Huitre "bio" ?
11/08/2013
La recherche agro biologique est contestée par les ostréiculteurs traditionnels...
Produire plus vite et mieux, le rêve de tout ostréiculteur ! L'IFREMER comme l'INRA recherchent la meilleure solution à la production traditionnelle de l'huître...
Si les solutions scientifiques en laboratoire sont sur la table, le milieu aquatique "naturel" d'élevage est malheureusement soumis à la "pollution" humaine, avec des pics correspondant à la saison des vacances...
une contradiction de nos communes de bord de mer, qui soutiennent leurs ostréiculteurs et attirent le touriste sur leurs plages...
Dans les grandes orientations du SCOT du Pays d'Auray, cette contradiction est actée, car le "paysan" ostréicole y est cajolé ! Aucune solution technique n'y est proposée, sauf des incantations déraisonnables sur le maintien des "productions primaires".
A la veille des grandes marées de fin août, les interdictions de pêche et de ramassage ont été levées ! à partir d'informations scientifiques de l'IFREMER ! La politique, le laisser faire et l'ignorance sont les fils conducteurs de ces décisions relevant du Préfet et des Maires des communes de la Baie de Quiberon !
A Saint Pierre Quiberon Madame G a dépensé l'année dernière de gros sous pour l'implantation de panneaux à l'entrée des plages ! Mais l'information ne suit pas !
La faute aux vacances, évidemment !
Mortalité des huîtres, l'Ifremer mis en cause par des ostréiculteurs
Le Monde du 9 août 2013
Le monde de l'ostréiculture est divisé : quels risques l'huître triploïde fait-elle peser sur l'environnement, en particulier sur les coquillages nés en mer de façon naturelle ? Cette polémique, attisée par de nouveaux records de mortalité des mollusques, est un problème pour l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), qui a développé le procédé français permettant de concevoir ces huîtres stériles et qui contribue, depuis, à leur production.
En avril 2010, l'association Ostréiculteur traditionnel, qui se bat pour la défense et la valorisation de l'huître née en mer, a déposé un recours devant plusieurs tribunaux administratifs – dont celui de Rennes, qui a accepté sa requête –, pour "développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences".
Les triploïdes dotées de 3 paires de chromosomes sont obtenues par croisement entre des femelles diploïdes (2 paires de chromosomes) et des mâles tétraploïdes (4 paires) que fournit Ifremer.
SUPER-GÉNITEURS
A peine plus d'une centaine de ces super-géniteurs sont envoyés chaque année dans ces écloseries. Ceux-ci reviennent cher – environ 1 000 euros – et il est impératif de les contrôler, car ils risqueraient de stériliser quantité d'huîtres naturelles en quelques générations s'ils étaient libérés dans l'environnement. Chacun d'eux est équipé d'un transcodeur et sa coquille doit obligatoirement être retournée à l'Ifremer.
L'institut réfléchit à la possibilité de transférer cette activité à d'autres acteurs de la filière ostréicole afin de ne plus être accusé d'être à la fois juge et partie. Pour la France, quatrième producteur mondial, il est temps de s'organiser car un autre procédé, chimique, protégé par un brevet américain, va tomber dans le domaine public en 2015. Qui s'en saisira ?
L'organisation Ostréiculteur traditionnel, qui compte 70 adhérents à la tête d'entreprises de toutes tailles et présentes dans les sept bassins de production français, milite en outre pour obtenir un étiquetage obligatoire des deux types d'huîtres. L'examen du projet de loi sur la consommation pourrait constituer une prochaine fenêtre de tir à la rentrée.
Martine Valo
1 commentaire
les ostréiculteurs ont joués avec le feu,certains sans sont mis pleins les poches ,ils en payent les pots cassés,je ne vais pas les plaindre.Je connaissais "ND de la Garde" à Port d"Orange,je ne savais pas qu'il avait une autre Madonne;si quelqu'un peut m'expliquer la chose,j'en serais ravis !
Kenavo
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