Dépenses inutiles ? Qui sait encore compter ?
22/06/2011
Le "département" du Morbihan a 15 ans de retard !
C'est une appréciation "relative, n'est-ce pas ? Si le maximum a été fait pour le TGV "breton", pour le futur aéroport du Morbihan, celui de Rennes étant désormais condamné, on se pose des questions sur l'argent englouti dans le raccordement des zones blanches et surtout dans les moyens techniques mis en oeuvre par France-Telecom dans le "haut débit" !
Utiliser une technologie "dépassée" aujourd'hui, l'ADSL "cuivre", alors que l'on maîtrise bien le raccordement "fibre" à des coûts raisonnables, n'est-ce pas un "vrai" faux pas technique ?
Dépenser pour ce faire 12 millions d'euros dans le Morbihan, c'est trop fort ! Avec ces mêmes moyens on aurait pu raccorder environ 12.000 abonnés à la "fibre" ! et pour proposer des débits symétriques de 100 millions de bits par seconde !
Dire que "Vannes et Lorient, fortement agglomérées, cautionnent la démarche en vue d'un dialogue gagnant-gagnant avec les opérateurs", c'est se soumettre "une nouvelle fois" aux "diktats" de France Telecom !
Département des "minus" face aux "gargantuas" des opérateurs ? Morbihan, la "campagne" en a marre !
TGV et Très haut débit, le Morbihan met la main à la poche
Ouest France du 22 juin 2011
La pose de fourreaux lors de travaux routiers pour la fibre optique est désormais systématique sur les routes départementales.
Bretagne grande vitesse
L'assemblée a voté à l'unanimité la participation financière (34, 2 millions d'euros) aux travaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse Bretagne-pays de Loire. Les travaux dans le Morbihan consistent en rectifications de courbes et suppressions de passages à niveau (dix-neuf passages).
A l'horizon 2016, ces améliorations de la ligne TGV Paris-Quimper feront gagner 39 minutes entre Paris et Vannes et 41 minutes entre Paris et Lorient pour mettre la pointe bretonne à trois heures de la capitale.
Le projet prévoit également la transformation de dix gares en pôles d'échanges multimodaux. Le département a prévu de laisser les agglos et communes prendre en charge le financement de ces pôles.
Norbert Métairie (PS, Lorient centre) s'est ému de ce choix soulignant qu'il est paradoxal d'investir à grands frais dans une ligne TGV pour gagner quelques minutes, si les voyageurs perdent le bénéfice de gain de temps autour des gares. François Goulard a estimé que le département pourrait être amené à se reposer la question de sa contribution.
Compte administratif 2010
A la faveur de la reprise du marché immobilier (encaissement par le département des droits de mutation en augmentation), le compte administratif 2010 (le budget 2010 après réalisation) fait apparaître un excédent financier de 26,3 millions d'euros.
Le département ne souhaite pas mettre de dépenses nouvelles en face de cet apport inattendu. En revanche, la collectivité compte l'utiliser pour doper l'épargne d'investissement dans la perspective du prochain budget.
Le groupe de gauche, par la voix de Yves Lenormand (PS, Lorient sud), y voit une occasion manquée d'anticiper « une recette plus proche de la réalité. A partir de là un tout autre budget était possible ». L'opposition déplore également que de 2005 à 2010, la précédente mandature ait été marquée par « plusieurs augmentations d'impôts qui n'étaient pas justifiées ».
Aéroport Notre-Dame des Landes
Indirectement concerné par la future plateforme aéroportuaire entre Rennes et Nantes, le département du Morbihan a cependant décidé d'adhérer au syndicat mixte aéroportuaire.
Joël Labbé (DVG, Saint-Nolff) a rappelé son opposition de principe à ce projet aéroportuaire « pensé à une époque où l'on prévoyait une croissance exponentielle du trafic aérien sans se soucier des réserves pétrolières ni du réchauffement climatique ».
Pour François Goulard, « ce projet vit sa vie, il est normal que nous nous en préoccupions. » Pour Jo Brohan (DVD, Muzillac), « le département perdrait gros à ne pas être représenté au sein de ce syndicat », ne serait-ce que pour défendre la liaison ferroviaire Nantes Rennes via Redon « alors que Nantes et Rennes verraient bien une liaison directe entre les deux métropoles ».
Très haut débit
Après avoir investi 12 000 000 € dans le déploiement du haut débit et la réduction des zones blanches internet (640 entreprises desservies dans treize parcs d'activités, 4 000 foyers couverts par l'ADSL 20 000 foyers qui bénéficie de 8 MB), le département s'attaque désormais au Très haut débit, via la fibre optique.
« Depuis 2008, le département a posé 100 km de fourreaux dont 25 déjà occupés par la fibre. Systématiquement, les routes sont équipées de fourreaux », a rappelé Yves Bleunven (UMP, Grand-champ). Mais la fibre ne passe pas partout et le coût de son déploiement pourrait dissuader les opérateurs d'équiper les zones moins denses en population, à faible rentabilité.
Pour prévenir cet écueil et faciliter la montée en puissance harmonieuse du haut débit, le département va garantir la solidarité entre zones rurales et urbaines. Vannes et Lorient, fortement agglomérées, cautionnent la démarche en vue d'un dialogue gagnant-gagnant avec les opérateurs.
1 commentaire
Eh zenbar.... l'essentiel c'est que toi t'es un siècle d'avance sur nous hein ?
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