moderne de l’état, ouvrant la porte aux régressions nationalistes et intégristes.
Dans un ouvrage intitulé L’Après libéralisme[8] l’essayiste américain Immanuel Wallerstein explique que le libéralisme qui se constitue avec la révolution de 1789, s’affirme d’abord contre le conservatisme, par son caractère progressiste, puis contre le marxisme, par son idéal réformiste, pour connaître son apogée, avec l’ hégémonie américaine, entre 1945 et 1968. Or, les valeurs de l’idéologie libérale attachée à un développement social rationnel, progressif et continuel, sont celles de la modernité avec laquelle elle se confond :
Les libéraux plaçaient leur foi dans l’une des prémisses clés de la pensée des Lumières : la pensée rationnelle et l’action raisonnable vont mener l’humanité sur la voie du salut, c’est-à-dire du progrès[9].
Le suffrage universel (et sa forme internationale : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes) ainsi que l’Etat-providence (et sa variante élargie : l’aide au développement des peuples du tiers-monde), seront les modes de prises en charge des couches défavorisées (les « classes dangereuses ») par l’idéologie libérale, au moyen d’une redistribution mesurée de la plus-value qui ne menace en rien l’accumulation du Capital.
La chute du Mur de Berlin, en 1989, précipite la fin du libéralisme comme « géoculture du système-monde moderne », et signale, pour Wallerstein, un moment aigu de la Crise qui s’amorce avec la contestation internationale de 1968 :
Je suis d’avis, pour ma part, que l’idéologie du libéralisme en tant que projet politique opérationnel a aujourd’hui largement atteint sa date limite, et qu’elle est en train d’imploser sous l’effet de la crise structurelle de l’économie-monde capitaliste[10].
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’effondrement du bloc communiste devient donc, dans cette perspective, une conséquence majeure de l’affaiblissement du libéralisme, qui commence dès 1968. En effet, le consensus qui rapproche implicitement conservateurs-libéraux et socialistes-libéraux, autour d’une plate forme commune, se trouve fortement mis en cause par la contestation gauchiste et anti-libérale de 68.
Depuis 1989, nous assistons donc, avec la fin du libéralisme, à la désintégration de la modernité, de sorte que l’extrême contemporain se présente bien comme une période de transition ou de « bifurcation majeure »- ce que j’ai appelé moi-même un seuil – que nous avons du mal à nous représenter et dont l’issue reste imprévisible.
Les causes de cet affaiblissement menant à la désintégration se trouvent dans les contradictions du système libéral que la crise a fait apparaître au grand jour, la principale de ces contradictions étant la disjonction, depuis la révolution française de 89, entre la modernité « de modernisation technologique » et la « modernité de libération ». C’est cet écart, toujours plus grand, entre les sphères économiques et sociales, qui révèle la vraie trahison des Lumières, ce qui explique le soin avec lequel l’idéologie libérale s’efforcera de brouiller cette réalité discordante dans son programme de réformisme rationnel :
Une des façons de résumer la pensée des Lumières serait peut-être de dire qu’elle s’enracinait profondément dans la croyance que la modernité de modernisation technologique et la modernité de libération étaient une et même[11].
L’implosion de la modernité dans la crise n’est donc que la conséquence du dévoiement précoce du projet moderne dans l’idéologie libérale qui subsume, autour d’un centre réformiste, pris dans ses contradictions, les néo-conservateurs et la nouvelle gauche, d’où la désaffection de plus en plus grande à l’égard des partis traditionnels. Car l’une des tares essentielles du système libéral, derrière le discours des Droits de l’Homme qui lui sert de brouillage, est sa profonde inégalité, mise en relief par la crise dont on peut évoquer de la manière suivante les manifestations les plus visibles.
