L'école d'antan...
05/11/2011
La nostalgie ne doit pas occulter les questions de formation et de l'école obligatoire aujourd'hui !
Les séquences de films anciens, présentées par la cinémathèque de Bretagne, ont beaucoup plu à la cinquantaine de spectateurs de Saint Pierre et ont suscité quelques réactions originales.
Quelle est l'origine de la non-mixité ? Pourquoi les jeunes filles ont-elles reçu un enseignement pratique et ménager ? Pourquoi une telle sur-représentation de l'enseignement religieux privé ?
Au fond les vraies questions ne sont pas celles, qui ont été exprimées ! A regarder de près ces bouts de film on constate que les moyens financiers ont toujours été maigrichons dans l'enseignement français et que l'"école" paraît bien pauvre ! Fort heureusement il y a "les Maîtres", qui savent transmettre avec souvent de l'élégance et du prestige, même en campagne...
Et qu'aujourd'hui avec des moyens multipliés on scolarise tous les enfants avec des résultats médiocres ! On maintient dans le collège "unique" des enfants, qui suivaient un cursus pratique il y a 50 ans... l'échec est souvent révélé sur le "marché du travail", car les compétences sont insignifiantes...
On constate également cette fascination de toujours pour les matières nobles : le "Français" avec l'inévitable Marivaux et le "Lagarde et Michard..., les Mathématiques avec consultation des tables de logarithmes (la calculette n'était pas encore inventée !)...
Notre école d'aujourd'hui ne serait-elle pas restée celle "d'antan" ?
Un Automne autrement, l'école d'antan...
Télégramme du 5 novembre 2011
Dans le cadre d'Un Automne autrement, Catherine Dekeyne, directrice de la médiathèque, a choisi, en collaboration avec Éric Guillemette, adjoint à la culture, le thème de l'école et ses documents d'archives. C'est la septième année que la médiathèque participe au festival. «Les films présentés vont de 1910 à nos jours, présente Catherine Dekeyne. L'occasion pour les habitants de se retrouver sur des photos, de découvrir enfants, grands-parents, voisins, amis ou famille, sur la centaine de photographies qui seront exposées jusqu'à la fin de l'année».
Une série de films sur l'école d'antan
C'est une projection de film de la cinémathèque de Bretagne que proposait, hier après midi, Jean-François Delsault, avec une série de films sur le thème de «L'école d'antan en Bretagne». Des images surprenantes, d'une autre époque, prises par des surveillants, des instituteurs ou des anonymes. Bref, un vrai délice pour les jeunes comme pour les moins jeunes. Pour cette représentation de films d'archives, 200 personnes se sont réunies: les élèves des classes publiques et privées de Saint-Pierre, l'école Jules-Ferry de Quiberon et les résidants des maisons de retraite de Quiberon et Sainte-Anne-d'Auray. Aujourd'hui, samedi, à 14h, Pierre Suhard, ancien directeur d'école et président du club d'orthographe de Quiberon, lance une invitation originale: «Tous àvos pupitres, on passe le certificat d'étude»! Au programme: dictée, questions, calcul mental, histoire-géographie... Puis, à la fin de l'examen, chacun corrige sa copie. Après l'effort, le réconfort! En fin de journée, chaque participant aura droit à sa récompense: un diplôme, copie d'un certificat d'étude de l'époque.
10 commentaires
différence c'est que tout le monde a son bac maintenant.
Que vaut le bac à notre époque,pas grand chose,puisque presque tout le monde l'a,les calculatrices qui prennent la place du calcul mental,les jeunes ne savent plus compter,divisions,multiplications,soustractions,racine carrée,qui connait sa table de 25 parmis eux,personnes,questions ortographe,le nombre de fautes est incalculable,moi à mon époque pour avoir son certificat d'étude,c'était pas plus de 5 fautes,autrement la note était éliminatoire,avec les i-podes ,i-phones,c'est la pour moi la catastrophe pour les jeunes,bien sur ils savent sans servir,mais ne savent méme plus ce qu'est une régle de troie.Alorspour trouver du boulot aprés,ils galérent et se seras de pire en pire malheuresement avec la crise.
La prolongation des études est de mon point de vue une fuite en avant collective, qui consiste à retarder de plus en plus le moment où nos jeunes sortent du système éducatif, pour venir encombrer un marché du travail déjà saturé. Alors, évidemment, dans ce vivier de surdiplômés, les employeurs (privés ou publiques) exigeront le bac, ou bac + 1, ou bac +2, là où leurs prédécesseurs d'il y a 50 ou 60 ans n'auraient exigé que le certificat d'étude.
Que doit-on demander au système éducatif ?
On doit d'abord lui demander de former des citoyens qui sachent réfléchir. De ce point de vue, tout ce qui développe les facultés d'analyse est bon. Les mathématiques ont par exemple leur rôle à jouer dans ce développement des facultés d'analyse, à condition qu'on n'en fasse pas un objet de connaissance en soi (tout le monde n'est pas destiné à devenir ingénieur).
