Rien à faire à Saint Pierre ?
09/10/2011
Selon "Schumpeter" le bon entrepreneur est celui, qui trouve le raccourci le plus efficace !
Ah, les dicours de Madame G sur : il n'y a rien à faire pour développer des activités à Saint Pierre ! On aime... On sent bien que les années passées à l'ENV n'ont pas été "un petit air frais" dans les stratégies de développement économique ! L'installation de HLM en Centre-ville, c'est plus apaisant !
Trois exemples de marchés nouveaux : la filière photovoltaïque pour ceux qui ont peur de la Centrale Nucléaire de Penthièvre dans les terrains militaires, la vente de lunettes sur Internet pour les habitants de la presqu'île, qui sont perturbés par la propagande municipale, les ingrédients naturels à l'exemple de Naturex...
Sortons des schémas classiques : le sable des Dunes, la vase de Port Haliguen, les huitres et homards de la Baie, la danse bretonne et autres fanfreluches chères à Gégé, l'éclairage public, qui énerve le Père François, le logement social et le thé dansant des "octos" de Nadine, les romans policiers de Simone, les trous dans les routes de Madame G, les permis de conduire de la mission d'Auray de Jacques, la tonte des pelouses du Petit Rohu de l'autre Jacques...
L'avenir de la presqu'île est dans les mains des "nouveaux entrepreneurs" !
Un projet de centrale photovoltaïque sur 20 ha entre Pontivy et Josselin
Ouest France du 05 octobre 2011
Un projet de centrale photovoltaïque est lancé sur 20 hectares, à cheval sur les communes de Radenac et Pleugriffet, entre Pontivy et Josselin dans le Morbihan. Le dossier, ouvert par la société Eole génération, est soutenu par Pontivy-communauté. Il s’agit d’installer 45 000 panneaux solaires pour la production d’électricité.
Le permis de construire est déposé. La commission des sites et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) y ont donné un avis favorable. Le dossier arrive maintenant au stade de l’enquête publique, qui aura lieu du 24 octobre au 23 novembre.
Cette centrale sera construite sur des terrains désormais délaissés, où était extrait autrefois du sable de Radenac.
Les ventes de lunettes sur Internet au coeur d'une bataille parlementaire
Les Echos du 29 septembre 2011
Les ventes d'optique sur Internet restent faibles en France. Mais la donne pourrait changer avec le projet de loi sur la protection des consommateurs, débattu à l'Assemblée. Nicolas RAULINE
Bataille de lobbying dans les coulisses du projet de loi Lefebvre sur la consommation, débattu à partir d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Le volet sur la réglementation de l'optique sur Internet déchire les professionnels du secteur.
Jusqu'à présent, les conditions de vente des verres et lunettes en ligne n'étaient pas définies dans la loi française. Toute vente à distance de produit de santé était interdite jusqu'en 2009. Puis, sous la pression de Bruxelles, Paris a dû adoucir ses positions et plusieurs sites de vente de lentilles ont pu voir le jour, à condition d'employer au moins un opticien. Mais le flou juridique continue de régner.
Le projet de loi sur la protection du consommateur a donc pour but d'éclaircir la situation et de « renforcer la protection des consommateurs ». Sa première mesure : permettre aux consommateurs de « retourner leur achat en cas d'insatisfaction, sans justification ». Il prévoit un délai de 7 jours, mais un amendement propose de le passer à 30 jours. Les sites Internet mettent en avant les difficultés techniques qu'imposerait un tel délai, mais sont prêts à faire des concessions.
La bataille s'annonce plus acharnée sur d'autres mesures. Les réseaux d'opticiens auraient aimé limiter la vente en ligne aux lunettes de soleil et aux lentilles, et en exclure les verres progressifs, qui représentent les deux tiers du marché. A défaut, ils font pression pour que les sites de vente aient l'obligation de s'appuyer sur un réseau physique, afin d'aiguiller le consommateur vers un opticien !
« La grande avancée de ce texte, c'est de garantir la non-discrimination entre magasins et Internet », note Marc Simoncini, PDG du groupe de vente en ligne Sensee, qui assure que les sites peuvent assurer le même service que les magasins... pour un prix de vente divisé par 2.
A peine 1 % du marché
Les débats porteront aussi sur la certification des logiciels utilisés par ces sites de vente. Les professionnels du secteur demandent que la Haute Autorité de santé appose un visa sur ces logiciels. Certains sites attendent cette validation pour lancer leur offre. « Dès que nous aurons la technologie pour le faire, nous lancerons notre site de vente de verres progressifs », explique Marc Simoncini.
Aujourd'hui, les ventes sur Internet pèseraient à peine 1 % du marché de l'optique en France, soit environ 50 millions d'euros. L'Hexagone a pris du retard sur ses voisins, notamment l'Allemagne, où le marché serait 5 fois plus gros.
