A Saint Pierre, on marche sur la tête !
16/06/2011
"Bétonner jusqu'à la mer", la folie de Madame G ?
Après avoir payé grassement des cabinets d'urbanisme et ré-inventé l'axe Ouest-Est de la commune, celle des vents dominants, nos élus cherchent "à bétonner" depuis le Centre Culturel jusqu'au Port d'Orange ! Un premier pas est franchi avec la "fin" du Garage Périon, un deuxième avec l'Office de Tourisme "provisoire", la suite est au programme : Fin de la supérette Spar de Monsieur Colin, de Max Plus, fermeture de la poissonnerie... et extension des services sociaux culturels de la Mairie. Une véritable "avenue de gauche", où seuls les emplois "municipaux" ont droit de cité. Très fort pour le troisième mandat !
A Arradon, même folie urbanistique, avec les mêmes slogans : retenir les jeunes(il faut créer de vrais emplois durables), favoriser la mixité sociale (on dirait un discours de Madame G), conforter le commerce en Centre-Ville (même discours de notre élue)...Un échec assuré, comme à Saint Pierre...
Et pourtant des objectifs plus "modestes" existent et crèvent les yeux : "la réhabilitation thermique", notamment celle du Centre Culturel, du restaurant municipal et de la salle de gymnastique dans les poireaux !
Nos locaux de la Commune sont vétustes et mal entretenus : de véritables passoires thermiques, même les plus récents !
Economies contre "béton stupide" ? Le choix est dans l'intelligence !
Habitat durable, l'enjeu de la réhabilitation thermique
Télégramme du 14 juin 2011
Le carrefour de l'habitat durable, vendredi à Vannes, a permis de faire le point sur le contexte et les enjeux de la réhabilitation thermique. L'enjeu, c'est l'ancien.
La réhabilitation thermique des bâtiments est un des enjeux de demain. Le Morbihan compte 500.000 logements dont un tiers, véritables «passoires» énergétiques, nécessite à court terme une vraie rénovation thermique. Concernant les seuls logements sociaux, 10.000 des 30.000 existants ont également besoin de travaux. À raison de 1.000 € du m², le chantier est énorme. Le marché aussi, sachant que l'habitat moyen français consomme en moyenne 250kwh/m²/an et que la nouvelle réglementation est en marche: ça commence par le neuf avec, dès 2012, la mise en place de la barrière des 50kwh. Mais le véritable enjeu, c'est l'ancien. «Il faut trouver des applications industrielles qui permettent d'être sur des coûts raisonnables et un modèle économique qui puisse être tenable», dit YvesBleunven, président de la commission développement économique du conseil général.
«Pas une logique de niche»
C'est dans cette perspective que se déroulait, vendredi à Vannes, le carrefour de l'habitat durable initié dans le cadre du cluster de l'habitat durable en Morbihan. Le but du cluster est de rendre accessible l'habitat durable à tous les Morbihannais et de donner de la visibilité aux acteurs du bâtiment. «On est loin d'une logique de niche», ajoute YvesBleunven. Le point a été fait sur les actualités du cluster, notamment le concours des maisons durables morbihannaises qui fait travailler, en équipes pluridisciplinaires, des étudiants en architecture de l'UBS et des apprentis de la chambre de métiers.
Trois projets retenus
Après les deux maisons passives de Muzillac et Saint-Avé en 2009, après le logement collectif pour personnes âgées et le domicile partagé avec isolation en paille à Locqueltas (2010), le jury a tranché ces derniers jours pour le projet 2011, axé sur la réhabilitation thermique: deux immeubles collectifs à Vannes et un petit quartier de maisons individuelles à Grand-Champ... Il a retenu une équipe par projet et les idées ne manquent pas (une serre au dernier étage pour pomper la chaleur). À charge pour les bailleurs sociaux (VGH et BSH) de les mettre en application... Leur rôle est moteur. «Ils sont le bras armé des collectivités, dit Yves Bleunven. Ils doivent permettre de louer à un locataire à un prix réduit et être soucieux du coût des charges: la facture énergétique ne doit pas devenir la fracture énergétique»!
Parc Franco à Arradon, grogne autour du projet d'urbanisation
Télégramme du 16 juin 2011
Le projet d'urbanisation du parc Franco suscite la controverse. «Jene connais personne qui ait envie de bétonner cet endroit», souligne Yvon Daniel, opposant au projet.
Le réaménagement du bourg a fait l'objet au début du mois d'avril d'une présentation publique. Gros dossier du mandat de la municipalité actuelle, ce projet comprend deux grands volets: la restructuration des espaces publics du bourg et la réalisation d'une Zac (Zone d'aménagement concerté) comprenant le parc Franco. Cette présentation a été précédée de dix-huit mois d'étude et 40 Arradonnais ont participé à des ateliers de débat. Objectifs annoncés: conserver une population jeune en particulier d'âge scolaire, favoriser le logement locatif social, assurer une mixité sociale et générationnelle, conforter le commerce en centre-bourg, protéger le patrimoine bâti, restructurer les espaces publics et enfin permettre une densification modérée du centre-bourg, sans hauteur excessive des constructions.
Une réserve foncière
L'enjeu démographique conduit la municipalité à dégager de nouveaux espaces urbanisables au centre-bourg. Et le parc Franco, du nom du Dr Franco, ancien maire d'Arradon, constitue à cet égard une réserve foncière que la municipalité souhaite exploiter. Cet espace communal est essentiellement occupé par deux terrains de football, des jeux de boule, des cours de tennis et le camping. Le projet entraînerait le déplacement des terrains de foot derrière le collège public Gilles-Gahinet.
