Une remise en cause du métier !
18/07/2011
La France a deux années de retard sur les Amériques ! La Bretagne, au moins dix !
Les "liseuses" font un ravage de l'autre côté de l'atlantique ! Sous la pression de la baisse des prix (inférieur désormais à 150 $) et de l'explosion de l'Offre !
La politique de "prolifération" des Médiathèques est aujourd'hui à bout de souffle... distribuer "Victor Hugo" tous les trois kilomètres, c'est le triste privilège de notre presqu'île et de nos élus, tout encore engonçés dans leur certitudes de Brevet d'Etat !
Dépenser des fonds pour ériger des "cathédrales" au nom de la culture est une perversion de la gestion municipale, surtout quand les technologies permettent de fournir le "contenu" à moindre prix et à domicile...
Le retour vers une "gestion économe" des finances locales semble aujourd'hui une question de bon sens !
Médiathèque de Guingamp, cinquante livres dans la poche
Télégramme du 18 juillet 2011
Sans chercher à concurrencer le livre, la liseuse électronique est à la recherche de nouveaux adeptes. La médiathèque en propose deux à la démonstration pour l'été. L'occasion pour les lecteurs de se l'approprier.
http://memorix.sdv.fr/5c/www.letelegramme.com/infoslocales/cotarmor/1372970943/Position1/SDV_TB/default/empty.gif/55413041615531506a68594144516454
Que pourrait penser Baudelaire du fait que son célèbre recueil «Les fleurs du mal» soit désormais disponible en version numérique, et donc lu sur une liseuse électronique? Ce livre, ainsi qu'une cinquantaine d'autres classiques libres de droit, les lecteurs de la médiathèque peuvent désormais les emporter chez eux, tous en même temps. Certes, vu sous cet angle, l'intérêt est somme toute limité. En quelques jours, difficile d'avaler tout Flaubert et Balzac. Mais en cette saison estivale, à l'heure des bagages, vous êtes peut-être en train d'hésiter entre deux bouquins, en tentant de trouver le point d'équilibre entre avoir suffisamment à lire pour occuper dix jours d'intenses après-midi plage, et partir avec un sac suffisamment léger pour être porté dans la cohue des quais de gare. C'est l'un des arguments de la liseuse électronique: pouvoir emmener avec soi une cinquantaine d'ouvrages, et même jusqu'à 2000 si l'on veut.
Une autre lecture
La liseuse, «reader» de son nom original, est constituée d'un écran de la taille d'un livre en poche. Certaines sont tactiles, comme l'un des modèles de lamédiathèque, et permettent, dans certains cas, de reproduirele geste des pages qui se tournent. La liseuse, c'est de l'encre électronique, les reflets n'empêchent pas la bonne lecture et l'autonomie est importante carelle n'utilise pas de batterie pendant la lecture, seulement lorsqu'on tourne les pages. Ellese distingue ainsi de la tablette numérique et de son écran rétro éclairé. Avec ses 2 gigas demémoire interne et son emplacement pour une carte mémoire, la liseuse possède d'incontestables atouts, qu'Hélène Bert, labibliothécaire, tente d'identifier avec les lecteurs.
À découvrir en ce moment
Deux liseuses ont été prêtées par la Bibliothèque des Côtes-d'Armor pour les deux mois d'été. L'une est en libre-service à l'étage de la médiathèque, l'autre est disponible au prêt pour les adhérents. «La technologie peut faire peur, mais en l'approchant et en l'essayant, cela permet d'en découvrir ses limites et d'apprivoiser cet outil pour une autre utilisation.» Le livre numérique a cet avantage de pouvoir grossir la taille des caractères. «Un atout qui peut être très important pour ceux qui éprouvent des difficultés de lecture», explique la bibliothécaire. L'autre avantage, si les bibliothèques pouvaient en acquérir à l'année, c'est le dédoublement de l'offre. «En numérique, nous pourrions avoir le même ouvrage en plusieurs exemplaires pour le même prix», souligne Hélène Bert, en rappelant tout de même l'une des principales limites de la liseuse, la sécurité et la protection des ouvrages, dès lors que l'on peut les télécharger sur internet, au même titre que les films ou la musique. Pratique Médiathèque ouverte en juillet, le mardi, de 12h à 18h; le mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h; le vendredi, de 10h à 12h et de 15h à 19h et le samedi, de 10h à 12h.
