La "crise" ? A saint Pierre et ailleurs...
17/06/2013
La Révolution française, selon Marc Gontard, est trahie ! Avec la montée de la consommation, le besoin personnel fait oublier la solidarité, le lien social...
Les écrits de l'Universitaire local arrivent à point nommé, après les explications de François Hollande lors de l'émission "Capital" du 16 juin 2013. A noter que l'audience n'a pas tenu les records de celle des 70 ans de Johnny...
1ère trahison :
La Gauche est aujourd'hui contrainte, malgré les beaux discours, de revenir en arrière sur des mesures emblématiques... Le régime fiscal des plus-values immobilières est l'exemple de la semaine ! En allongeant la durée de détention, le marché immobilier est tombé "dans la pétole" la plus noire !
Madame Duflot, l'écolo pure et dure, lâche 10 points de TVA sur la construction de logements intermédiaires et "Flamby" annonce le retour des 22 années de détention, et moins pour 2014...
2ème trahison :
La durée de cotisation devrait augmenter, rendant ainsi automatiquement obsolète "l'âge légal" de départ en retraite...
3ème trahison
Les emplois "fictifs" sont une fois encore la cause d'une aggravation du chômage de demain ! Le "turbo" est enclenché avec les emplois d'avenir et les contrats de génération, 200 000 postes, financés par l'Etat, c'est à dire les impôts (comme à Saint Pierre Quiberon !)
4ème trahison :
L'accroissement du chômage est la conséquence d'une économie sans croissance ! Les anticipations négatives des entrepreneurs français sont confirmées par la baisse des investissements étrangers en France...
Sur-taxer les revenus, l'épargne, les retraites obligent les acteurs économiques à réduire leurs investissements. L'absence de confiance accentue cette régression !
Parler "équilibre financier" est réducteur ! L'équilibre Epargne-Investissement est "primordial"... deux siècles après la Révolution française, la science économique explique parfaitement les ressorts de la "Crise"...
Livre, la crise vue et expliquée par Marc GontardTélégramme du 17 juin 2013
Le Quiberonnais Marc Gontard, universitaire et professeur de littérature, analyse dans son dernier livre « Ecrire la Crise », la société, l'individu. Une société où la pensée, les sciences et les arts se trouvent affectés par la régression. Ce livre dévoile une crise que l'on a longtemps refusé de voir et ce, bien avant la crise économique actuelle. « Nous sommes le pays qui avons construit la modernité, par nos philosophes, la Révolution française et la République. Mais une modernité trahie. Dans cette évolution moderne, il y a beaucoup d'éléments que l'on peut déplorer. Le développement qui contribue au bonheur de l'homme a souvent donné l'inverse. La bombe atomique en est un triste exemple », explique Marc Gontard. La crise, c'est aussi le déclin de la conscience que l'auteur développe : « Avec la montée de la consommation, le besoin personnel fait oublier la solidarité, le lien social... De nos jours l'individualisme est de mise. Pour exemple, certains politiques élus avec le devoir d'aider la collectivité, trahissent les valeurs morales... »
Société qui change profondément
Un livre où tout se tient, expliquant tous les symptômes des changements de notre société. Marc Gontard d'ailleurs précise : « L'évolution du couple, les fondements et les normes traditionnelles de la famille classique changent profondément. Et pourtant j'ai écrit ce livre avant que ne soit programmé politiquement le mariage gay ! »
Pratique « Ecrire la crise » de Marc Gontard, est disponible dans les librairies de Quiberon et sur internet aux Presses universitaires.
Immobilier, retraites, chômage... Les principales déclarations de François Hollande sur M6
La Tribune.fr du 17 juin 2013
La crise économique
• "Vous croyez que je ne l'ai pas vue, la crise?" a d'emblée répondu François Hollande à Thomas Sotto, journaliste présentateur de l'émission Capital, lui demandant s'il avait pris la mesure de la crise économique que traverse la France.
• "Je l'ai prise cette crise en pleine face pendant la campagne présidentielle, ensuite le vent a soufflé plus fort", a dit François Hollande soulignant que dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement "a pris la mesure" et "a pris les mesures".
• "Ce n'est pas le rythme des réformes qui est jugé trop lent, ce sont les résultats qui tardent", a-t-il aussi assuré.
Les retraites
• Dès lors que nous vivons plus longtemps, notre durée de cotisation doit suivre (...) pour le moyen et long terme" a réaffirmé le chef de l'Etat alors qu'une conférence sociale doit plancher fin juin sur les grandes lignes d'une nouvelle réforme des retraites. François Hollande a toutefois rappelé qu'il se tiendrait à son engagement de campagne de laisser inchangé l'âge légal de départ à la retraite.
