515.000 pigeons en moins ?
02/03/2013
L'effet "prix" fonctionne parfaitement dans la téléphonie mobile et la téléphonie fixe !
Free a fait une démonstration "économique" en 2012, qui correspond tout à fait à la théorie économique. Le rôle du "prix" est central dans une économie "libre", il sert d'indicateur de choix chez le consommateur et de "régulateur" de marché au niveau de la branche.
Sur le marché de la "maladie" en France, la subvention de chaque acte rend le consommateur inapte "à choisir". Les règles de concurrence ne s'appliquent plus, la demande est "infinie" lorsque le "prix" est à zéro !
Ne pourrait-on pas appliquer les règles "du mobile" pour l'achat de suppositoires ?
Emploi à Quiberon, un premier forum consacré aux jobs d'été
Télégramme du 27 février 2013
Grande nouveauté pour la ville de Quiberon qui propose, vendredi après-midi, le premier forum jobs d'été et emplois saisonniers, destinés aux jeunes de 16 à 25 ans. « Cette année, présente Marie-Claude Clarisse, adjointe à l'éducation, à la culture, à la jeunesse et à la communication, nous souhaitons quelque chose de très visible, réussir à rassembler les institutions et prendre en compte les problématiques des jeunes Quiberonnais. Ce qui veut dire leur permettre de s'informer et de s'orienter sur les métiers ou un employeur potentiel. Ils pourront déposer leur CV sur place ». Pour ce temps de rencontres, le Point d'information jeunesse et Point d'accueil emploi, les services de la ville (police municipale, espace vert, voiries, etc.), le Pôle emploi et la chambre des métiers et de l'artisanat du Morbihan seront présents, tout comme 25 acteurs économiques locaux (restaurant, hôtel, camping, village, SNCF, grandes surfaces, etc.).
Pratique Vendredi 1er mars de 13 h 30 à 17 h 30, à l'espace Louison-Bobet. Contact : service jeunesse, tél. 07.86.46.14.17.
Free Mobile a conquis plus de 5 millions de clients en une année d'activité
Les Echos du 1er mars 2013
Solveig Godeluck
La croissance du quatrième opérateur mobile demeure vive grâce au forfait à 2 euros, qui a été amélioré.
Free a créé un cercle vertueux où l'offre mobile tire l'offre fixe, la seconde finançant la première.
En un an, le groupe Iliad est parvenu à ajouter près de 1 milliard d'euros à son chiffre d'affaires, pour atteindre un total de 3,15 milliards d'euros. La maison mère de Free a mis un tigre dans son moteur en entrant sur le marché du mobile en janvier 2012. Dépassant les prévisions du marché, le chiffre d'affaires du mobile, à lui seul, s'est élevé à 844 millions, soit près d'un quart du total.
Non seulement le groupe est parvenu, grâce à sa licence 3G, à prendre 8 % du gâteau hexagonal - un record en douze mois - mais, en plus, il en a profité pour rafler près de la moitié des recrutements nets sur le marché du fixe l'an dernier. Un cercle vertueux s'est mis en place. La notoriété de Free Mobile et la possibilité d'obtenir des prix réduits en couplant fixe et mobile poussent les consommateurs vers la Freebox. En retour, ces forfaits « triple play » permettent de financer l'expansion de l'activité mobile, encore trop jeune pour être profitable. « Sur le marché fixe qui est pourtant bientôt mature, nous parvenons à réaliser une croissance de 9 % du chiffre d'affaires, avec 515.000 abonnés nets supplémentaires », s'est réjoui Maxime Lombardini, le directeur général du groupe. Avec 5,3 millions de clients au téléphone fixe au total, Free creuse l'écart avec son éternel rival SFR, qui reste proche de 5 millions. Et le revenu moyen par client augmente de 50 centimes, à 36 euros, grâce aux services à valeur ajoutée et à la croissance du parc équipé de la dernière version de la Freebox, Révolution.
Cependant, ce sont les progrès de l'activité mobile qui impressionnent. Free Mobile a recruté 5,2 millions d'abonnés en un an. Une croissance supérieure à celle du marché français dans son entier, qui s'est pourtant enrichi de 4,5 millions de cartes SIM neuves dans le même laps de temps - un record.
La formule gagnante
Ce n'est pas un feu de paille, car les recrutements de Free Mobile n'ont pas faibli à la fin de l'année, avec de nouveau 805.000 recrues en net au quatrième trimestre. Les opérateurs en place ont eu beau revoir leurs prix à la baisse et pousser leurs offres bon marché (B&You a désormais 1 million d'abonnés, Sosh près de 800.000, Red probablement dans les mêmes eaux), Free Mobile a relevé le gant. Fin 2012, le groupe a amélioré son offre à 2 euros, qui permet désormais de téléphoner pendant deux heures. Cette offre n'a pas été répliquée par la concurrence, contrairement au forfait à 20 euros. Car il faut une structure légère pour parvenir à gagner de l'argent à un tel prix. Faire un tel sacrifice mettrait de plus en danger les revenus, encore préservés, que les opérateurs tirent des forfaits « bloqués » équipant de nombreux adolescents.
Grâce à cette formule à 2 euros et à sa campagne de publicité, Free Mobile a fait un malheur en décembre. Un dynamisme qui a persisté depuis le début 2013, quoique atténué, avec plus de 55.000 numéros « portés » d'un concurrent vers Free au cours de la semaine dernière. En comparaison, SFR, qui vient de baisser fortement ses tarifs, a enregistré moins de 26.000 entrées en une semaine, et Bouygues Telecom et Orange moins de 17.000 chacun.
Mais la conquête a un prix. Le revenu moyen par abonné mobile a vraisemblablement baissé vers la fin de l'année. Oddo Securities estime tout de même qu'il s'est établi à 16,70 euros - grâce aux terminaisons d'appel encore légèrement favorables à Free, aux numéros surtaxés, aux appels internationaux, à l'option Internet sur le forfait à 2 euros...
De toute façon, pour l'instant, peu importe, Free Mobile a avant tout besoin d'atteindre la taille critique. Les marchés lui font crédit, comme en témoigne sa capitalisation boursière de 8,5 milliards d'euros, supérieure à celle du groupe Bouygues. L'important dans le mobile, c'est d'y croître.
Solveig Godeluck
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