Optimisme ?
27/01/2013
Godillots vannetais, Université tous âges, Ifremer, Multiplast, les Amis de Vannes et les Gites de France en Morbihan, des organisations, qui "surfent"...
Aujourd'hui le secret de toutes ces réussites, c'est le "chef", l'"entrepreneur", le "chercheur", l'"organisateur", une figure charismatique et raisonnable, la fougue et l'organisation...
Loin des "carriéristes politiques" au petit pied, ces hommes et ces femmes sont en général des gens d'exception, qui ne font pas trop de bruit et ne brassent pas trop d'air pour exister.
Autre trait fondamental : ces associations vivent surtout dans le "Pays de Vannes"...
MuLes Godillots vannetais, en bonne marche !
Télégramme du 3 décembre 2012
Réunissant quelque 200 adhérents, les Godillots vannetais ont trouvé leur rythme de croisière. Cette toute jeune association propose des rendez-vous «marches», de tous niveaux.
L'association Les Godillots Vannetais tenait son assemblée générale, vendredi, au Palais des Arts, devant plus de 150 adhérents. Le responsable de la cartographie Yves-Alain Richard fait le point.
Quel bilan faites-vous de cette année?
Nous sommes une jeune association créée en septembre2011. Nous comptons entre 200 et 210 adhérents. Nous organisons des marches pratiquement chaque jour de la semaine: marche nordique le lundi matin, 10km le mardi matin et mercredi après-midi, grandes randonnées d'une vingtaine de kilomètres, le jeudi toute la journée. On vient aussi de créer une nouvelle marche le vendredi après-midi pour les personnes qui ont plus de mal à suivre.
Quelles sont les autres activités de l'association ?
Une fois par mois, le mardi, on a une randonnée patrimoine. Ça permet de faire découvrir les chapelles, les châteaux,etc. Elles sont organisées dans la région de Vannes. Tout est dans un rayon de 50km. On arrive à avoir une centaine de circuits. Cette année, on a aussi commencé le GR34, qui part du Mont-Saint-Michel et qui arrive dans le Morbihan (au Tour-du-Parc). On va essayer de le faire en dix ans.
Quels sont vos projets pour l'année prochaine ?
Déjà, le 14décembre, il y aura une randonnée de Noël, suivie d'un pot. On projette plusieurs activités pour l'année 2013. Dont une sortie dans l'Aubrac (en Auvergne) au mois de juin. Nous sommes déjà allés dans le Cantal en septembre dernier.
UTA à Vannes, Patrick Le Mestre, président pour tous âges
Télégramme du 12 janvier 2013
Jeudi, les voeux de l'Université tous âges étaient l'occasion pour Patrick Le Mestre, son nouveau président, de se présenter à l'association.
«J'avais déjà 1.500 étudiants au centre-ville. J'en ai maintenant 1.500 ici aussi», plaisantait jeudi soir Patrick Le Mestre, aux voeux de l'UTA. Doyen de la fac de droit, gestion et sciences de l'économie depuis 2010, l'enseignant-chercheur en gestion est donc le tout nouveau président de l'Université tous âges. Sportif depuis toujours, il n'est pas du genre à rester longtemps sur le bord du terrain. De retour dans le département depuis seulement quatre ans, il était déjà impliqué dans le milieu associatif comme membre des conseils d'administration du club de foot de Séné et de la Maison de l'Europe.
Resserrer les liens
Patrick Le Mestre est originaire de Guémené-sur-Scorff. S'il a travaillé longtemps à l'université duHavre, revenir aux sources étaient son objectif. Après la fac de Nantes, il est donc maintenant à l'UBS. C'est par son statut d'universitaire qu'il a rejoint l'UTA. «Je suis rentré au conseil d'administration il y a deux ans. Les contacts y sont très enrichissants, très complémentaires de ce que j'ai dans mon métier. Je souhaite d'ailleurs resserrer encore les liens entre l'UBS et l'UTA. Par des conférences, des interventions de collègues, mais aussi en essayant d'amener plus de jeunes vers l'UTA. En informatique, photo, anglais..., les étudiants ont des services qui peuvent les intéresser ici.»
Une expo Arradon
À la barre pour quatre ans, l'universitaire a à coeur d'accompagner l'Université tous âges dans ces projets. En 2013, en dehors des multiples cours, conférences et voyages, le projet phare est l'organisation d'une nouvelle grande exposition à l'automne. Comme l'exposition Manoli, elle se tiendra à la fois au château de l'Hermine et au bastion de Gréguennic. Elle mettra en lumière l'oeuvre de Monique Arradon, peintre-sculpteur, installée depuis quelques années à Séné.