La modernité technologique, qui se traduit par le tout-informatique et la délocalisation des entreprises à forte main-d’œuvre, a marginalisé une part importante de la population et engendré une nouvelle pauvreté que l’état libéral parvient de moins en moins à juguler, de même qu’il avoue son impuissance, face au cynisme du système, comme l’a montré, par exemple la fermeture par Renault de l’usine belge de Vilvorde, en 1997 et les délocalisations massives dans le secteur de l’automobile, du textile, du médicament… Par contre l’augmentation des profits dans les gains de productivité et les opérations boursières élargit le fossé entre une classe dirigeante de plus en plus restreinte et de plus en plus riche et la classe moyenne sur laquelle s’exerce une fiscalité intolérable permettant de financer le chômage (Assedic, RSA…) Ce fossé se retrouve entre les pays et du Nord et ceux du Sud, ce qui provoque une pression accrue du phénomène migratoire. Or, contre le principe même des Droits de l’Homme, dont celui de libre circulation, les états libéraux, qui se ferment aux pays du Sud (ou de l’Est), engendrent une immigration clandestine dont la vulnérabilité ajoute aux turbulences du sous-prolétariat des banlieues.
Cette crise de la modernité s’accélère et s’approfondit au cours de la première décennie du 21e siècle, avec la crise financière qui débute aux Etats-Unis par le gonflement de la bulle immobilière favorisé par les subprimes, ces prêts à taux variables dont le relèvement de 2 à près de 6%, va entraîner une faillite massive des ménages et des vagues d’expropriations. A partir de 2006, cet éclatement des bulles spéculatives liées aux prêts immobiliers à risque entraîne la faillite des organismes de prêts hypothécaires ainsi qu’ un assèchement de la liquidité sur les marchés dont la conséquence est la mise en difficulté du secteur bancaire lui-même, non seulement aux USA mais dans la plupart des pays d’Europe. Malgré l’intervention des banques centrales, la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre 2008, le rachat par le gouvernement britannique de la banque Northern Rock et le prêt en France de 3 milliards d’euros destinés à soutenir le secteur bancaire, révèlent la profondeur de la crise, en même temps que les scandales liés aux activités des « traders » mettent en évidence le dévoiement du système bancaire et la course aux profits rapides liés à la spéculation. La perte de confiance des investisseurs se traduit par une baisse des cours de la bourse et par un début de récession aux Etats-Unis bientôt élargie à l’Europe où crise financière et crise monétaire ébranlent l’euro, provoquent la faillite de la Grèce et la mise en difficulté d’états comme l’Espagne, le Portugal, l’Italie et bientôt la France.
Il faut ajouter à ce contexte économique de crise de la répartition, la régression morale qui affaiblit la crédibilité du système (état, partis, syndicats) et tend à transformer la société en jungle où tout peut se réduire à une valeur marchande. Les « Affaires », après avoir touché l’Italie, l’Allemagne, s’étendent à l’ensemble de la vie politique française, témoignant ainsi de l’effondrement de la morale comme système globalisant, avec comme conséquence, sa fragmentation en éthiques multiples (de l’éthique de l’entreprise à la bioéthique). C’est ce transfert d’une méta-morale assurant la cohésion de la société civile dans le projet moderne, vers des « éthiques locales », qu’A. Etchegoyen évoque dans son essai : La Valse des éthiques[12]. C’est également ce qui explique le glissement vers l’intégrisme de l’islam des banlieues et la porosité entre la délinquance et le nouveau « djihadisme ». Mais l’affaiblissement de la conscience morale apparaît encore dans la médiatisation du phénomène de Bienfaisance qui mêle à travers des opérations de Charity-Business, des valeurs inconciliables : marketing et générosité, séduction et solidarité, notoriété et anonymat…
Ce Crépuscule du devoir qui marque l’entrée dans un « postmoralisme »[13] recoupe le cynisme économique du Capital dans la crise écologique sans précédent que nous annonce Wallerstein, lorsque la toxicité de l’activité industrielle rendra urgente et indispensable la remise en état de la biosphère polluée dans ses océans (les déchets nucléaires et pétroliers), ses forêts (le déboisement), son sol cultivable (nitrates, pesticides, OGM) et jusque dans l’air que nous respirons (les poussières, fumées, gaz, sans parler du trou de la couche d’ozone)…et lorsque le réchauffement climatique rendra véritablement indispensable ces mesures d’urgence que les états industrialisés tardent à prendre. Car le désastre écologique est sans doute l’aspect le plus inquiétant de cet horizon turbulent sous lequel nous vivons.
Un autre aspect de la crise est sans doute l’apparition du SIDA, comme pandémie qui mêle à l’érotisme la menace mortelle du virus. Après la libération sexuelle des années 60, le risque sidaïque peut apparaître comme un nouveau symptôme de régression, obligeant à des pratiques contraignantes dans un domaine où la permissivité sociale ne semblait plus avoir de limite.