N. RA., Les Echos
Ingrédients naturels, Naturex conforte son avance
Les Echos du 15 avril 2011
En absorbant l'an passé son concurrent espagnol, le groupe avignonnais de production d'extraits aromatiques naturels a doublé de taille et compte à présent 1.500 références.
Aforce d'acquisitions - huit en huit ans -, Naturex a créé un modèle d'intégration quasi routinier qui lui a permis de digérer en un seul exercice le rachat de la division ingrédients de l'espagnol Natraceutical, pourtant le plus important de son histoire. « L'opération nous permet de revendiquer le leadership mondial des ingrédients naturels de spécialité d'origine végétale », résume le PDG de l'entreprise, Jacques Dikansky.
En 2010, son groupe a plus que doublé de taille, passant de 101,9 millions à 226,3 millions d'euros, dont 21,6 % (40 millions) sont imputables à des suppléments de ventes 15 % supérieurs aux objectifs initiaux. « Nous profitons d'un effet de taille qui nous offre une meilleure visibilité sur de nombreux marchés », analyse le patron. Naturex compte désormais 11 sites de production (contre 5 auparavant), 19 bureaux commerciaux dans 16 pays (contre 10 auparavant), des possibilités d'innovation renforcées et de plus importantes capacités d'extraction.
Sa gamme de produits s'est également renforcée. Le groupe compte à présent 1.500 références éclatées en une dizaine de gammes dont plusieurs nouvelles proviennent de Natraceutical. « Les quatre filiales de la division rachetée ont considérablement enrichi notre collection », détaille Jacques Dikansky. Poudres de fruits et légumes, pectines pour l'industrie agroalimentaire, colorants naturels, caféine purifiée pour les boissons énergisantes, figuraient notamment dans la corbeille de mariage aux côtés de produits star comme le Talin en passe de devenir l'alternative de référence aux édulcorants chimiques grâce à sa capacité à masquer l'amertume.
Maintenir la distance
Naturex y ajoute des produits historiques devenus des classiques, comme ses extraits de romarin utilisés comme antioxydants naturels pour éviter le rancissement de produits agroalimentaires. « Chacun de nos produits s'adresse à des micromarchés qui permettent de lisser d'éventuelles fluctuations de commandes. » Le portefeuille de clients actifs du groupe a ainsi plus que doublé en un an.
Naturex estime que ses concurrents sont désormais loin derrière avec des chiffres d'affaires de 150 millions d'euros au mieux. Mais l'aspiration des sociétés modernes pour une alimentation saine ne suffira pas à maintenir durablement la distance. Naturex envisage donc encore d'autres acquisitions dans l'année. Parmi ses cibles figurent la production d'ingrédients naturels pour la cosmétique, un secteur qu'il occupe insuffisamment (2 % de son chiffre d'affaires) et des débouchés géographiques en Asie et en Amérique du Sud (10 % de son activité).
Grâce à ses performances financières (une marge opérationnelle de 12,1 %, à 27,3 millions d'euros) et sa maîtrise de l'endettement (60,5 % des fonds propres), Naturex dispose d'une capacité d'acquisition de 20 millions d'euros sans faire appel au marché boursier, où il cote 47,5 % de son capital. A périmètre et taux de change constants, son activité devrait se poursuivre sur un rythme de croissance à deux chiffres dégageant une marge au moins égale à l'an passé.
PAUL MOLGA, Les Echos
3 commentaires
Bonjour,
Alors, le monsieur " je sais tout ", quand est-ce que nous inaugurons vos usines sur la presqu'île.
20 ha de panneaux solaires au Rohu, ça aurait de la gueule ! On en produirait de l'électricité pas chère !
Bonjour,
Alors, le monsieur " je sais tout ", quand est-ce que nous inaugurons vos usines sur la presqu'île.
20 ha de panneaux solaires au Rohu, ça aurait de la gueule ! On en produirait de l'électricité pas chère !
vous devez être un bon entrepreneur car vous avez fait un sacré raccourci des théories de Joseph Schumpeter . Je vous engage à le relire. la crise actuelle fait partie de cycles d'éffondrement de l'économie. Il avait analysé, sinon prédit de tels effondrements il y a plus de 60 ans.
Vous qualifiez la lutte pour la préservation de notre habitat (les projets de lafarge de prélèvement de sable , les clapages de boue de la Sagémor) les huitres et homards de la Baie, la danse bretonne de franfreluches. Mais cela fait partie de la vie des vrais habitants de la presqu'ile que vous méprisez. Ils en prendront acte , j'en suis sure et si vous faites campagne électorale, beaucoup se feront un devoir, sinon un plaisir de vous le rappeller.
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