Y-a-t-il un pilote dans l'avion ?
26/03/2013
La "mécanique économique" n'obéit pas forcément au pouvoir politique...
Les" retraités" sont la catégorie sociale, qui ne manifeste pas d'habitude dans la rue...mais leur pouvoir est "électoral", plutôt conservateur... Réduire leur pouvoir d'achat pour "équilibrer" les finances des caisses de retraite complémentaire et de retaite "cadre" est un "non-sens" économique, une mesure récessive de grande ampleur, qui obligera ces agents économiques soit à trouver des revenus supplémentaires, soit à réduire leurs dépenses "taxées"...Le pouvoir politique des retraités risque de devenir plus polémique en 2014, 2015 et 2017...
La réduction "sous la contrainte" du budget des armées envisage de supprimer les effectifs de la Marine... et donc de l'investissement en matériel naval ! DCNS, les anciens arsenaux, seraient les premiers industriels de l'Etat à supprimer massivement des emplois dans des bassins d'emploi, déjà moribonds... Comment supporter l'action politique extérieure de la France sans matériel ? Peut-on compter sur les Américains et les Russes pour transporter rapidement nos chars au Mali ?
Pourquoi la Ville de Vannes est-elle dépendante de la situation de l'économie en général, du marché immobilier en particulier pour boucler une opération, qui a déjà une vingtaine de piges ? Les perspectives nationales et régionales ne permettent plus aujourd'hui de rentabiliser une opération "classique" de rénovation urbaine...
L'activité des agents économiques, qui ont chacun leur autonomie de jugement et de référence, devient un casse-tête "chinois"... qui globalement est en train de "pourrir" progressivement le pouvoir d'achat de nombreuses catégories sociales, du salarié industriel au cadre moyen...
Sans perspective de croissance, les agents acceptent ce mauvais avenir, ou partent ailleurs !
Mobilisation, les retraités dans la rue jeudi
Télégramme du 26 mars 2013
La mobilisation de milliers de retraités, le 11 octobre dernier, n'a reçu aucune réponse du gouvernement. Les organisations de retraités ont donc décidé d'une nouvelle journée nationale de mobilisation, jeudi. Trois sujets sont pointés du doigt par les organisateurs : le pouvoir d'achat, l'accès aux soins et la perte d'autonomie. « En France, la retraite moyenne s'élève à 1.216 €, le gouvernement a annoncé une hausse de celle-ci de 1,3 % en 2013, mais une contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (Casa) vient d'être mise en place. Cette taxe sera de 0,3 %. On peut d'ores et déjà dire que le pouvoir d'achat ne sera pas maintenu », déclarent les organisations syndicales. Elles mettent aussi en avant l'accès aux soins : « C'est de plus en plus difficile d'accéder à une complémentaire santé », avoue Alain Guichard secrétaire général CGT des retraités à Lorient. Concernant la perte d'autonomie, les retraités souhaitent qu'elle soit prise en charge par une branche de la Sécurité sociale, « pour que ce ne soit plus à la charge des familles et des retraités », indique Alain Guichard. Un courrier a été adressé, hier, au président de la République. Une délégation morbihannaise sera reçue en début d'après midi, jeudi, en sous-préfecture de Lorient. Pratique Rassemblement, jeudi,à 10 h 30, sous-préfecture de Lorient.
Frégates, l'État doit honorer sa signature
Télégramme du 25 mars 2013
Vincent Martinot- Lagarde prend les commandes de DCNS Lorient alors que la Défense va devoir se serrer la ceinture. L'ancien directeur du programme Fremm espère ne pas subir les conséquences de ce tour de vis budgétaire. « Mais l'horizon est devenu gris ».
Le tour de vis budgétaire alimente les craintes sur l'avenir de la Défense française. L'un des scénarios avance même l'idée d'une coupe dans la série des frégates multi-missions (Fremm). Redoutez-vous une telle hypothèse ?