Enfin, avec la chute du mur de Berlin et l’effondrement du communisme à l’Est, nous sommes entrés dans une ère de turbulence géopolitique. En effet, la suppression du principe de rétroactivité dans l’affrontement binaire entre les Blocs, remplace une situation d’équilibre (les accords de Yalta et le « rideau de fer ») par un chaos qui oppose des nationalismes suractivés par l’idéologie religieuse, dans une agitation décentrée où triomphe l’irrationnel, le flou, l’aléatoire, l’imprévisible, ce qui fait dire à Alain Minc :
Faudra-t-il encore longtemps aux Européens pour comprendre qu’ils ont troqué un monde avec menace mais sans risque, pour un univers sans menace mais avec risques[14].
Si ses observations pouvaient s’appuyer sur la Guerre du Golfe, en 1991, l’éclatement de la Yougoslavie, les génocides africains, les massacres algériens, le soulèvement tchétchène, la guerre contre les Serbes, la montée d’Al Qaïda avec les attentats du 11 septembre 2001, l’intervention en Afghanistan et la seconde guerre du Golfe, ainsi que les « printemps arabes » ont donné depuis une résonance catastrophique à l’effondrement du mur et à la fin de la « guerre froide », avec ce vide laissé par l’effacement du communisme où s’engouffrent toutes les régressions intégristes et autres fantasmes identitaires . Ainsi, cette déstabilisation de l’ordre mondial, en nous ramenant des Temps modernes (la revue de Jean-Paul Sartre) au Nouveau Moyen-âge prédit par Alain Minc avec « le retour des crises, des secousses, des spasmes comme décor de notre quotidien »[15], confirme l’analyse de Wallerstein qui fait de l’année 1989 la fin de la modernité sous la forme du libéralisme.
C’est donc la crise qui marque l’horizon de notre époque et quelle qu’en soit l’analyse qu’on peut en faire, au plan théorique, ses manifestations les plus évidentes s’inscrivent dans l’imaginaire social, sur le mode de la désillusion. Ce constat de désintégration de la modernité sur lequel s’accordent Touraine et Wallerstein peut donner lieu à des interprétations légèrement différentes. Pour Alain Touraine qui reste dans le cadre de la gauche française, le libéralisme est responsable de l’échec de la modernité mais, pour éviter l’ornière d’un néo-libéralisme post-industriel, il en appelle à une nouvelle modernité qui puisse construire une complémentarité entre la rationalité et le sujet, entre la raison technologique et le progrès social.
Immanuel Wallerstein, nourri par l’expérience américaine, fait du libéralisme le point commun des trois idéologies qui se partagent le champ politique (le conservatisme, le centrisme, le socialisme). Dès lors « l’après libéralisme » ne peut relever d’aucune de ces catégories et le « système-monde » qui sortira de la crise est à réinventer. D’où le sens qu’il assigne au postmodernisme, comme retour à une « vraie modernité » :
C’est un des modes du rejet de la modernité de la modernisation technologique en faveur d’un retour vers la modernité de libération. [16]
Quoi qu’il en soit, ce que Touraine et Wallerstein, l’un comme l’autre, espèrent de l’après-libéralisme, c’est plus de démocratie pour éviter de retomber dans les inégalités du système-monde moderne. On peut appeler ce monde à inventer : néo-moderne et en rêver l’utopie…cet essai reste en deça et se propose d’envisager le postmoderne comme crise de la modernité.
28 commentaires
Peux-tu m'expliquer?
Il semble que tu portes une certaine attention -voire une attention certaine - aux propos de M. Gontard.
Aurais-tu oubliér qu'il fait partie de cette lie du peuple: les ENSEIGNANTS.
Que t'arrive-t-il? Nous referais-tu le coup du tire-bouchon: contre pendant des années, tu devins son farouche défenseur en tant que candidat aux cantonales pour rejoindre tes positions initiales sitôt la déroute encaissée?
Auquel cas M. Gontard peut s'attendre à te retrouver parmi ses opposants dès le début avril! On parie?
Comme d'habitude il semble que le sens de mon blog t'échappe ! 0 sur 20 pour la compréhension...