Décorations, Nathalie Cochennec-Laureau distinguée
Télégramme du 16 janvier 2013
«Madame, au nom du Président de la République, nous vous faisons Chevalier de l'ordre national du mérite ». C'est par ces mots que Jean-François Savy, préfet du Morbihan, a terminé le tracé du parcours professionnel de Nathalie Cochennec-Laureau, ce lundi au laboratoire Ifremer de La Trinité-sur-Mer. Un parcours exceptionnel fait de volonté pour cette Trinitaine, qui a durant tant d'années, fait progresser les connaissances sur le milieu marin au service de ceux qui en vivent. Nathalie est entrée en 1984 à Ifremer de La Trinité-sur-Mer comme technicienne du laboratoire de l'épidémiologie. Durant des années, elle mène de front son travail et les études universitaires. En 1994, elle obtient le diplôme de technologies avancées en immunologie auprés de l'UFR de biochimie et celui de génie génétique de Paris 7. Elle soutient un Mémoire à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en 1997, puis un doctorat à l'Université de La Rochelle en 2001.
Passée par la Polynésie
En 2002, elle obtient une mutation au centre Ifremer de Polynésie Française où durant sept ans, elle met en place un réseau de surveillance zoosanitaire des huitres perlières appelé Repanui. Parallèlement, elle anime le premierréseau Pacifique d'informations sur les maladies des huîtres perlières et des poissons. S'ensuit un parcours professionnel en Australie et en Nouvelle-Zélande. Rentrée en 2009 en métropole, Nathalie est responsable à l'Ifremer de La Trinité-sur-Mer de deux projets de recherches. L'un porte sur la santé des mollusques, l'autre sur la surmortalité des naissains d'huîtres creuses. Cette action a permis d'identifier les agents infectieux responsables de cette mortalité anormale. «C'est grâce à vos travaux et ceux de votre équipe que les ostréiculteurs pourront reprendre et consolider leur activité et leur millier d'emploi dans le Morbihan», a conclu le préfet avant d'inviter ses nombreux amis et personnalités au buffet donné en son honneur.
Chantier Multiplast à Vannes, le préfet sur le pont
Télégramme du 18 janvier 2013
Le préfet du Morbihan a visité hier après-midi un des fleurons de l'industrie vannetaise: Multiplast. Le chantier fabrique en ce moment le premier des huit ponts qu'il doit réaliser pour la Volvo Ocean Race.
«Il y a un moment que je passais devant cette entreprise et je mourrais d'envie de la visiter»... On comprend Jean-François Savy, préfet du Morbihan, car Multiplast en impose: par la taille de ses bâtiments, sa réputation internationale et aussi ce mystère qui l'entoure. C'est ici, dans le plus grand secret, que sont construites les Formule1 des mers et des pièces pour les industries aéronautique et spatiale. Toutes en matériaux composites. Le préfet est arrivé à 14h30, accompagné du secrétaire général de la préfecture, Stéphane Daguin.
Un patrimoine vivant
La visite a commencé par un historique de 30 minutes racontant la saga de Multiplast depuis 1981, date de sa création à Carquefou, et 1984 avec son arrivée à Vannes. D'abord les bateaux de courses(avec cinq records du monde de tours du monde) puis les pièces industrielles en complément idéal, puisqu'aujourd'hui chacune des deux branches représente 50% du chiffre d'affaires. La vitesse de croisière de Multiplast est de trois à quatre projets en permanence et de 60 salariés. Leur savoir faire est tel que Multiplast a obtenu le label «Entreprise de patrimoine vivant» consacrant le «tour de main».
Devis en attente
Ensuite, visite dans les immenses ateliers avec un arrêt sur le premier des huit ponts de 65pieds fabriqués pour la prochaine Volvo Océan Race (*). Le départ aura lieu à l'automne 2014 et Multiplast doit livrer un pont toutes les sept semaines jusqu'en février2014. Soit 50.000heures de travail. Étonnement du préfet. «C'est une des entreprises de pointe de belle technologie dans le département, dit-il. Elle fait partie de ces boîtes qu'on est fier d'avoir dans le Morbihan». Pour Multiplast, 2013 s'annonce mieux que l'année 2012, marquée par l'arrêt de deux sponsors (Foncia et Veolia). «On a hâte que l'économie reparte, dit Yann Penfornis, directeur général de Multiplast. On a beaucoup de devis dehors et on attend que ça sorte». Notamment pour le secteur industriel. Côté bateau de course, c'est plutôt calme. «On est à deux ans de la Route du Rhum et pas un seul bateau n'est en chantier. La décision de lancer un bateau neuf doit se prendre d'ici fin avril. Après il sera trop tard», explique Yann Penfornis.