Ce n'est pas à DCNS de décider de la posture géostratégique et politique de la France. Beaucoup de scénarios sont en cours de réflexion avec le Livre blanc. Ceci dit, on est convaincu que les enjeux de la maritimisation du monde sont majeurs. La Marine a un rôle décisif à jouer dans le contexte international. Notre espoir est que cette conscience soit partagée. Maintenant, il y a une réalité budgétaire de l'État que l'on ne peut pas ignorer. Seulement, DCNS, en tant qu'industriel, a un contrat ferme de onze frégates multimissions. Si l'État revoit sa position, il y aura une négociation qui sera forcément compliquée car nous sommes dans une logique contractuelle. L'État doit honorer sa signature. On a la chance d'avoir un outil industriel performant (ingénierie, fabrication et production). C'est une chance pour la France que l'on doit préserver. Le programme Fremm a permis de moderniser cet outil - c'est une pépite de l'industrie française - et à l'État d'acquérir les frégates à un prix compétitif. L'horizon est peut-être un peu gris mais nous défendrons nos intérêts.
Le plan de charge des Fremm est-il respecté ?
Oui, le plan charge, avec les douze frégates, court jusqu'à 2022, avec une livraison tous les dix mois. Il n'y a, pour l'heure, aucun retard. On a quatre navires en cours de construction : Normandie (livrable en 2014), Provence, Languedoc et Auvergne. Tout est désormais fabriqué sur le site lorientais. Cette logique de série et de durée nous a permis d'optimiser et de moderniser l'outil de production. Le programme Fremm est l'épine dorsale de DCNS. Notre capacité d'innovation est la clé pour fournir des produits de qualité à la marine française. C'est aussi une des clés de notre développement à l'international. C'est l'ambition du programme Advansea : on a créé l'idée que l'avenir peut s'organiser autour d'un projet fédérateur de recherche et développement. Ses objectifs ? Identifier les capacités de demain pour nos marines comme l'intégration des drones (sous-marins, aériens...), la maîtrise des systèmes d'information, des coûts de l'énergie. On veut associer les laboratoires, des PME... Nous avons une démarche similaire avec les sous-marins, avec comme cible la réalisation du sous-marin nucléaire de troisième génération. Sur les Fremm aussi, le process n'est pas figé avec l'apport de nouvelles innovations. On doit faire face à de nouveaux acteurs comme la Chine ou la Corée qui arrivent sur le marché avec de nouveaux missiles. La menace « missiles » évolue constamment. Alors, on s'adapte en permanence.
DCNS a fait un autre pari industriel avec la construction, sur fonds propres, de l'OPV Gowind (surveillance maritime, lutte contre la piraterie). L'Adroit a été livré à la Marine en octobre 2011. Quel est l'avenir de ce patrouilleur hauturier à l'export ?
L'Adroit est en service, son port d'attache est Toulon. Ce bâtiment a été testé en conditions réelles autour des côtes africaines et notamment au large de la Somalie lors de missions de lutte contre la piraterie. L'OPV témoigne de la volonté de DCNS d'élargir sa gamme de produits de navires de surface (OPV, corvette, Fremm...). Il y a une forte compétition sur ce marché. Nous avons eu des contacts mais pas de contrat ferme. C'est pour cette raison que l'on a combiné nos forces avec les chantiers Piriou (Concarneau) en créant une joint-venture qui devrait être opérationnelle à la fin du premier semestre 2013. On ne cherche pas un effet de volume, par contre, on veut créer des liens avec d'autres marines pour ensuite monter en gamme. C'est, en effet, plus facile de fidéliser un client que d'en conquérir d'autres. Cette stratégie ouvre des marchés. Exemple avec la Malaisie où on a déjà eu des contrats avec des sous-marins. Le design et la conception de systèmes de combat de DCNS ont été, cette fois, retenus par la Malaisie pour les Corvettes. Les discussions se poursuivent sur le périmètre exact des prestations. Mais on est dans une phase active de finalisation.
Peut-on, après Piriou, imaginer un rapprochement similaire avec STX Lanester ?
Aujourd'hui, il n'y a pas de projet établi de façon déterminée. On soutient cette entreprise à travers l'activité des Fremm. On a accueilli des personnels de STX dans le cadre de conventions de mise à disposition. Leurs salariés réalisent une partie de blocs des Fremm. Mais les schémas sont ouverts, il n'y a pas de décision arrêtée.
Que représente votre développement à l'international ?
C'est le premier axe de développement de DCNS. L'an passé, le chiffre d'affaires de DCNS était de 3,9 milliards d'euros, dont 38 % à l'export. Trois ans plus tôt, c'était moins de 2,5 milliards d'euros et 28 % à l'export. On a déjà doublé notre chiffre d'affaires à l'export grâce notamment au contrat avec le Brésil (navire, infrastructure, formation) qui s'est concrétisé à Lorient.