Peut-être, mais à toi 0/20 pour l'ortograf.
Et comment comprendre ta conclusion (en gras pour l'insistance)?
très attaché comme toi à la transparence, je suis étonné, qu'il ne soit pas possible aujourd'hui de télécharger le document sur le site de la Mairie !
Un point, c'est tout !
Connaissez vous l'histoire du savant et du fou qui veulent traverser une rivière dangereuse en passant par un pont en ruine. L'ai-je lui dans un commentaire de votre site ou ailleurs, je ne sais plus
Pendant que le savant assis sur la rive observe, calcule, suppute, le fou traverse et le pont casse derrière lui
J'en reviens au texte que vous admirez, c'est un texte chiant, d'érudit certainement, typique du savant, mais là il est évident que ce n'est pas un savant en économie mais en littérature et vraiment, ce n'est pas ça dont on a besoin.
Ce n'est même pas un texte d'économiste et il n'apporte aucune solution, est écrit dans un lanque intellectuelle qui n'est pas du tout celle d'un homme d'action.
Ce monsieur a-t-il l'intention de pontifier ainsi pendant les conseils municipaux s'il est élu. Auquel cas, si vous y assistez, votre femme pourra continuer à dormir sur votre épaule comme elle a l'habitude de le faire à St Pierre.
Mais vous aimez tellement pontifier vous-même, ça ne m'étonne pas que vous aimiez cet essai qui " reste en deça et se propose d’envisager le postmoderne comme crise de la modernité."
tout un programme. !
Moi je préfère voter, et je voterai pour lui, pour un homme qui a su maintenir et faire prospérer son entreprise
Votez Hilliet et sa liste !!!!
Mari de connie je ne pense pas que monsieur Gontard soit un savant en littérature.On le saurait depuis longtemps.
Son essai "Ecrire la crise" est uniquement un travail de chercheur et toutes les références données exigeraient pour un seul homme une vie entière de lecture à raison de 18h/jour et à condition de savoir où chercher.
Je suis une vieille amie d'un autre universitaire de la presqu'ile qui s'entoure d'étudiants-collaborateurs.Lui a l'honnêteté de cosigner ses ouvrages accessibles à mes très vieilles méninges.
Monsieur Gontard a-t-il quelques fois fait la même démarche à la sortie de ses écrits ésotériques?
Monsieur vous avez la chance de voter à Quiberon.J'aurais fait le même choix que vous car monsieur Hilliet et son frère et maintenant madame Caroline Hilliet-Lebranchu ont fait et continue à le faire de la Belle-Iloise une usine exemplaire et donnent une belle image de la presqu'ile dans l'hexagone et beaucoup plus loin.
Je déplore la campagne sournoise montée contre cette famille surtout lorsqu'elle émane de professions libérales qui laissent entendre qu'elle serait un nid d'esclavagistes!
Avec plus de 300 employés cette usine doit avoir un CE et donc un comité hygiène et sécurité garant de la sécurité du personnel et de sa bonne santé.
Monsieur Hennel déplore que la liste Gontard renferme des écologistes.Si c'est le cas,pense-t-il que écologistes et promoteurs puissent faire bon ménage à la Mairie?
Finalement je préfère être électrice à Plouha plutôt qu'à Quiberon ou Saint-Pierre où le foncier entraine beaucoup d'opérations douteuses voire mafieuses.
Comme il ne faut pas mourrir idiot et que je me demandais qui étaient Touraine et Wallerstein, j'ai fait une petite recherche google et j'ai donc ainsi regardé le parcours de ces 2 messieurs qui n'étainet ni des économistes, ni des capitaines d'industrie, ni des entrepreurs innovants mais des sociologues :
Né à New York, Wallerstein fait ses études à l'université Columbia, à New York, où il obtient une licence en 1951, une maîtrise en 1954 et un doctorat en philosophie en 1959. Il travaille ensuite comme maître de conférences jusqu'en 1971, date à laquelle il devient professeur de sociologie à l'Université McGill à Montréal. À partir de 1976, il travailla comme professeur de sociologie à l’Université de Binghamton (SUNY), jusqu’à sa retraite en 1999. Il travailla en outre comme directeur du centre Fernand Braudel pour l’Étude de l’Économie, des Systèmes historiques et des Civilisations. Wallerstein occupa plusieurs postes de professeur honoraire d’université dans plusieurs pays, reçut de nombreuses récompenses et occupa par intermittence le poste de Directeur d'études associé à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il fut également le président de l’Association internationale de sociologie entre 1994 et 1998.