• Angelina Dionisi
Le Story HD, première liseuse connectée au Google eBookstore
Le coréen iRiver commercialise une liseuse capable de se connecter en Wi-Fi à la bibliothèque de livres numériques de Google, qui comprend près de 3 millions d’ouvrages gratuits.
Stéphane Long
01net du 12 juillet 2011
l
Google inaugurait sa bibliothèque de livres numériques en décembre 2010. Six mois plus tard, il annonçait la première liseuse permettant de télécharger des ouvrages directement sur son eBookstore (voir vidéo ci-dessous), ce que font déjà les Kindle d’Amazon et autres Fnacbook, avec leurs propres plates-formes.
Il ne s’agit pas d’un produit estampillé Google, l’initiative est celle du coréen iRiver (à l’origine, fabricant de baladeurs audio). Le Story HD sera commercialisé dès le 17 juillet aux Etats-Unis, au prix plutôt compétitif de 140 dollars.
Le Story HD d'iRiver est vendu 140 dollars aux Etats-Unis.
L’appareil a des allures de Kindle, la très populaire liseuse d’Amazon. Le Story HD peut se connecter à l’eBookstore de Google en Wi-Fi, et ce sans ordinateur, à l'inverse des autres liseuses qui n’intègrent pas de logiciel d’accès à Google.
iRiver a tiré parti des API mises à disposition par l’américain à l'intention des éditeurs et des fabricants d’équipements pour donner accès à sa boutique. Celle-ci comprend plusieurs centaines de milliers de livres payants et près de 3 millions de titres gratuits. Mais les Français n’y ont pas encore droit. Il faut dire que Google s’est heurté à la réticence des éditeurs européens, très frileux à l’idée de confier leurs ouvrages au géant de l’Internet.
Zoom sur le Story HD, de iRiver
Wi-Fi intégré
Capacité : 2 Go (1,4 pour le système)
Carte mémoire : SD (SHDC)
Connecteur : USB 2.0
Ecran : 6 pouces, 768x1024 points, E Ink
Formats : ePub, PDF, TXT, FB2, DJVU
DRM : ePub Adobe
Dictionnaire intégré : Collins
Compatible avec Windows
6 commentaires
vos commentaires sur tout et rien!!!!!sont formidable.....vous allez finir.....bientôt....PRÉSIDENT de la REPUPLIQUE FRANÇAISE............en 2012
Remplacer tous mes classiques par des livres numériques ou acheter les "romans de gare " sous forme numérique me libèrerait des étagères , mais pas pour ceux que j'aime. Pour avoir essayé une liseuse, je préfère le contact du livre, le plaisir de feuilleter un livre aimé, ce sont de vieux compagnons. Certains d'entre eux, je les ouvre à n'importe quelle page et je les lis toujours avec le même plaisir !!!!
Très bien les liseuses mais elles ont des limites....sur la plage elles s'abiment. Alors je pense que la médiathèque a encore de beaux jours devant elle.
Par ailleurs, dire que nous avons 10 ans de retard est un tantinet ridicule, ça fait très peu de temps que les readers sont vraiment pratiques
étude comparatives
http://www.01net.com/editorial/526291/comparatif-les-liseuses-electroniques/
je lis trés peu,a part des polars ou des livres d'aventures,mais un livre restera toujours un livre,et je ne vois pas l'intéret d'une "liseuse",quant au retards des Bretons sur les 'Amériques',on a peut étre dix anx ans de retard,mais on fait dix fois moins de conneries qu'eux.
Je trouve ça très sain de ne pas tomber dans le panneau du dernier gadget informatique...
Éventuellement intéressant pour du consommable comme un quotidien, ou un roman de gare (et encore). Mais rien ne remplacera le contact du papier quand on feuillette les pages. Et une belle bibliothèque, ça a quand même plus de charme qu'une rangée de DVD, CD, ou autres...
De plus, la vie d'un livre papier sera toujours moins éphémère que celle d'un gadget électronique !! On a tous chez soi des trucs dernier cri achetés à prix d'or et qui sont complètement dépassés après quelques années, ou incompatibles avec les systèmes actuels.
Par contre, à peu près n'importe quel livre, s'il est stocké à l'abri de l'humidité, sera toujours "utilisable" même après quelques centaines d'années.
une question croyez vous vraiment que nous soyons en retard sur l'amérique du sud ?
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