Transports ? Qui fait quoi ?
23/09/2011
Entre libéralisme et planification, le transport cherche sa voie !
Le Pays d'Auray a de quoi financer pour 60.000 € une nième étude des transports dans le secteur d'Auray ! Une structure de plus, qui réfléchit de son côté, en sus de la SNCF (TGV et RFF), de la Région (TER), du département (Cars TIM et ramassage scolaire). L'automobiliste, en bon samaritain, se voit auréolé aujourd'hui par tous les acteurs du nouveau label de "co-voiturier"...
Si l'on écarte les tentations du lobying des industriels associés (Voies ferrées, matériel ferroviaire, industriel du BTP en routes et ponts, constructeurs automobiles) on est perplexe devant une réflexion, qui relève des vieux mythes de la planification russe et de l'avenir en Or massif !
Aujourd'hui on sent bien que les 50 dernières années ont détruit le mythe du "tout chemin de fer", qui devait apporter le bonheur aux îliens et presqu'îliens. Au point que des habitants des Iles disposent d'un garage à Port Maria pour assurer une correspondance en toute liberté avec les navettes de l'Océane... D'où la probables disparition du Tire-bouchon, cher aux" apparatchicks" de nos conseils municipaux. Pensez que la Gare de Saint Pierre Quiberon, rachetée par la Commune, va servir sous peu de bureau de vote pour le Parti Socialiste !
La voiture a largement pris la place aujourd'hui du "wagon" pour les transports quotidiens et cet usage améliore la répartition des habitants sur le territoire. Heureux les habitants des communes ayant compris le phénomène qui profitent d'une infrastruture moderne et efficace...pour rouler !
Reste également à réaliser les "aires de co-voiturage" dans chaque commune, bien reliées au réseau routier...
Quant à la concurrence stupide entre TER et cars "TIM" elle devrait trouver un aboutissement heureux dans le transfert de la gestion des TER au Département, puisque le matériel appartient désormais à la Région ! Avec les bonnes règles de gestion déjà mises en oeuvre par le département du Morbihan dans les cars "TIM". Un élagage des lignes "TER" s'impose également sans délai !
Dans le "cirque politique" il faut tout de même mentionner les efforts du Maire d'Auray, qui se retrouve "à poil" entre Vannes et Lorient, et qui veut faire croire qu'un TGV doit s'arrêter tous les 30 kilomètres, sous prétexte que la ligne se situe en Bretagne ! Le fameux pôle "multi-modal" est d'autant plus ridicule, que la gare d'Auray (ex Brech) se situe à 30 minutes à pied du Centre d'Auray, transformant le quartier de cette gare en un immense parking mal entretenu. L'évolution de cette gare d'Auray est déjà inscrite dans un shéma "tirbouchonien"...
Si l'on constate que 99% des denrées alimentaires sont livrées en presqu'île par la "route", il est urgent de penser à "réformer" les infrastrutures routières Auray-Quiberon et de créer un nouvel axe moderne et rapide !
Mais n'attendons pas 2014 pour lire le rapport du Pays d'Auray !
Transports en Pays d'Auray, 22 mois pour trouver la route
Télégramme du 23 septembre 2011
«Quels transports pour demain en Pays d'Auray?» À l'initiative du Pays d'Auray, une étude vient d'être lancée pour esquisser des réponses. Dans 22mois, tout sera sur la table. L'enjeu n'est pas mince.
La campagne des dernières élections cantonales l'avait largement montré: la question du transport est centrale dans le pays d'Auray, où 61% des actifs ne travaillent pas dans leur commune de résidence. Plus que vaguement conscients de la chose, les élus des 28 communes, réunis sous la bannière du syndicat mixte du Pays d'Auray ont décidé de s'attaquer à la question.