Le coût du travail
En ce moment Multiplast a plusieurs fers au feu... Outre le projet Volvo Ocean Race pour la partie nautisme, il y a le marché des grandes antennes-paraboles (5,50m de diamètre) pour Zodiac Data Système. Un produit destiné à l'armée américaine mais dont l'usage est «secret défense»! Il y a aussi le marché des pièces pour sous-marins, celui des éléments pour radars et radôme pour Thales (aérospatial, défense et technologies de l'information) et celui des moules d'ailes d'avion (pour un démonstrateur): des pièces de 15m de long pour Daher Socata. Toute cette partie industrielle est indispensable pour Multiplast qui doit tourner bon an mal an à 80.000heures de travail par an pour occuper son personnel. «On va reprendre quelques CDD, dit Yann Penfornis. Mais la nouvelle taxation des CDD est un problème. Le coût du travail en France devient insupportable». Mais l'entreprise garde le moral. «Multiplast va investir en 2013 dans une nouvelle cabine de peinture et une machine à draper le carbone», dit Dominique Dubois, président de Multiplast.
(*) Multiplast est l'une cinq sociétés du consortium constitué pour le projet, avec Farr Yacht Design Decision, Green Marfine et Persico.
Bertrand Le Bagousse
«Multiplast fait partie de ces boîtes qu'on est fier d'avoir dans le Morbihan».
Jean-François Savy, préfet du Morbihan
Les Amis de Vannes, Patrick Lagarde quitte la présidence
Télégramme du 25 janvier 2013
«Ce n'est pas très convenable que ce soit la même personne qui s'approprie la présidence. Pour moi, c'est le moment de partir», explique Patrick Lagarde, président des Amis de Vannes depuis neuf ans.
Les statuts des Amis de Vannes ne prévoient pas de limite à la présidence de l'association, mais Patrick Lagarde s'en est donné une. «Déjà, l'année dernière, j'avais laissé entendre que je souhaitais quitter la place de président. J'ai toutefois fait une année supplémentaire», indique Patrick Lagarde, président depuis 2004. À 65 ans, le Vannetais «estime que le moment est venu, pour l'association et pour des raisons personnelles. J'ai pris des positions en mon nom et je ne veux pas qu'il y ait de confusions avec les Amis de Vannes».
Des projets personnels
Les positions auxquelles fait allusion Patrick Lagarde, sont celles relatives au projet de construction du pont de Kérino et ses inquiétudes quant aux aménagements de la rive gauche du port. «Je fais partie des personnes qui soutiennent l'action menée avec l'avocat Jean-François Vic contre le projet de Kerino». Deux chevaux de bataille desquels il n'est pas près de descendre. «Je me suis beaucoup investi dans l'association. Cela demande du temps et j'entends encore poursuivre mon activité professionnelle. Je reste toutefois dans le conseil d'administration».
Le chemin parcouru
Le président des Amis de Vannes se félicite d'abord d'avoir amené l'association au plus fort de sa notoriété. De 175 adhérents en 2004, elle est passée à 388 cotisants en 2012. «Cette année, nous avons réussi à sortir quatre publications, dont une en parallèle avec l'exposition des maisons à pans de bois, en ce moment au château de l'Hermine». Patrick Lagarde aura été le président du cinquantenaire de l'association en 2007 et du centième anniversaire des Amis de Vannes (Société avant de se constituer en association en 1957). «J'ai la satisfaction de voir aboutir, en interne, tous les projets que nous nous étions fixés: les archives et l'organisation de l'association sont au clair».
Le secteur sauvegardé
Enfin Patrick Lagarde évoque «le grand sujet de l'association, la révision du secteur sauvegardé». «Nous l'avons longtemps demandé, et enfin, il se fait. Nous n'avons pas été retenus pour faire partie de la commission locale pour la révision du secteur sauvegardé, mais le dossier avance. Il évolue d'une façon bien plus favorable qu'au départ. On ne serait plus sur 30 hectares mais sur 42, ce qui est un peu plus du double qu'aujourd'hui. Après beaucoup d'attente, les choses semblent prendre une bonne direction».
Ancienne bijouterie du haut de la rue Thiers et château de l'Hermine: quel avenir ?