Quant à Alain Touraine né le 3 août 1925 à Hermanville-sur-Mer (Calvados), c'est un sociologue français de l'action sociale et des nouveaux mouvements sociaux. malgré une petite expérience dans les mines dans sa jeunesse pour savoir ce qu'est le travail il s'est ensuite lancé dans des étude littéraire et la recherche en sociologie son "oeuvre" est oorientée vers une réflexion sur l'industrie, le travail et la conscience ouvrière.
C'est à dire que ces messieurs cherchent a expliquer le déroulement des choses APRES qu'elles aient eu lieu. Ils en tirent ensuite des schémas qui se révèlent en général démentis par les évènements suivants alors ils continuent à observer la crise et ceux qui en souffrent......
Je ne vois pas très bien à quoi ça peut servir pour Quiberon.
Pour l'usine de la famille Hilliet j'y ai travaillé pendant mes vacances scolaires lorsque j'étais étudiant. Le travail était dur, il y avait des cadences à respecter mais j'ai fait d'autre jobs d'étudiants en usine et dans la restauration et je peux assurer que la belle iloise serait mon meilleur souvenir s'il n'y avait pas eu l'odeur tenace de poisson. Je suis admiratif de la façon dont ils se maintiennent car, par exemple, ils ont su rebondir lorsqu'on leur a mis des batons dans les roues lorsqu'ils ont dû se moderniser.
merci à google et wikipedia
Nous aussi dans la famille nous voterons pour Bernard Hilliet. Il a prouvé ses capacités en développant l'affaire que son père lui a transmise. En plus d'être modeste, il a toujours été proche de son personnel. J'ai aussi travaillé en été dans l'usine, et même si le travail était parfois odorant, j'y ai rencontré un bon esprit que je ne trouve certainement pas ici dans cette mairie où s'agitent par derrière des personnages infects.
Il faut jeter cette équipe municipale à la jaille. Ils auront fait beaucoup de mal à Quiberon. Où est l'époque de Carbillet et de Desmas?
Belz avait été adjoint de monsieur
Desmas, c'est grace à ça qu'il a été élu la première fois. mais ce n'est pas du tout la même mentalité Il étai bien bien différent de maintenant
Si vous aviez lu attentivement la lettre n°2 de Bernard Hilliet, vous auriez decouvert qu'il va y avoir un flicage généralisé de Quiberon avec extension des pouvoirs de police pour surveiller la population. Les risques de dérive sont flagrants : video surveillance, plus de policiers municipaux à tout surveiller et tout contrôler... La derive fascisante est potentielle! C'est normal car c'est la culture d'un des colistiers qui etait garde chiourme en chef.
Moi je ne veux pas que Quiberon devienne une prison... je prefère un intellectuel qui a des idées c'est bien plus efficace qu'un flic refoulé!
il y a énormément de braquages, cambriolages et incivilités. Moi ça ne me dérange pas qu'on me fime dehors car je ne fais pas de trucs illégaux
julien souvent les délinquants se trouvent là où d'honnêtes citoyens souvent modestes ne l'auraient jamais imaginé.S'il existe des caméras de vidéo surveillance mobiles je suis d'accord.Nous pourrions ainsi voir d'étranges pratiques:travail au noir,emprunts de véhicules et de matériel,livraison de matériaux et de terre végétale,bitumage etc..
Je pense que vous me comprenez.
Comme beaucoup ici je déplore la disparition de l'esprit de service qui caractérisaient ces deux maires que l'on aimait beaucoup. Je regrette que M. Desmas ait laissé l'investiture à Belz qui s'est servi de lui et de sa bonté pour le devenir. Ces deux maires habitaient Quiberon et étaient facilement recontrables soit dans leurs boutiques, ou dans la rue, ou ailleurs. Belz n'habite pas à Quiberon depuis le debut. Carbillet et Desmas on les trouvait facilement et ils s'occupaient très bien des affaires Quiberonnaises. Belz ne s'est jamais intéressé à la population de Quiberon il ne rencontre pas les gens dans la rue. il a toujours fait semblant de s'interesser alors qu'en réalité il s'en fichait. Ce qu'il a fait ici c'est finalement negatif. Tout devient moche. en plus il a choisi des incapables qui ne comprennent rien aux affaires et qui restent entre eux.On voit aussi à la mairie qu'il y a des chapelles d'intérets particuliers. Tout le monde commande tout le monde et en realité tout le monde fait ce qu'il veut et surtout du gaspillage; il est temps qu'un nouveau maire et son équipe reprennent les affaires.
