Très haute technologie en Pharmacie ?
21/03/2013
L'introduction de "robots" en Officine, le début de l'automatisation de la "chaîne médicale" !
Comme dans l'industrie, la gestion de stock est en général manuelle et forte consommatrice de temps !
Le picking à la sortie et l'entrée en stock nécessite une organisation rationnelle, dictée essentiellement par les capacités de "mémoire" des opérateurs. A l'image d'une bibliothèque le rangement ne supporte pas la fantaisie.
Aujourd'hui la gestion des ordonnances en pharmacie est entièrement informatisée. Reste bien entendu la partie "délivrance physique" des médicaments, qui pour 80% des officines relève de la marche à pied et du picking manuel...
Le "robot" gère, en liaison avec l'informatique de guichet et l'informatique de commande du robot, la "sortie" des médicaments jusqu'à la préparatrice. Les progrès accomplis depuis 5 ans sont tels, que le travail de 4 préparatrices est possible sans ralentissement !
La gestion "intelligente" du stock est liée à celle du choix des emplacements physiques et des algorithmes de rangement, qui intègrent la notion de vitesse de rotation des médicaments.
La limite technique est bloquante à partir de 900 mouvements à l'heure, soit environ 150 ordonnances à l'heure (un rêve pour un pharmacien ?).
L'automatisation est également facilitée par la généralisation du QR Code depuis le 1er janvier 2012 sur les emballages de médicaments.
L'amortissement annuel d'une "robot" de ce type en officine représente environ le coût annuel d'une "préparatrice", charges comprises.
La "chaîne médicale" n'attend plus que la liaison informatique entre l'ordinateur du médecin et un serveur "inter-pharmacie"... Il fera encore jour demain !
Officine INVESTISSEMENT
L’automatisation en question
Juin 2011
En une dizaine d’années, robots, automates et plus récemment les « robomates » ont déjà investi près de 1 500 officines. À qui s’adressent-ils vraiment, quels sont leurs intérêts respectifs et à quelles conditions ?
Retour sur les fondamentaux.
En matière d’automatisation de l’officine, cinq leaders se disputent le marché : Pharmax, Mekapharm, ARX, Mac4 et Technilab. Un marché encore assez circonscrit puisqu’on estime que moins d’une officine sur dix est automatisée, toutes solutions confondues. Des « grosses » structures la plupart du temps, mais pas toujours. À titre d’exemple, Pharmax a équipé des pharmacies réalisant 1,2 million d’euros de CA et Mekapharm compte parmi ses clients des officines affichant un CA de 700 000 euros. Ce type de machine, qui permet de mieux gérer son stock, procure un gain de temps important. Morosité économique oblige, les ventes ont tendance à marquer le pas pour les solutions les plus onéreuses (robots et robomates) mais pas pour les automates, assure-t-on chez Mekapharm.
AUTOMATES
• Principe
« Les automates représentent la moitié du total des machines vendues, toutes technologies confondues », indique Olivier Resano, directeur commercial chez Mekapharm. Contrairement au robot, il s’agit d’une structure inerte, bien adaptée pour de fortes rotations. Les produits sont stockés dans des canaux inclinés et chaque canal possède un éjecteur actif, permettant une éjection quasi simultanée des produits. « L’automate est vraiment axé sur la productivité », résume Patrice Bouquin, technico-commercial chez Pharmax.
• Avantages
Cette technologie permet une délivrance quasi simultanée de l’ensemble des ordonnances, à une vitesse très supérieure à celle des robots. Le système d’éjecteur par canal permet de délivrer une dizaine de produits en moins de trois secondes, auxquelles s’ajoute le temps de convoyage. « Les plus grosses pharmacies sont équipées d’automates, car c’est la technologie qui apporte le meilleur retour sur investissement. Les pharmacies équipées déclarent un ratio CA/employé supérieur à la moyenne », souligne Olivier Resano. Autre intérêt avancé : le fonctionnement par ordonnance. « L’expérience montre que les pharmaciens ne font pas de conseil au comptoir tant qu’ils n’ont pas l’ordonnance entière, ce qui leur permet notamment d’aborder les problèmes d’interactions. »
• Inconvénients
L’automate nécessite un rangement manuel.
• Prix moyen
Compter environ 40 000 à 70 000 euros pour s’équiper d’un automate. Il faut aussi prévoir le coût de la maintenance, très variable d’un contrat à l’autre (de 200 à 800 euros par mois). À noter : un automate ou un robot peut être financé en crédit-bail, ce financement concernant tous les équipements et matériels neufs.
• À savoir
La complémentarité entre la machine et le logiciel professionnel doit être optimale, particulièrement en ce qui concerne la gestion du stock.