• Sur la Conférence sociale des 20 et 21 juin, le président de la République a invité patronat et syndicats de salariés à dire "leurs préférences, leurs interdits, leurs tabous, mais je ne me laisserai pas empêcher, ainsi que le gouvernent de Jean-Marc Ayrault". "Les partenaires sont tout de même clairvoyants - les syndicats sont conscients, tout le monde sait qu'on vit plus longtemps et le patronat sait très bien qu'il faut financer les retraites même s'il faut sans doute changer le mode de prélèvement du financement de la protection sociale".
• Il a promis une loi avant la fin de l'année. "Le gouvernement prendra ses responsabilités à la fin de l'été (...) le texte sera voté en décembre".
Le chômage
• François Hollande a réitéré son objectif d'inverser la courbe du chômage avant la fin de l'année. Il a toutefois admis "qu'il n'y aura pas de réduction durable du chômage sans croissance".
• L'absence actuelle de croissance justifie "les emplois subventionnés", a-t-il fait valoir, en citant les emplois d'avenir, qu'il a décidé d'élargir à "des filières du privé" et les contrats de génération.
• François Hollande a indiqué qu'on comptait aujourd'hui "30.000 emplois d'avenir" et que l'objectif de 100.000 serait atteint en fin d'année. Ces contrats sont destinés aux jeunes pas ou peu diplômés.
• Quant aux contrat de génération, qui conjuguent le maintien d'un senior dans l'emploi et l'embauche d'un jeune, ils devraient atteindre entre 75.000 et 100.000, selon lui.
• Le président de la République s'est engagé aussi à "faire davantage" pour l'apprentissage et pour que "Pôle emploi soit plus efficace".
Immobilier
• Le président veut fluidifier le marché immobilier en raccourcissant le délai d'exonérations des taxes sur les plus-values immobilières. "On n'aura plus besoin d'attendre 30 ans pour être exonéré d'impôt" lors d'une cession immobilière. "On va ramener ça à 22 ans, ce qui était le système précédent, et il y aura même un abattement exceptionnel pour l'année 2014", a-t-il déclaré.
• "Ce que je veux, c'est pas faire un cadeau à des propriétaires. Ce que je veux c'est que ces propriétaires qui veulent céder leur bien, d'autres qui veulent les acheter, puissent le faire, et que les prix baissent", a-t-il expliqué.
Stéphane Richard et Orange
• "Tant que Stéphane Richard peut-être dirigeant de cette entreprise sans qu'il y ait de conséquences de la procédure judiciaire, il restera" a déclaré François Hollande. Le président maintient ainsi le PDG d'Orange dans ses fonctions malgré sa mise en examen dans l'affaire Tapie-Adidas.
• "Si la procédure judiciaire venait à être d'une nature telle qu'il ne puisse pas être dirigeant de l'entreprise, à ce moment là une autre décision serait prise", a-t-il néanmoins précisé.
Les participations de l'Etat
• "Pourquoi pour des entreprises comme (...) France Télécom ou GDF Suez, nous ne vendons pas? Parce que nous considérons que les cours ne sont pas suffisamment élevés", a indiqué François Hollande.
• "Ces recettes exceptionnelles seront affectées à des investissements d'avenir pour les nouvelles technologies, pour l'innovation, pour les entreprises", a précisé le chef de l'Etat.
La liste de Condamin-gerbier
• "Qu'il donne les noms!", a-t-il lancé, interrogé sur les affirmations de Pierre Condamin-Gerbier, ancien cadre de la banque suisse Reyl, témoin dans l'affaire Cahuzac, selon lequel une quinzaines d'hommes politiques, de l'ancien ou de l'actuel gouvernement, auraient des comptes en Suisse.
• "Tout doit être donné et ce monsieur là il est obligé de donner ces informations, je suppose qu'un juge va le convoquer", a-t-il dit. A la question de savoir s'il était inquiet au sujet de cette liste, il a répondu "pas du tout".
• "Je suis pour la transparence et la justice", a-t-il dit. Interrogé sur l'hypothèse d'un nouveau cas d'évasion fiscale au gouvernement, M. Hollande a répondu: "Cela s'est déjà passé (...) il a été écarté du gouvernement", en parlant de Jérôme Cahuzac.
1 commentaire
L'économie une science???OUAF, OUAF, OUAF!
Sais-tu seulement ce que c'est qu'une science?
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