Offre cohérente à l'échelle du territoire
L'hiver dernier, une première étude sur le «pôle multimodal» de la gare d'Auray, identifié comme la porte d'entrée vers l'ensemble du territoire, a été lancée. Une deuxième étude, complémentaire, financée par le Pays d'Auray (57.000 €) démarre lundi pour 22mois. Elle a pour but de générer des propositions devant conduire à terme à la mise en place d'une offre de transport organisée et cohérente à l'échelle du territoire. En clair, le cabinet Mobhilis, retenu pour mener cette étude, a pour mission d'imaginer un Pays d'Auray dont tous les modes de transport collectif formeraient une vaste toile d'araignée reliant tous à chacun, que ce soit en bus, en bateau, en train, à vélo, à pied et pourquoi pas à cheval! Dit comme ça, ça peut prêter à sourire. Mais parlez-en aux îliens pestant contre l'absence de correspondance entre les horaires des bateaux et ceux du bus ou du train! Ou aux «presqu'îliens» déplorant que le Tire-bouchon ne fonctionne réellement que deux mois!
Covoiturage: 1.800 adeptes
L'étude, réalisée en lien avec le futur schéma de cohérence territoriale (Scot), et donc teintée d'une bonne dose de Grenelle de l'environnement, sera guidée par le souci d'offrir une alternative à la voiture. Elle concernera donc essentiellement les transports collectifs (y compris le covoiturage, qui touche 1.800 personnes dans le Pays d'Auray). Mais les transports doux sont également au coeur d'une réflexion menée en lien avec la Région, le Département et la société civile, impliquée notamment via le Codepa (ci-dessous). Afin d'impliquer le plus d'acteurs possibles, le Pays a choisi de lancer son étude par une table ronde lundi après-midi à Carnac. Les 300 invités, élus, acteurs du tourisme,etc., pourront notamment y entendre Dominique Allaume-Bobe, présidente de la commission aménagement du territoire du Pays des Vallées d'Anjou. Elle viendra y témoigner de l'expérience d'harmonisation des transports réalisée dans un territoire «qui comme le nôtre est très hétérogène, à la fois urbain et rural», précise Kristell Jamme la directrice du Pays d'Auray. Dans 22 mois, après les phases habituelles (diagnostic, réunions de concertationetc.), le cabinet Mobhilis rendra sa copie.
Décisions: au plus tôt à l'automne 2014
Et après? Sachant qu'on sera en juin2013, que les élections municipales auront lieu au printemps 2014... Allez, au mieux à l'automne 2014 viendra l'heure des décisions et donc des engagements financiers. Mais bien sûr, tout cela dépendra de ce que sera alors le Pays d'Auray. Où l'on reparle d'intercommunalité...
• Benoit Siohan
Le covoiturage séduit plus de 3 millions de personnes
Le Figaro du 20 septembre 2011
• ANGÉLIQUE NÉGRONI
C’est une consécration : le covoiturage a sa journée nationale organisée aujourd’hui pour la deuxième année consécutive. Phénomène qui prend de l’ampleur année après année, ce mode de transport est proposé par plus de 200 sites en France et plus de 3 millions de personnes y recourent. Lancé tout d’abord par quelques pionniers isolés, ce service est désormais encouragé par de nombreux acteurs. Parmi eux : les entreprises, les collectivités locales ou les sociétés d’autoroutes. Les premières créent leur propre plate-forme sur le Net pour faciliter les échanges entre employés, les autres comme les départements ou ASF (Autoroutes du Sud de la France) développent une aide complémentaire. Et mettent à disposition des parkings dédiés au covoiturage. Ainsi des passagers qui rejoignent un conducteur pour un trajet partagé, garent leur propre voiture sur une aire de stationnement, comme c’est le cas sur l’A7 au niveau de Valence-Nord. C’est gratuit et cela met fin aux stationnements sauvages que le covoiturage occasionnait.
La multiplicité des offres explique la progression de ce mode de déplacement. Autre raison de cet engouement: la flambée du prix du pétrole, incitant en 2008 les adeptes du covoiturage à se lancer dans les longs déplacements. «Ce sont les célibataires qui, travaillant à Paris, regagnent la province en fin de semaine» , explique Frédéric Mazzella, responsable du site leader en France Covoiturage.fr. Les axes Paris-Rennes, Paris-Lyon, ParisLille sont les plus demandés. À chaque fois, c’est la garantie de faire des économies. Un exemple ? Un Paris-Lyon est tarifé 20 euros en covoiturage contre 86 euros en TGV ! Covoiturage.fr assure aujourd’hui le transport de 350000 passagers par mois. « Soit l’équivalent de 700 TGV » , se félicite son responsable
.