Parallèlement à cela, notre système éducatif doit donner à tout le monde un socle de connaissances de bases qui permettent à tout un chacun de s'informer et de communiquer dans les meilleures conditions possibles et surtout de continuer à enrichir ses connaissances après qu'il soit sorti de système éducatif. Ce socle, c'est savoir lire, écrire et si possible compter correctement. Tout le reste est superflu. Si on a ces bases, on a en soi les possibilités d'aller très loin dans la vie. Les connaissances complémentaires peuvent bien sûr être acquise dans le système éducatif mais elles peuvent aussi être acquises à l'extérieur du système éducatif. Quant à ceux qui sortent du système éducatif sans avoir le socle de connaissances minimum dont je parle, il faut reconnaître qu'ils partent dans la vie avec un sérieux handicap. Surtout de nos jours.
Pour revenir à l'ancien temps, je donnerai l'exemple de mon père qui est sorti de l'école, dans les années 1910, avec un très bon niveau… de certificat d'étude. En prenant, bien plus tard, des cours du soir et des cours par correspondance, il est devenu l'équivalent d'ingénieur (à l'époque, on n'était pas trop regardant sur les diplômes "officiels"). Il n'aurait jamais pu y arriver sans ce que lui avait apporté l'école "primaire" de l'époque.
Je dis école "primaire" parce que je ne sais pas exactement dans quelle structure scolaire se trouvait la classe qui l'a préparé au certificat d'étude, mais j'ai retrouvé un vieux livre de 1910 qui est intitulé "cours supérieur du certificat d'étude, destiné aux élèves de 11 à 13 ans". Ceux qui préparaient le certificat d'étude de l'époque étaient donc considérés comme des élèves qui faisaient des études supérieures !
Je vous laisse réfléchir sur la dérive de notre système éducatif.
Qu'on ne croit pas cependant que je nie l'intérêt des études actuellement dites "supérieures" (universités, grandes écoles). Je dis simplement que c'est stupide de les imposer à tous ceux à qui on les impose actuellement. Ces études ne forment pas l'esprit, elles le remplissent de connaissances, ce qui est très différent. Elles ne sont utiles que si elles débouchent sur un métier précis qui exige ce niveau de connaissances (médecin, ingénieur etc…).
Mais dans le contexte actuel de fuite en avant collective dont je parle, je comprends très bien les jeunes qui entrent à l'université simplement pour avoir une meilleure chance d'être recrutés dans des emplois où les connaissances qu'ils y ont acquises ne leur serviront néanmoins à rien.
Pour faire court, l'érudit de service n'est pas pour mais n'est pas contre non plus. Punaise la diarhée verbale pour en arriver là.J'allucine!!!!!!!
@Cornichons Tu dois pas avoir ton certif !! Hallucine c'est avec un H !!!
Salut Con......diments
@ Ludo il faut apprendre l'indulgence car condiments n'a vraiment pas fait beaucoup de fôtes d'ortaugrafe, c'était plutôt des fautes d'inattention comme on en fait beaucoup au clavier
Monsieur Cornichons et Condiments,
Puisque vous me faites aimablement remarquer que j'ai été trop long et trop abstrait, je vais vous donner deux exemples concrets qui vous permettront de bien me comprendre.
J'admets très volontiers qu'on puisse imposer 9 ans d'études (avec toutefois une grande partie de stages pratiques) à de futurs médecins, compte tenu de toutes les connaissances qu'ils doivent acquérir pour pouvoir bien diagnostiquer et bien soigner.
Je trouve en revanche inadmissible qu'on impose bac + 5 pour devenir professeur des écoles (l'équivalent de ce qu'on appelait naguère les instituteurs) car les connaissances qui leur sont nécessaires pour enseigner à des enfants qui ont au plus 10 ou 11 ans (exceptionnellement plus) sont acquises et bien consolidées au niveau du bac. Le niveau bac devrait donc suffire puisqu'ils ont de toute façon à passer un concours qui sélectionne les meilleurs.
En fait, le problème est qu'on classe maintenant les individus en fonction du nombre d'années d'études qui les séparent du bac (en plus ou en moins !) et surtout, dans beaucoup d'emplois, qu'on les paye en fonction de ce niveau, que ce soit dans le privé ou le public. Pour les instituteurs, par exemple, ce sont eux-mêmes qui ont demandé l'allongement de leurs études : dans le seul but d'être mieux payés (compte tenu des grilles indiciaires de la fonction publique !).
Des exemples d'allongements non justifiés des études (non justifiés par la nécessité d'acquérir des connaissances complémentaires), j'en aurais bien d'autres à vous donner mais je risquerais à nouveau de vous paraître inutilement long…
à "Ludo"on fait tous des fautes,souvent en tappant trot vite sur le clavier,alors un peu d'indulgence comme le dit "Fran'qui tappe trop vite aussi car dans deux mots ,elle fait deux fautes,je pense q'elle va redevoir passer son certificat,bien sur je rigole.
Kenavo
eh jeanzi, t'as pas admiré mes fôtes, je les avais pourtant soigneusement chiadées
@ "Fran',je pense que tu a compris que je plaisantais bien sur.Kenavo
Les commentaires sont fermés.