La désertification commerciale ?
13/08/2011
Les villages de Saint Pierre "sans boulanger" !
La distribution en faible densité commerciale condamne les entreprises, dont les charges de main-d'oeuvre sont actuellement trop élevées ! Ce phénomène atteint même les services publics, telle la Poste, où le budget "main d'oeuvre" n'est pas couvert par les recettes.
Que faire ?
Les banques ont fui le centre-ville de Saint Pierre, en installant un distributeur de billets, financé en partie par la Commune ! D'autres activités fermeront définitivement, notamment dans le commerce alimentaire. Les "marchés" sont eux mêmes en grande difficulté avec un fort déclin des commerces de bouche.
Des "automates" intelligents sont-ils alors ici une solution pour délivrer à la population les services de base ?
Un boulanger invente le distributeur automatique de pain frais
Le Figaro du 13 août 2011
Installée à Paris, sa machine vend des baguettes 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.
DISTRIBUTION Depuis quelques semaines, une nouvelle génération de distributeurs automatiques a fait son apparition à Paris. Installée tout près du parc des ButtesChaumont, la machine propose, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, du pain frais, vendu un euro la baguette. Cent vingt baguettes artisanales, précuites pendant dix minutes, sont placées pour soixante-douze heures maximum dans la partie réfrigérée du distributeur. La fin de cuisson se fait au rythme de la demande, pendant dix autres minutes. Elles ne peuvent alors pas être conservées plus de cinq heures, afin de garantir aux consommateurs du pain chaud.
À l’origine de cette première mondiale, aussi originale que les distributeurs automatiques de maillots de bain et lunettes placés à l’entrée des piscines, se trouve Jean-Louis Hecht. Ce boulanger quinquagénaire a réussi à marier la distribution automatique, principalement industrielle, et la boulangerie artisanale.
Tout a commencé en 2001, quand cet entrepreneur a réalisé le premier prototype de son distributeur, en collaboration avec un lycée technique de Moselle. Il a avancé « petits pas à petits pas » vers une machine brevetée puis assemblée par l’entreprise d’équipement industriel portugaise Mecondielle. L’investissement est énorme pour ce boulanger : sans le coût de l’assemblage, la machine revient déjà à 30 000 euros. Il faut ensuite compter deux cent cinquante heures de montage.
La machine, dont le premier exemplaire commercial est en service depuis janvier en Moselle, dans l’autre boulangerie appartenant à Jean-Louis Hecht, permet naturellement de faire gonfler les ventes, grâce à son amplitude horaire. « C’est aussi un fort vecteur de promotion qui ne fait pas d’ombre à la boulangerie, assure JeanLouis Hecht. Au contraire, cette innovation est un service qui complète le métier de boulanger mais qui ne le remplacera jamais. »
Selon lui, elle va devenir indispensable, en France comme à l’étranger, du fait de la qualité du produit offert et de la rentabilité économique extraordinaire : les profits sont de 30% supérieurs à ceux du magasin, selon l’entrepreneur.
Une solution pour les villages sans commerce
À Paris, le distributeur écoule déjà 80 baguettes par jour, et JeanLouis Hecht compte bien aller plus loin. L’entrepreneur souhaite «exploiter au maximum» son idée et ne compte pas revendre son brevet. Il voit grand et aimerait s’étendre en rachetant plusieurs boulangeries qu’il équiperait de machines, adossées à la façade.
Le boulanger a d’autres ambitions pour son distributeur automatique. Un bureau d’étude installé au Portugal travaille sur une version indépendante de tout commerce, qui serait installée dans des endroits isolés, comme des petits villages, des lieux touristiques ou de passage.
Avec le design facilement reconnaissable de sa machine, JeanLouis Hecht songe même à la création d’une chaîne, qui essaimerait dans les régions désertes de tout commerce, afin de permettre à chaque personne d’avoir sa baguette fraîche traditionnelle tous les jours. Il estime enfin que son invention dispose d’un potentiel international, en Europe ou aux États-Unis où les consommateurs sont friands de French baguette.
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5 commentaires
Eh oui nous vivons dans une zone de faible densité urbaine. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup d'entre nous y habitent. Voila encore une porte ouverte vigoureusement défoncée.
Deux phénomènes se conjugeront ou se compléterons pour assurer la pérénité des commerces et autres services à la personnes en zones peu urbanisées.
L'esprit d'entreprise et l'article (protégé ;Copyright and protected by applicable law) que vous avez copier/coller en est la preuve.
Le rôle de la puissance publique dont la fonction ultime reste et restera peu ou prou le maintien d'une unité territoriale notamment pour les srvices à la personne
.....Mon pauvre bonhomme, ce phenomene est commun a toutes les petites communes
Voussembez le decouvrir seulement maintenant.
Vous avez l'air de regretter la vie citadine
Mais que faites vous donc ici chez les ploucs ?
Repartez chez vos semblables SI intelligents
Nul n'est besoin d'un distributeur....On a seulement besoin d'un bon camping.
Au Rohu grace aux campings ( du Rohu, do mi si la mi et autre) vous avez une superette qui vend de tout dont du pain, même le dimanche après midi.....:-)
alors vive les campings !
par distributeur, je faisais référence au distributeur de pain dont on parle dans l'article (au fait il y a des distributeurs comme ça à Nantes depuis un certain temps déja)
Moi sa me ferais vraiment chiez d'acheter du pain dans un distributeur de pain,j'irais toujours chez un boulanger,si on veut tuer les derniers commerçants de la Presqu'ile ,c'est un excellant moyen,il faut absolument boycoter ses distruteurs,"non de diou de non de diou".
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