Cayenne: qu'est ce que vous insinuez? Il n'y a pas de délinquance par ici, cela se saurait. d'ailleurs les journaux n'en parlent pas.
Cayenne: qu'est ce que vous insinuez? Il n'y a pas de délinquance par ici, cela se saurait. d'ailleurs les journaux n'en parlent pas.
Julien,dans votre réponse ironique,je crois déceler une analyse identique à la mienne.
Nous pourrions confronter nos points de vue dans un lieu neutre et amical.Pourquoi pas dans un "static-home" installé dans un jardin maintenant bien ombragé du côté du Parco ou autrement au bord d'une piscine du côté du Mané?
Je ne crois pas que notre rencontre figurerait dans la presse locale tant elle est acquise à la cause du pouvoir en place!
Pour preuve:
-1 article nous apprend que 95% des messages concernant les travaux Verdun,Varquez et Brétinio inscrits dans le cahier de doléances sont élogieux.Qu'en penser lorsque les pages de ce fameux cahier ne sont pas numérotées et donc arrachables?
-un 2éme article,avec 5 visiteurs en photo (2 étrangers et 3 touristes Français)qui vantent la beauté des travaux.Qu'ont-ils gagné,sûrement pas un bain de minuit à Conguel?
Ce qui est grave,c'est que ces articles de presse influencent les vieux Quiberonnais qui ne sortent plus beaucoup.Peut-être qu'avant les élections un ou plusieurs cars les mèneront rue de Verdun voir les merveilles avec une petite collation à la clef et une explication des élus?
JR,vous regrettez messieurs Carbillet et Desmas.Ces 2 notables,toujours accessibles et toujours à l'écoute n'avaient qu'un but:Servir Quiberon, ses habitants et ses visiteurs.Ils étaient épaulés par des adjoints et des conseillers élus à la proportionnelle qui n'hésitaient pas à démissionner lorsque des décisions dictées par Paris étaient contraire à l'idée qu'ils se faisaient de la justice.Nous en sommes loin aujourd'hui!
Quiberon est à reprendre en main.
Sur les 4,voire 5 ou 6 listes il faudra bien choisir.
Des décisions importantes seront à prendre dès le lendemain des résultats:audits divers,récupération de notre patrimoine maritime et terrestre,même justice pour tous,fin du clientélisme et népotisme etc...
JR et mari de connie,je suis d'accord avec vous à 100%.
Moi et ma famille voteront pour monsieur Hilliet sans hésitation.Je pousserai même le vice à armer mon camping-car pour conduire mes vieux parents et vieux voisins aux bureaux de vote avec tour de la presqu'ile en prime et champagne dans le frigo.
Travaillant dans le privé,je reconnais la volonté et l'esprit visionnaire de ce monsieur.Ce qu'il a fait de son usine,il le fera pour Quiberon.Vu l'état de la France,je préfére un chef d'entreprise à tout autre personne issue du public.
Loin de le jalouser,je le prends pour modèle.Son implication dans AGIR est remarquable.Je pense qu'il a su s'entourer des bonnes personnes pour mener à bien son challenge qui est avant tout le notre.
