Réduction des déficits et relance de la croissance ?
28/10/2011
Y a-t-il des économistes au Parti Socialiste ?
En économie il existe deux courants opposés : les "marxistes" et les "keynésiens". Pour les premiers l'axiome principal est celui de la valeur travail : rémunérer correctement l'effort productif et éradiquer la "plus-value" prélevée sur le travail...Pour les seconds la consommation doit être prioritaire sur l'epargne, l'investissement étant "multiplicateur" de l'activité future...
Comment donc comprendre les voeux d'aujourd'hui du Parti socialiste ?" Réduire les déficits", slogan à la mode et repris par tous les médias, consiste en France, soit à diminuer la dépense publique, soit à augmenter les recettes fiscales. En deux mots, réduire le nombre de fonctionnaires (et non en embaucher 60.000 sur 5 ans), augmenter les impôts ! TVA, toute la population paye en fonction de sa consommation, IR, revoir le système en incorporant la CSG et le rendre proportionnel...
"Politique industrielle fondée sur un partage plus juste et efficace des revenus", étrange formule, qui rapelle le "Gosplan" et la programmation industrielle, et qui fait l'impasse sur la rémunération du capital !
L'incantation "socialiste" se rattache plus au "marxisme" qu'à la révolution keynésienne (soit près de quarante ans d'écart quand même).
Le manque de rigueur dans la réflexion est inquiétante, quant aux conséquences sociales sur notre pays : l'augmentation du chômage s'explique en économie libérale par un coût trop élevé de la main-d'oeuvre (charges diverses imputées) et par le recours à l'investissement de productivité dans toutes les branches de l'économie. En France ce phénomène est accentué par le fonctionnement "administratif" et "redistributif" de l'aide aux chômeurs.
Augmenter "l'emploi public" fait automatiquement baisser "l'emploi privé" ! On se dirige donc avec la gauche vers une accentuation probable du phénomène !
Le chômage est reparti en hausse en septembre
Les Echos du 26 septembre 2011
Le chômage en France est reparti en hausse en septembre après un léger repli en août, renouant ainsi avec un pic de 11 ans et ce alors que les signes de ralentissement économique au sein de la zone euro se multiplient.
Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (ceux n'ayant exercé aucune activité au cours du mois) en France métropolitaine a augmenté de 26.000 (+0,9%) le mois dernier pour s'établir à 2.780.500, montrent des statistiques publiées mercredi par le ministère du Travail et Pôle Emploi.
Sur un an, le nombre de chômeurs en catégorie A, la plus proche de la définition internationale du chômage, croît de 3% et atteint son plus haut niveau depuis début 2000.
En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi signe une progression de 0,7%, soit 27.600 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4.175.800. En rythme annuel, la hausse pour ces trois catégories confondues s'inscrit à 4,5%.
Le mois de septembre a surtout été défavorable aux 50 ans et plus, une tranche d'âge au sein de laquelle le nombre de chômeurs en catégorie A augmente de 2,1% sur un mois et de 14,3% sur un an.
Il a aussi été préjudiciable aux moins de 25 ans puisque, dans cette même catégorie, le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 0,6%. Sur un an, il recule néanmoins de 2%.
CONTRACTION
Peu de signes permettent d'entrevoir une amélioration du marché du travail en France à court terme.
L'activité dans le secteur privé s'est contractée en octobre pour la première fois depuis mi-2009, selon les premières estimations PMI publiées lundi par Markit, qui signalent un risque de récession.
Le gouvernement envisage de réduire sa prévision de croissance pour 2012, à la lumière des derniers indicateurs macroéconomiques sur fond de crise des dettes souveraines dans la zone euro.
Bercy table encore sur une progression du produit intérieur brut de 1,75% l'an prochain. Les professionnels interrogés par Reuters anticipent eux une hausse moyenne comprise entre 0,9 et 1%.
L'Insee prévoit pour sa part une stagnation du PIB au quatrième trimestre.
Dans l'industrie automobile, Renault a récemment décidé de mettre en place des mesures de chômage partiel sur plusieurs sites industriels en France afin d'écouler une partie de ses stocks.
PSA a de son côté dévoilé mercredi son intention de supprimer 6.000 postes en Europe, tout en assurant que la France n'était pas concernée.
Les principales économies mondiales se dirigent vers "une pénurie massive d'emplois" d'ici à la fin de l'année si les gouvernements ne changent pas leur politique en la matière, a prévenu l'Organisation internationale du Travail (OIT) dans une étude publiée fin septembre.
Mercredi soir, le Parti socialiste a appelé dans un communiqué à une politique de sortie de crise qui permette à la fois la réduction des déficits et la relance de la croissance "grâce à une nouvelle politique industrielle fondée sur un partage plus juste et plus efficace des revenus."
2 commentaires
" Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A (ceux n'ayant exercé aucune activité au cours du mois) en France métropolitaine a augmenté de 26.000 (+0,9%) le mois dernier pour s'établir à 2.780.500,
En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi signe une progression de 0,7%, soit 27.600 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4.175.800 "
Eh oui, plus de 4 millions ! et qui selon vous, ne devraient percevoir aucune aide.
c'est à vomir !
CROYEZ-VOUS VRAIMENT QUE CE SONT LES SOCIALISTES QUI SONT AU POUVOIR DEPUIS 10 ANS ?
+ 700 milliards de dette - déficit commercial 75 milliards - déficit budgétaire 7 % du PIB, 30 taxes nouvelles depuis 5 ans et on voudrait nous faire croire qu'on n'augmente pas les impôts.
Il faut varier vos lectures, Monsieur "jessaistout " !
Vu les résultats catastrophiques de la droite,la gauche ne pouras faire plus mal,alors un peut de changement,congé parental pour notre président pour élever sa fille.
Kenavo
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