Une tonne de CO2
L’argument financier avait été mis en avant en 2009 par une enquête menée par la Maif. Cette dernière révélait que 94% des personnes recouraient au covoiturage pour des raisons de coût. L’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, livre de son côté un résultat intéressant: «Sur un trajet de 30 kilomètres effectué chaque jour, le covoiturage permet d’économiser 1760 euros par an et par personne.» L’argument écologique, relégué au second rang, n’est pourtant pas négligeable. La même agence estime qu’un covoiturier « économise » en moyenne chaque année une tonne de CO2 environ.
Attractif, le covoiturage est loin pourtant d’avoir atteint ses capacités maximales. Éclatée sur différents sites, l’offre devrait circuler entre les opérateurs, selon Olivier Branellec, président de la Fédération du covoiturage. « Plus on a de choix, plus ça marche », dit-il. Autre piste : le covoiturage dynamique. « C’est pouvoir organiser un trajet en direct à partir d’un smartphone et des nouvelles technologies », explique Patrick Coroller, de l’Ademe. Ainsi, un passager qui cherche une voiture en fait la demande par SMS, tandis qu’un automobiliste, géolocalisé dans la zone, en est averti. Et tous deux font ensuite route commune. À ce jour, plusieurs collectivités expérimentent ce dispositif.
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3 commentaires
@"JHB",je tiensa vous signaler en tant qu'ancien cheminot,que les voitures servent aux transports des voyageurs et les wagons aux tranports des marchandises et du bétails,vous n'étes pas le seul dans se cas,nos présentateurs des journeaux télévisées en font de méme et pourtant ses derniers sont bien payés,il ne faut pas confondre un chat avec un pantho.(Le chat Griffe et le Pantho Graffe),le panthographe servant à récupérer le courant sur la caténaire pour le transmettre à la motrice.Je pense que vous avez besoin de retourné à l'école ou faire un stage a la'SNCF".
Kénavo
De la part d'un vrai cheminot
J'aimerais savoir comment est livré le 1% de denrées alimentaires qui, à t'en croire, n'arrive pas par la route!
Depuis qu'il n'y a plus de trains comment pourrait-il en être autrement?
Mais quand je vois le nombre de gros camions (35 tonnes?) qui entrent dans la presqu'île pour y livrer 2 ou 3 palettes, je me dis qu'il y a du gâchis.
Pour ce qui est du coût du covoiturage, que devient-il si on intègre le coût de construction et d'entretien des routes et des ouvrages d'art? J'ajoute que 700 TGV par mois, c'est bien peu par rapport au nombre total de rames qui circulent dans le même temps.
Le stationnement sur les aires de covoiturage comme celle située à l'entrée d'Auray est gratuit mais qui les a financées?
L'économie d'une tonne de dioxyde de carbone réalisée par ton "covoiturier" l'est rapport à quel autre mode de transport? Tu le sais et tu le tais ou tu n'en sais rien?
Comme d'habitude, par mauvaise foi ou pour toute autre raison, tu tritures les données dans le sens qui te convient.
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J'aimerais savoir comment est livré le 1% de denrées alimentaires qui, à t'en croire, n'arrive pas par la route!
Depuis qu'il n'y a plus de trains comment pourrait-il en être autrement?
Mais quand je vois le nombre de gros camions (35 tonnes?) qui entrent dans la presqu'île pour y livrer 2 ou 3 palettes, je me dis qu'il y a du gâchis.
Pour ce qui est du coût du covoiturage, que devient-il si on intègre le coût de construction et d'entretien des routes et des ouvrages d'art? J'ajoute que 700 TGV par mois, c'est bien peu par rapport au nombre total de rames qui circulent dans le même temps.
Le stationnement sur les aires de covoiturage comme celle située à l'entrée d'Auray est gratuit mais qui les a financées?
L'économie d'une tonne de dioxyde de carbone réalisée par ton "covoiturier" l'est rapport à quel autre mode de transport? Tu le sais et tu le tais ou tu n'en sais rien?
Comme d'habitude, par mauvaise foi ou pour toute autre raison, tu tritures les données dans le sens qui te convient.
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