Depuis 50 ans, la maison à l'angle de la rue Thiers et de la rue Emile-Burgault est fermée. Les Amis de Vannes ont interrogé Jean-Christophe Auger pour savoir s'il y avait un projet la concernant. «Un permis a été donné, mais c'est un dossier économiquement difficile. La maison doit être entièrement rénovée, seuls les murs peuvent être gardés, et encore, ils doivent être traités contre la mérule et autre chose», a répondu l'adjoint à l'urbanisme, adhérent aux Amis de Vannes. Les adhérents ont également interrogé l'adjoint sur l'avenir du château de l'Hermine. «Une étude du secteur est en cours. Pour accueillir du public dans les étages, de gros travaux seraient nécessaires».
Gîtes de France en Morbihan, ils résistent à la crise
Télégramme du 26 janvier 2013
«Les gîtes de France ne vont pas trop mal. Merci pour eux». Réunis aujourd'hui en assemblée générale (*), les gîtes de France du Morbihan tiennent bon la barre.
«Si la fréquentation a diminué de 10% pour certains professionnels du tourisme, voire de 20% pour d'autres, les gîtes de France du Morbihan, eux, ont obtenu des résultats honorables avec une diminution de seulement4% du nombre de semaines et un taux d'occupation stable sur l'ensemble de l'année». Dans un contexte économique plutôt morose, Christian Dugales, président des gîtes de France du Morbihan, ne veut pas faire la fine bouche. Et pourquoi les gîtes de France résistent-ils mieux que les autres à la crise? «Parce que d'une année sur l'autre, nous savons maintenir la qualité de nos prestations et de nos prix. Nos clients y sont très sensibles», répond Yves Jéhanno, son directeuradjoint.
Internet grand chantier 2013
Déjà présents sur la toile, les gîtes de France du Morbihan veulent l'être plus encore dans les mois qui viennent. «Cela va être notre grand chantier 2013. L'an passé, les réservations via internet ont fait un bon de 20% pour atteindre les 50%. Tout l'enjeu, aujourd'hui, est de convaincre nos derniers adhérents encore rétifs à ce mode de fonctionnement de se brancher sur le réseau. Et d'inciter ceux qui le sont déjà à améliorer leur site, en y ajoutant des photos, des vidéos...», annonce ChristianDugales.
916 adhérents
Pour y parvenir, les gîtes de France du Morbihan ont programmé100 journées d'information destinées à leurs 916 adhérents. «Notre principale cible sera les140 qui n'ont toujours pas le net chez eux», prévient, avec le sourire, le président. Autre initiative prévue: la mise à disposition des propriétaires, d'une conseillère en décoration. «Le lit clos ne marche plus. Ce que les clients demandent, c'est du moderne», constate YvesJéhanno. «L'idée est donc de rafraîchir les intérieurs, de les rendre plus lumineux sans pour autant, et nécessairement, changer tout le mobilier». «Face à une offre d'hébergement toujours plus grande, avec notamment le développement des mobile-homes, notre challenge est de donner envie aux gens de venir chez nous pour la première fois. Ensuite, nous savons comment faire pour qu'ils reviennent. Car s'ils ne reviennent pas c'est qu'il y a un problème», jure Christian Dugales.
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* La réunion a lieu ce matin, au centre de Keranguen, à Vannes.
3 commentaires
"ces hommes et ces femmes sont en général des gens d'exception, qui ne font pas trop de bruit et ne brassent pas trop d'air pour exister." tous l'inverse de vous en somme !
basille vous avez totalement raison.....des personnes formidable agissent dans l ombre.....et font un travail considérable.........OUI j en connais....et sais pas LUI!!!
@basile je suis d'accord avec vous
Au p'tit bonhomme : encore une fois vous comparez ce qui ne peut l'être.
Vannes préfecture : environ 55000 habitants et plus de 145000 dans son aire urbaine et les godillots n'ont que 200 adhérents, 388 pour les amis de Vannes et 916 pour les gites
St Pierre 2150 environ soit 25 fois moins (4% de Vannes)
avec Quiberon une aire urbaine de 7200 soit 20 fois moins (5% de moins)
et bien mon cher, beaucoup d'associations de St Pierre et de Quiberon (foyer laIque, loisirs et culture, vak, homard, assos de quartier ....) sont proportionnellement plus actives et plus importantes que celles de Vannes mais vous ne pouvez pas le savoir, personne ne veut de vous et vous avez été viré de celle où vous sévissiez
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