Les PME touchées à leur tour !
26/10/2012
La "défiance" politique, les nouvelles mesures fiscales, les coups de menton de Montebourg modifient les anticipations dans les PME de la région !
L'affaire "DOUX" passée, les tribunaux de commerce vont devoir s'atteler à la masse des PME en difficultés. Ici, pas de plan massif de licenciement, ni de revendications syndicales car en PME le lien avec l'employeur est réel, mais un désarroi général accentué par une conjoncture morose.
Dans le plan de marche de notre Président, aucune mesure spécifique n'est prévue pour soutenir ces milliers d'emploi, qui vont disparaître dans les mois qui viennent... Comme le dit si bien le Ministre des Finances d'aujourd'hui le marché de l'emploi est un immense navire, qu'il est difficile de manoeuvrer...
Le Plan des "emplois jeunes" ne pourra s'appliquer aux collectivités locales qu'en CDD, dixit le Conseil Constitutionnel dans la validation du texte... un élément de moins pour stabiliser la masse des "sans-travail"...
Dans le monde des affaires, la "confiance" est toujours le ressort déterminant d'une politique économique !
Elle a disparu en quelques mois au profit d'un dogmatisme stupide !
Ambulances Esa, le personnel en grève
Télégramme du 26 octobre 2012
Les dix salariés d'Esa (Entreprise sanitaire alréenne) ont observé, hier, unmouvement de grève d'une journée. Le conflit avec la direction porte sur la couverture sociale des employés.
L'Entreprise sanitaire alréenne n'est pas en bonne santé. En avril, confrontée à des difficultés de trésorerie, elle a dû déposer le bilan. Dans la foulée, elle a été placée en redressement judiciaire. Cette situation délicate n'est pas sans poser de problèmes. Hier, les dix salariés d'Esa se sont mis en grève pour obtenir de leur patron qu'il leur fournisse la preuve écrite que tous avaient bien été radiés de la mutuelle et de la caisse prévoyance qui, jusqu'en en avril les protégeaient. «Cette démarche peut paraître très formelle, mais sans notification de radiation, il nous est impossible de nous réinscrire auprès d'une autre mutuelle», affirme Frédéric Commeureuc, délégué CFDT Transport.
Pas informés
Les salariés sont d'autant plus déterminés à obtenir gain de cause que, toujours selon, eux, à aucun moment, ils n'ont été informés qu'ils ne bénéficiaient plus des services de leur mutuelle et de leur caisse de prévoyance. «C'est en recevant des courriers nous indiquant que nos remboursements étaient refusés que nous nous sommes aperçus de la chose». «Pour nous, c'est très important d'être protégés. En cas d'accident du travail entraînant une invalidité, notre salaire nous est garanti jusqu'à l'âge de la retraite. Sans prévoyance, plus de protection», insiste Frédéric Commeureuc. En milieu de matinée, Mickaël Lavigne, le dirigeant d'Esa, a remis en main propre, à chacun de ses salariés, un courrier attestant que depuis le 1er juillet, il disposait à nouveau d'une couverture. «C'est tout simplement parce que je ne pouvais plus payer que la mutuelle nous a radiés», se défend Mickaël Lavigne. Fiches de paie à l'appui, il réfute aussi l'accusation comme quoi, entre avril et juillet, il aurait prélevé les cotisations mutuelle et prévoyance. «C'est faux». Afin de tenter de trouver une issue, les salariés devaient, hier, porter l'affaire devant les prud'hommes.
Plasmor, l'entreprise de kayaks en redressement judiciaire
Télégramme du 26 octobre 2012
Conséquence de la crise économique, l'entreprise Plasmor a été placée, hier, par le tribunal de commerce, en redressement judiciaire. Très connue dans la fabrication des kayaks de mer et de bateaux de promenade, elle emploie 17 personnes sur la zone de Saint-Léonard, à Theix où elle est installée depuis 1992. Plasmor n'en continue pas moins son activité. Elle a obtenu une période d'observation de six mois renouvelable. Mais la situation va obliger le patron et fondateur, Dominique Bourçois, à tailler dans ses frais généraux et diminuer le personnel non affecté à la production.
Difficultés sur le Triaskell
Plasmor continue à écouler ses kayaks renommés en France comme à l'étranger - plus de 10.000ont été vendus - mais le chiffre d'affaires a diminué dans un contexte de marché du nautisme atone. Surtout, le Triaskell, timonier à voile de 7,80 mètres, dont l'entreprise vient de sortir une dernière version mieux aménagée et mieux équipée, ne connaît pas la commercialisation espérée. Dominique Bourçois comptait beaucoup sur ce navire pour diversifier sa production et étendre sa gamme de bateaux de randonnée à voile qui a maintenant acquis une bonne renommée avec la vente de plus de 400 skellig.
La fabrication continue
«Nous avions décidé de faire ce bateau alors que nous n'étions pas dans la crise et que notre organisation était paramétrée sur un chiffre d'affaires qui n'avait pas diminué. Nous n'avions plus assez de trésorerie pour faire le gros dos en attendant que les affaires reprennent», explique Dominique Bourçois qui reste confiant mais qui va devoir se restructurer pour passer ce cap difficile. «Notre fabrication continue et pas question de délocaliser», ajoute-t-il.
1 commentaire
A vous lire on pourrait croire que la crise a commencé à l'issue des dernières élection.
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