ROBOTS
• Principe
Le robot peut être couplé à un automate. Il s’agit d’un (ou de) bras articulé(s) qui se déplace(nt) en X et en Y pour aller chercher les produits les uns après les autres. Au comptoir, l’ordre est envoyé à chaque ligne validée.
• Avantages
Le robot peut également ranger plus ou moins automatiquement les commandes en back-office, ce qui limite les erreurs de stock.
• Inconvénients
Si technologiquement, il s’agit de la solution la plus évoluée, le bémol est incontestablement sa lenteur, ce système ne délivrant en moyenne qu’une boîte toutes les 12 à 15 secondes, hors temps de convoyage. Dès que plusieurs postes de vente travaillent simultanément, le temps d’attente de la dernière boîte de l’ordonnance est plus aléatoire. « En multipostes, cela peut poser problème, car il est impossible d’envoyer plusieurs demandes de produits en simultané », précise Pascal Bouquin. À noter également : le robot, d’utilisation plus complexe que l’automate, demande davantage de réglages et de suivi.
• Prix moyen
Compter au minimum 100 000 euros, mais tout dépend de la taille de la machine. Les contrats de maintenance sont très variables : certains intègrent les pièces, d’autres non.
• À savoir
« Les pharmaciens qui s’équipent d’un robot raisonnent moins en termes de retour sur investissement que ceux qui optent pour un automate, constate Olivier Resano. Les acheteurs de robots “purs” sont plus âgés, ont moins de contraintes financières. »
ROBOMATES
Deux fabricants ont pour l’instant l’exclusivité de la distribution de robomates en France : Mach4 et Rowa, chacun ayant vendu environ 300 appareils à ce jour.
• Principe
Il s’agit d’un robot sur lequel viennent se greffer des modules additionnels de type automate, permettant de gérer les références à grosse rotation. Les produits sont collectés par un godet qui se déplace en X et en Y et vient se positionner devant chacun des canaux. Cet appareil propose a minima une porte de chargement (où les produits sont déposés après avoir été scannés) ou une option de chargement automatique : l’opérateur déverse le contenu de sa caisse dans la zone prévue à cet effet.
• Avantages
Les boîtes sont automatiquement séparées, identifiées, orientées et rangées par le robot. Ce dernier remplit aussi automatiquement les canaux, optimise et sécurise les phases de chargement, permet de délivrer les produits à faible rotation, inventorie le stock, assure une gestion des réserves. Le robot s’occupant des produits à faible rotation, il est possible d’automatiser la quasi-intégralité du stock des spécialités tout en conservant la vitesse de l’automate. Côté délivrance, la productivité est encore accrue par rapport à celle d’un automate.
• Inconvénients
Un coût et une maintenance plus élevés.
• Prix moyen
Sans chargeur automatique, compter environ 125 000 euros. Avec chargeur, le prix atteint les 150 000 euros. Chez Mach4, le coût de la maintenance est compris entre 400 et 550 euros par mois.
• À savoir
Au principe du « boîte par boîte » a succédé le multipicking. « En un seul mouvement, le robot rapporte trois boîtes, ce qui ouvre de nouvelles perspectives en vitesse de chargement à la délivrance », explique Bertrand Juchs, directeur général de Mach4. Par ailleurs, le multipicking a permis d’accroître énormément les capacités de stockage dans un même espace.
Fanny Rey
Datamatrix, l’enquête
L’entrée en vigueur du codage Datamatrix le 1er janvier 2013 impactant plus particulièrement les pharmaciens équipés de robots et d’automates, la FSPF a mené fin mars une enquête auprès des pharmacies « automatisées ». Voici les principaux enseignements des 137 réponses recueillies :
– sans surprise, les marques les plus représentées sont Arx Rowa (25 %), Apoteka (28 %) et Technilab (15 %) ;
– près des deux tiers (62 %) des titulaires interrogés se sont équipés récemment, entre 2005 et 2010 ;
– la quasi-totalité d’entre eux (96 %) ont souscrit un contrat de maintenance, dont le montant est inférieur à 600 euros dans 60 % des cas ;
– dans 58 % des cas, le fournisseur a proposé un passage au lecteur du code Datamatrix, proposant dans la moitié des cas du matériel complémentaire, notamment un lecteur (47 %), un ordinateur (32 %) ou un logiciel (31 %) ;
– dans 54 % des cas, le devis proposé s’élève à plus de 3 000 euros ; dans 25 % des cas, à moins de 500 euros
Rowa Vmax – das kompakte Kommissioniersystem für höchste Kapazität
Rowa Vmax ist das intelligente Kommissioniersystem für moderne Apotheken. Er überzeugt vor allem durch folgende Eigenschaften:
• Beeindruckende Kapazität
Ein Vmax mit einer Grundfläche von 6 m² ersetzt 22 Schubsäulen. mehr...
