La machine à café ?
21/09/2012
La dosette "Nespresso" n'atteindra jamais le chiffre de l"App Store" d'Apple !
La création de nouveaux produits bien conçus rapporte toujours de beaux chiffres d'affaire... Nestlé a su transformer la vente de café en "sacs", en inventant une dosette aux caractéristiques bien particulières. Le succès appelle le succès et la fin de certains brevets attire les concurrents, qui voudraient bien partager le gateau !
Chez Apple les idées originales foisonnent ! sous la direction de Steve Jobs l'idée de connecter directement l'ordinateur ou la tablette de l'utilisateur aux serveurs de la firme avec paiement à distance par carte bancaire pour acheter des "applis" est une idée de génie, vendue sous la forme d'une X Store... Le concept et ses fonctionnalités sont aujourd'hui copiés par tous les leaders de l'informatique : Microsoft, Google, Sony...
Le seul "hic" est comme dans la lecture numérique la constitution de monopoles incontournables ! La fabricant impose sa loi et ses breloques...
Et chez Apple l'enfermement du client est un principe ! Au client de choisir sa "prison" !
Les dosettes réalisent un tiers du marché du café
Le Figaro du 20 septembre 2012
C’est l’avenir du café, avec de nouveaux comportements de consommation, de nouveaux systèmes… MICHELLE GASS, PRÉSIDENTE EUROPE-MOYEN-ORIENTAFRIQUE DE STARBUCKS
Starbucks débarque sur un marché très convoité. Sans compter le leader Nespresso, distribué uniquement dans ses boutiques et sur son site Internet, le segment des dosettes vendues en grandes surfaces en France pèse 700 millions d’euros. C’est un tiers du marché du café en grandes surfaces.
En cinq ans, le marché a doublé de taille. Si la part du café soluble et du café moulu s’effrite d’année en année, les dosettes ont le vent en poupe depuis dix ans avec une croissance de 23 % en 2011 en raison de la praticité, de la qualité et de la variété qu’elles apportent.
Avec près d’un foyer sur deux équipé en machines à capsules, il s’agit d’un phénomène de société qui a révolutionné le marché du café. Les machines expresso ont vu leurs ventes progresser de 18,4 % l’an passé, à 139 euros en moyenne la machine. « C’est l’avenir du café, estime Michelle Gass, président Europe-Moyen-OrientAfrique de Starbucks, avec de nouveaux comportements de consommation, de nouveaux systèmes… Un marché auquel Starbucks entend prendre part. »
Si Nespresso a ouvert la voie en France en 1991 avec son expresso haut de gamme, de nombreux acteurs se sont ensuite engouffrés dans la brèche. En 2002, Senseo (D.E Master Blenders, ex-Sara Lee) a été le premier à démocratiser l’expresso en dosettes en supermarchés.
À la différence de Nespresso et des autres acteurs du marché, il a choisi un système ouvert. Les dosettes Carte Noire (Kraft) et celles de marques de distributeurs sont ainsi compatibles avec les machines Senseo. Cela n’a pas empêché D.E Master Blenders de conquérir plus du quart du marché avec ses dosettes Senseo vendues en grandes surfaces.
Grand’Mère sort des dosettes entrée de gamme
En misant sur un système fermé, Starbucks limite les risques. « Cela permet de contrôler tous les revenus générés par la machine et, surtout, par les dosettes, qui assurent les marges les plus importantes », résume un spécialiste du marché. Nespresso a bataillé dur pour protéger ses dosettes de la concurrence, avec environ 1 700 brevets déposés dans le monde, tout en continuant à monter en gamme.
Mais il n’a pu empêcher ses rivaux de commercialiser leurs dosettes Nespresso-compatibles, jusqu’à 30 % moins chères, essuyant récemment plusieurs camouflets devant la justice. Parmi ses concurrents, Ethical Coffee Company, qui fabrique notamment les dosettes vendues par Casino, ou encore Maison du Café (L’Or Espresso). « En perdant le contrôle de son système, Nespresso est devenu un canal de distribution à lui seul, commente un concurrent. Cela l’aide à vendre ses machines en s’adressant à une cible élargie, mais il n’est pas sûr qu’il s’y retrouve sur les dosettes… »
Ses concurrents n’ont pas perdu de temps. En un an, les ventes des dosettes L’Or Espresso, désormais déclinées en 17 références, ont crû de près de 50 %, contribuant au boom du marché des dosettes. Tassimo, talonné par Dolce Gusto, s’efforce, lui, d’élargir son public. Il sort ces jours-ci des dosettes pour la marque Grand’Mère, 30 % moins chères. K. L.
5 milliards de dollars pour l’App Store en 2012
Silicon.fr du 21 septembre 2012
Avec iOS6, Apple va accélérer le volume des transactions depuis son App Store. Et les achats qui les accompagnent.
Christophe Lagane
À l’heure où l’iPhone 5 débarque dans les Apple Store (et chez les opérateurs), l’activité de l’App Store, devrait battre un record en 2012. L’analyste IHS iSupply estime que les ventes générées depuis la boutique en ligne atteindront les 4,9 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Une belle augmentation de 70 % par rapport aux 2,9 milliards de 2011. Et quasiment la moitié des revenus réalisés depuis l’ouverture de l’App Store il y a 5 ans.
Comment expliquer cette inflation ? Par le fait que l’offre d’Apple se rapproche du monde physique. « Avec iOS 6, Apple se lance dans le monde réel de la localisation et des transactions financières, explique Ian Fogg, analyste chez IHS. Les nouveaux Maps et Passbook [gestion des coupons commerciaux, NDLR] accompagnés de la plate-forme de géolocalisation pour les développeurs forment le déclencheur de cette expansion dans le monde réel et permettront de soutenir la croissance accélérée du marché de l’App Store d’Apple en 2012. »
L’unicité de la plate-forme
De nouvelles fonctionnalités qui profiteront rapidement à l’ensemble des utilisateurs d’iPhone et d’iPad, même pour les terminaux plus anciens. Car ces derniers effectuent, dans une large majorité, la mise à jour de la plate-forme.
En juin dernier, Apple rapportait qu’iOS 5 avait été mis à jour par plus de 80 % des utilisateurs. Une unicité qui facilite le travail des développeurs et, donc, les incite à d’autant plus alimenter la vitrine applicative de Cupertino. Un argument qui manque à Android, victime de la fragmentation des versions, selon les modèles de terminaux et la politique des constructeurs.
Enfin, Apple a amplifié sa base de consommateurs payants, c’est-à-dire ayant enregistré un numéro de carte bancaire pour effectuer des achats en ligne. Celle-ci a notamment été encouragée avec l’arrivée d’iOS 5 et les services en ligne d’iCloud et de Game Center. La firme de Cupertino compte aujourd’hui plus de 435 millions de comptes iTunes contre 225 millions en juin 2011. Autant de consommateurs réguliers potentiels.
Le début d’un nouveau voyage« Apple se prépare à ne pas rester une entreprise d’informatique ou un fournisseur de terminaux mobiles, mais cherche à être une société clé dans toutes les parties de la vie de divertissement, de communication et professionnelle des consommateurs qui se développent aujourd’hui dans le monde réel à travers les transactions dans le tourisme, les spectacles, les achats quotidiens, et même les ventes au détail, estime Ian Fogg. iOS 6 annonce le début de ce voyage. » Et l’action Apple va encore grimper.
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