• Propos recueillis par Régis Nescop
Nouvelle Coutume à Vannes, des logements et des bureaux aussi
Télégramme du 26 mars 2013
Deux cents personnes étaient réunies pour la réunion du quartier Centre-Port. L'avenir de l'îlot Nouvelle-Coutume a appelé plusieurs questions des participants.
Les réunions de quartier se suivent mais ne se ressemblent pas. Moins de questions sur la vitesse et l'état de la voirie pour le centre de Vannes, hier soir. En revanche, des interrogations sur la démographie immobilière, le patrimoine urbain, le commerce. Signe qu'entre le centre et les quartiers périphériques, on ne partage pas les mêmes préoccupations. Avec aussi des surprises : ce ne sont pas des sujets qui émaillent les réunions du conseil municipal qui suscitent le plus d'interpellations. Ainsi, le projet de tunnel de Kérino n'a appelé qu'à une seule question, en toute fin de réunion, sur le recours de VPC. « J'ai reçu un recours gracieux auquel je n'ai pas répondu favorablement », a indiqué le maire, David Robo. C'est l'avenir du secteur de la Nouvelle Coutume qui est à retenir de cette réunion. David Robo a rappelé la genèse de ce projet de galerie commerciale de 13.000 m² lancé en 2003, et aussi les longues négociations menées entre Eiffage (l'un des deux opérateurs avec Ségécé) et les 145 propriétaires de l'îlot. Où en est actuellement la situation ? Tous ces compromis passés sont désormais caducs puisque le projet initial a été abandonné. Il s'est maintenant concentré sur la partie appartenante à la ville : l'ancien magasin Champion, le parking et quelques parcelles, que la ville vend 2,8 millions d'euros à Ségécé.
Rue Colonel-Maury à double sens ?
Le projet a aussi un volet immobilier (bureaux et logements), rue Colonel-Maury, qui n'a été que peu évoqué jusqu'à présent. L'affaire est également traitée par Ségécé. Trois opérateurs immobiliers seraient intéressés, a précisé David Robo. Enfin, le parking de l'ex Champion (1.500 m²) sera désaffecté et fermé au public début avril. La décision de déclassement du domaine public sera prise vendredi, en conseil municipal. Reste la pointe de l'îlot vers le Manche Océan. Ce site a vocation à accueillir des commerces et logements. « À quelle échéance ? Je ne peux pas le dire. C'est l'économie qui décide », a précisé David Robo, qui a aussi indiqué que des négociations sont en cours entre propriétaires et opérateurs commerciaux à propos du magasin Lévitan. Par ailleurs, la mairie planche sur une mise en double sens de la rue Colonel-Maury. L'avenir d'un autre site d'importance en centre-ville a aussi été évoqué, celui de la fac de droit qui doit déménager en avril/mai sur le campus de Tohannic. Pour l'instant aucun projet. La priorité en matière de logement est donnée actuellement au secteur Nord Gare.
6 commentaires
Le socialisme sous toutes ses formes à désarmé les esprits, découragé les talents, ruiné le pays... Mais on y est pas encore! Hier les flics sur ordre de socialistes ont gazé des enfants, des personnes agées, des adolescents.
La prochaine fois il n'y aura pas d'enfants....
mais il n'y a pas qu'à Paris qu'il y ades socialistes! On en a aussi par ici sous la main...
Au point où nous ont amené les socialos-fascistes, il faut les laisser continuer pour que le chomage monte, que les economies et les biens soient volés par les socialos cocos pour que les gens comprennent que ces socialo traitres sont des parasites. Un petit coup d'Europe là dessus pour faire comme à Chypre avec bloicage des comptes .Après ce sera la révolte et on apurera le bilan. Encore quelques mois et ce sera bon au train où ca va.
JBH, c'est vraiment là que tu veux nous conduire? A u pays décrit ci-dessus?
JBH, c'est vraiment là que tu veux nous conduire? A u pays décrit ci-dessus?
Que penses-tu du pouvoir d'achat des gens dont le revenu est inférieur à celui du "salarié industriel"?
Ne méritent-ils pas ton intérêt?
à"jean Rohu,et Rasmus ",qui pour redrésser la France,votre ancien Président,mis en Examen,vous me faites rigoler"Sarko revient" ptdr
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