on trouvera toujours des gens qui trouvent que cela fait propre et net et d'ailleurs heureusement que c'est propre et net avec les millions dépensés (12 millions prévus mais j'aimerais bien voir la facture finale car on murmure à la mairie que le budget est largement dépassé)
La rénovation était nécéssaire mais la place du marché est devenue un trou à courants d'air, une esplanade sans âme de plusieurs hectares, presque aussi grande que le Trocadero ce qui est ridicule pour une si petite bourgade à la surface totale minuscule , cela me fait penser à l'espace de l'arche de la défense. La disparition du jardin de la place hoche est une honte et l'absence d'un sns giratoire est crétin sinon dangereux. le jardin de la mairie n'avait pas besoin d'un escalier diminuant la surface plantée SANS RAMPE et que les personnes à mobilité réduite même sans fauteuil n'emprunteront pas qui fait n'importe comment double emploi avec le petit chemin qui l'agrémentait déja et qu'il fallait seulement rénover. Le plus idiot c'est qu'il y avait aussi un accès transversal sous l'arche et le petit chemin presque en face de la pharmacie. je pense que 3 jonctions Varquez-verdun sur 100m suffisaient largement et que l'escalier est une dépense inutile de l'argent public
Le jardin de brétinio a lui aussi été minéralisé et est orné d'une série de tristes pierres tombales
Et comme les travaux ne plaisent pas à beaucoup d'usagers et que ces messieurs dames de la mairie viennent enfin de réaliser qu'il va y avoir un manque de parking, ils vont asphalter le terrain où il avaient les serres.
Le secretaire de la mairie avait décidé de faire là un parking à étages exploité par veolia.
A cayenne: c'est bizarre quand même ces agissements au parco? Pourtant M. leroux n'a pas autorisé cela? il serait revenu sur sa décision? Et la piscine du Mané? jamais entendu parler? C'est qui de la mairie qui a creusé cette piscine?
Je confirme le projet du parking à etages.
et pour les travaux de Hoche et de Verdun, le budget previsionnel est presque doublé pour que ces travaux soient finis en totalité avant les élections. Il y aura effectivement une grande publicité de faite au niveau de la presse dans le cadre intercommunal. On en discute en bas presque tous les jours. C'est pour cela que les adjoints sont souvent sur les chantiers pour calmer et desamorcer les mecontentements des commercants eet des priverains et pour pousser les ouvrier à aller plus vite. Lesquels ouvriers en rient en faisant des remarques à haute voix en se payant la tête des adjoints dès qu'ils ont tourné le coin de la rue.
JR pourriez vous développer vos allusions à
le projet de parking à étage qui en effet avait été évoqué par un bureau d'étude en réunion publique est-il encore d'actualité ?
Qu'est-ce que cette histoire de piscine ?
A ce jour, combien ont couté les travaux en réalité ?
Oui un parking à étage... en cas de réélection. On a créé un besoin en supprimant des places. il faut maintenant les compenser. Le projet est dans un tiroir
Piscine? creusée là où y avait besoin. C'est comme les reliquats de peinture et de matériaux. rien n'est perdu.
Les travaux? accélérés à coups d'avenants au marché initial et immergés dans d'autres postes.. On n'y verra que du deu.
manifestement après avoir lu le blog de notre hôtecet apresm, votre patron faisait le tour du chantier espérant avoir des félicitations en live! il a du etre décu!
monsieur JR pourquoi ne faites vous pas un dossier même anonyme si vous travaillez à la mairie et que vous avez peur pour votre poste et ne l'envoyez vous pas
a monsieur hilliet et au canard enchainé.
Si vous indiquez bien où chercher les audits trouveront
gg,en général les parkings sont construits et gérés par VINCI,vous savez le papa d'EUROVIA très connue dans le Morbihan surtout depuis la mort de la DDE.
Il me semble que les parkings à étages ne fassent plus l'unanimité en France et que certains en fin de bail sont même détruits : exemple Nantes
Vous parlez de secrétaire de mairie.Je pense que vous voulez dire directeur général des services.Son rôle est de conseiller et de surveiller d'éventuelles dérives du Maire et des membres du conseil municipal et d'en rendre compte à son patron,c'est-à-dire au Préfet.
Je crois qu'il était déjà partie prenante dans le projet de parking de la place de la République en 2011.
Heureusement,la manoeuvre fut découverte à temps car la circulation aurait été kafkaîenne place Hoche et Port-Maria une fois de plus aurait été touché.
Aux différentes interrogations d'intervenants je dirais simplement qu'il y a beaucoup de pierres branlantes et qu'en enlevant la bonne tout l'édifice tombera de lui-même.Ca ne sentira pas la rose!!
on comprend pas pourquoi un fonctionnaire qui agit pour le prefet insiste tant pour faire des parkings ici? Il y a conflit d'intérets. non ca ne sent pas bon.
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