Avis de vent frais sur l'Agglo de Lorient...
09/03/2013
Les "Agglos", la gabegie et les décisions politiques...
L'objectif de la construction des "agglos", à Lorient, à Auray comme à Vannes est de rationnaliser les investissements d'infrastructures, qui dépassent souvent le stade communal ! la majorité des décisions des conseils d'Agglos sont de ce type...
Oui, mais la folie des "élus" couvre souvent des opérations peu reluisantes. A Lorient, La "BSM" est dans un état de coma avançé, où l'oxygène (le fricotin) manque terriblement. Le musée "Tabarly" est naufragé et la fréquentation, hors scolaire, est sans rapport avec les frais engagés...
Faut-il abandonner, après des investissements lourds ? ou insuffler un coup d'oxygène, en se transformant en étape de la "Volvo Race" ? aux frais de l'agglo ?
La crise de la voile de plaisance est toujours là ! faut-il dépenser ainsi les sous de 'l'agglo" de Lorient ?
Volvo Race, l'opposition saisit le préfet
Télégramme du 8 mars 2013
À Lorient, le vent de fronde contre la Volvo Race ne mollit pas. L'opposition lorientaise vient de saisir le préfet pour qu'il annule les subventions (1,3 M€) allouées à Lorient Grand Large. Les élus fustigent, dans un même souffle, des retombées économiques jugées « fantaisistes ».
Entre deux éditions, alors que l'organisation de la Volvo Race profite de cette accalmie pour égrener les nouvelles étapes de la 12e édition en 2015 (Lisbonne, Newport...), Lorient, candidate déclarée, reste dans un système dépressionnaire. L'étape lorientaise, validée sur le terrain sportif avec la victoire de Frank Cammas en juin dernier, demeure un sujet brûlant à l'heure des bilans. Depuis l'annonce du déficit de 600.000 € de Lorient Large, l'association organisatrice, le bateau tangue à Lorient Agglomération.
« Prise illégale d'intérêt »
L'heure n'est pas à la rébellion sur ce dossier, mais le dernier conseil d'agglomération, le 21 décembre dernier, a révélé que l'opération financière n'avait pas que des supporters. Conséquence, la subvention exceptionnelle de 800.000 €, nécessaire pour combler le déficit, avait été approuvée - doux euphémisme - très timidement (19 abstentions et 6 contre). Au final, l'enveloppe globale avait été portée à 1,3 M€ avec la subvention ordinaire de 500.000 € allouée à Lorient Grand Large. L'heure n'était pas à la franche rigolade. Jean Le Bot, vent debout ce soir-là contre ces montants, récidive à nouveau. L'élu d'opposition, cosignataire du courrier avec Fabrice Loher, Gaëlle Dubois et Michel Toulminet, porte cette fois l'affaire devant le préfet. Par la voie d'un déféré préfectoral, en date du 14 février, les élus réclament l'annulation des deux subventions (800.000 € et 500.000 €) au motif que « plusieurs élus ayant préparé et voté cette délibération siègent dans les organes de direction et de contrôle de l'association Lorient Grand Large ». Un mode d'attribution, qui présente, selon eux, « toutes les caractéristiques du délit de prise illégale d'intérêt. Et même, précise l'opposition, en l'absence de profit pour les auteurs ou de préjudice pour la collectivité ». Et de poursuivre : « Lors des débats, notre représentant au conseil (NDLR : Jean Le Bot) avait clairement attiré l'attention des membres de l'assemblée sur ces risques et demandé le retrait du bordereau. En vain. En conséquence, prétendent les signataires, les délibérations attributives de subvention à Lorient Grand large sont illégales ».
« L'étude de la Volvo : une imposture ! »
Leur courroux, dans l'attente de l'arbitrage du préfet et d'un éventuel contrôle de légalité, ne s'arrête pas là. L'audit sur les retombées économiques de la Volvo Race, confié à un cabinet indépendant Pricewaterhouse Coopers (PwC), avait été réclamé par les élus. « J'ai reçu le document il y a trois semaines. C'est une imposture », tacle Jean Le Bot qui considère que « l'étude assène des chiffres sans fournir ni les sources, ni les méthodes d'évaluation ». Selon lui, les « 22,63 M€ de retombées économiques pour Lorient reposent sur du vent. Tous les chiffres sont fantaisistes et scandaleux ». Les élus de l'opposition veulent y voir clair et réclament « l'examen de ce dossier lors du prochain conseil municipal, ainsi que les frais de mission engagés par les fonctionnaires et élus depuis 2010 au titre de la Volvo Race ». Interrogés, les services de Lorient Agglomération ne souhaitent pas s'exprimer « sur le fond ». Tout juste, note-t-on que « c'est la procédure habituelle de l'opposition de contester tout ce qui participe au développement de la ville ». Quant au bien fondé de l'étude, ce n'est pas « à la collectivité de défendre le travail réalisé par un organisme indépendant ayant pignon sur rue ».
Régis Nescop
1 commentaire
Ce n'est pas dans presqu ile qu'on verrait une opposistion s'opposer: y en a pas!
pourtant avec tous les gaspillages ehontés, les insvestissments qui n'en sont pas et les decisions délirantes y aurait de quoi
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