• Maximale Geschwindigkeiten
Auslagerung einer oder mehrerer Packungen in wenigen Sekunden; Einlagerung von bis zu 900 Packungen/Stunde. mehr...
• Neuartige Greifertechnologie
Der Greifer kann bis zu acht Packungen auf einmal transportieren. Ein zweiter Greifer ist optional. mehr...
• Hohe Flexibilität
3 bis 15 Meter lang, 1,30 und 1,60 Meter breit, verschiedene Höhen - für die kleinste Apotheke oder das Großklinikum. mehr...
• Garantierte Qualität und Zuverlässigkeit
TÜV und GS zertifiziert. mehr...
• Bewiesene Praxistauglichkeit
Realbeispiele zur Nutzung von Rowa Vmax. mehr...
Geschwindigkeit und Präzision:
Der patentierte V-Greifer
Rowa Vmax arbeitet schnell und präzise. Dank HD-Multi-Picking® können bis zu acht Packungen gleichzeitig bewegt werden – sowohl bei der Einlagerung als auch bei der Auslagerung.
Mit Einlagerungsgeschwindigkeiten von bis zu 900 Packungen/Stunde und einem Auslagerungstempo von nur 8 bis 12 Sekunden beschleunigt Rowa Vmax das Warenlagermanagement um ein Vielfaches. Dank patentierter, intelligenter Einlagerungssteuerung sind auch neu eingelagerte Packungen direkt für den Verkauf verfügbar.
Optional kann Rowa Vmax mit einem zweiten Greifer ausgestattet werden. Beide Greifer haben dann Zugriff auf das gesamte Sortiment. Damit kann die Geschwindigkeit des Systems weiter gesteigert und jede Sortimentsstruktur abgedeckt werden.
Dabei ist Rowa Vmax extrem leise: Mit einem mittleren Schalldruckpegel Lp,m von 48,3 dB(A) ist das System so flüsterleise wie ein guter Geschirrspüler.
4 commentaires
Tu n'aurais pas un mot français pour remplacer "picking"? Ca ferait sûrement moins "in" ou "smart" mais ça serait compris de tous.
Sortez de votre trou à crabe.Ce type d'installation existe depuis des années! Entre autre à la pharmacie de rohan à Vannes.Réchauffées vos nouvelles technologies!!!
Et productrices de chômeurs!!! Au bénéfice de qui?
Bonjour,
Voici quelques éclaircissements et réponses:
@JPD: le terme picking peut être traduit par préhension, et dans le cas du multi-picking évoqué dans l'article ci dessus, nous parlons de collecte des boites. Les machines permettant un travail au boite à boite, soit la collecte ou le transport (en rangement ou en délivrance) d'une boite à la fois, soit de plusieurs boites à la fois. Si le terme "multi-picking" est repris par quasiment tous les fournisseurs du marché cités précédemment, la technologie varie néanmoins d'un système à un autre, certains robots ne pouvant prendre que 2 boites identiques à la fois là où d'autres peuvent en prendre jusqu'à 8 identiques ou différentes à la fois.
@G M: c'est exact, la pharmacie de Rohan s'est équipée une première fois dans les années 2004 d'un système de type automate, composé de 2 à 3000 canaux à charger manuellement à l'étage. c'est une pharmacie qui est reconnue pour son dynamisme. Néanmoins l'automate est une technologie largement en déclin depuis 3 ans du fait de la baisse des prix des solutions robots plus complètes et proposées pour les entrées de gamme dans les mêmes tarifs.
@ JPD: tu as raison dans un sens, l'équipe n'a plus à faire ce que va faire le robot, c'est certain, de la même façon que les imprimantes, l'informatique, internet et l'évolution des technologies de façon générale font gagner beaucoup de temps, autrement dit, permettent de faire les mêmes tâches, voir mieux, avec moins de temps, soit in fine moins de collaborateurs. Il parait difficile de lutter contre la technologie en effet. Toutefois, lorsque l'on regarde les conséquences de l'utilisation de ces technologies, on constate que les organisations humaines n'ont d'autre choix que de se spécialiser et évoluer en permanence de façon à rester compétitives, seuls ces modèles survivent et se développent. Dans ce cadre la technologie profite aux utilisateurs et leur environnement, et garantit voir contribue à développer l'emploi. Pour ton information, sache que ce sont plutôt les petites pharmacies qui n'investissent pas qui sont en difficultés alors que les pharmacies qui investissent connaissent une croissance leur permettant de développer leurs activités et in fine, leur masse salariale. Ceci est avéré dans plus de 95% des cas que j'ai constaté ces 10 dernières années.
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