Un référendum
«Ce n'est pas le projet de création d'une Zac au bourg d'Arradon qui pose problème mais l'emplacement retenu. Quelle ville détruirait aujourd'hui les parcs anciens qu'elle possède en son centre pour y construire des immeubles collectifs», renâcle Yvon Daniel. Ce retraité a pris le flambeau de l'opposition au changement d'affectation du parc Franco. Il s'interroge sur l'objectif d'un tel programme immobilier. «On va perdre la moitié de nos espaces verts dans le bourg». Yvon Daniel réclame un référendum d'initiative populaire «si la municipalité maintenait son projet» et il a écrit au président de la communauté d'agglomération. Une urbanisation à cet endroit, n'est pas non plus du goût de Bernard Guillouët, architecte-urbaniste bien connu à Arradon, et qui a lui-même réalisé l'aménagement du domaine Franco avec le stade, le gymnase, l'école. Que la municipalité se préoccupe d'un risque de veillissement de la population et qu'elle veuille accueillir une population nouvelle est dans l'ordre normal des choses, souligne-t-il en substance. «Mais construire comme cela est une solution de facilité».
«Densifier»
«A-t-on bien évalué des besoins d'Arradon et a-t-on bien regardé tout ce qui est actuellement constructible?», se demande Bernard Guillouet, qui souligne qu'«on n'est pas obligé de subir cette pression démographique». L'architecte plaide pour la densification sur l'existant «On n'a pas le choix», dit-il. «Raison de plus pour conserver cette richesse exceptionnelle qu'est le parc Franco. Nombre d'Arradonnais y sont attachés», ajoute Alain Daniel.
9 commentaires
Notre hôte est égal à lui-même dehors les jeunes presqu'îliens !
N'importe comment il ya une loi qui oblige à construire des habitations à loyers modérés.
n'oubliez pas que 34% des foyers fiscaux de St Pierre ont moins de ont moins de 1100 € par mois
http://www.salairemoyen.com/salaire-56234-Saint_Pierre_Quiberon.html
De plus d'après ses posts précédents si la mairie avait fait des appartements de luxe, la bétonnisation ne le gênerait pas.
Pour Fran :
Je pense que vous faites une méprise. Moi qui ne suis pas fanatique des écrits de Monsieur Henel, pour une fois, je serai tentée de le défendre.
En effet n'écrit-il pas dans une parenthèse : il faut créer des emplois. Je comprends donc qu'il pense, à juste titre, que la façon la plus efficace pour retenir les jeunes c'est d'aider la création d'emplois privés. Mais j'admets bien volontiers que sa formulation peut être mal interprêtée.
Dans le cadre d'une urbanisation moins polluante, je serai aussi d'avis de rénover plutôt que de détruire et reconstruire d'autant que je ne suis pas certaine que les élus saint-pierrois soient à niveau pour maîtriser des dossiers complexes.
Mais souvent Monsieur Henel varie !
J'attends donc le contraire de ce billet d'ici quelques semaines.
François 1er a laissé une maxime gravée sur un linteau dans le chateau de Blois : Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie !
Quelle élégance, Jean-Berty!
Tu serais pas peu ou prou misogyne?
En tous cas, comme argument dans une discussion, on a déjà vu mieux.
La mairie à eut raison de raser le garage Périon,pour construire des appartements,le rénover aurait couter beaucoup plus cher,quand ses appartements seront constuits je pense que des Jeunes St-Piérrois en bénifcieront,le projet a l'air interressant et les plans s'intégre bien dans la quartier.Quand j-B parle de bétonner j'usqu'a la mer,je ne vois pas le rapport.
@ isa
relisez les écrits du monsieur
"A Arradon, même folie urbanistique, avec les mêmes slogans : retenir les jeunes(il faut créer de vrais emplois durables), favoriser la mixité sociale (on dirait un discours de Madame G), conforter le commerce en Centre-Ville (même discours de notre élue)...Un échec assuré, comme à Saint Pierre..."
ce sont les Arradonais qui veulent créer des empois et jean berty (je ne le nomme pas Jean Bart celui ci était un grand homme d'action et personne n'a le droit d'usurper son nom) considère cela comme une fiolie proche des idée de Madame Marchand qu'il honnit.
Quand au béton , il y a longtemps qu'il garnit le sol entre le centre culturel et la plage !!!
a isa :
beaucoup d'enfants de mes amis ne sont pas restés sur la presqu'île car les loyers y étaient trop cher alors qu'ils y avaient la possibilité de travailler .
"L'homme raisonnable s'adapte au monde ; l'homme déraisonnable s'obstine à essayer d'adapter le monde à lui-même." (George Bernard Shaw).
Mr J-Berty,avance beaucoup de chose sur le Bourg de St-Pierre,fin de la suppérette de Mr Colin,je pense que ce Mr arrive a l'age de la retraite,qui nous dit que son commerce ne seras pas repris?Fermeture de Max plu,on sais déja que c'est un magasin qui ne marche que l'été,alors rien de surprenant d'autant qu'un autre a été installé à Quiberon.Les loyers sur la presqu'ile sont exhorbitants,les terrains inarbordables pour contruire une maison,dans ma famille j'ai 7 petits cousins qui ont construit a Erdeven Belz-Plouarnel-Mendon-environ d'étel,Nostang.Résultat des familles de jeunes en moins avec en moyenne 3 Enfants,pas étonnant aprés que les écoles fermes et les commerces .C'est malheureux car certains sont pécheurs à Quiberon et doivent faire la rout tous les jours pour venir en mer.La presqu'ile fait elle méme sont propre tord,a vouloir faire trop de bénéfice les propriétaires ne vendent plus leurs maisons,il suffit de faire un tour en vélo,partout des pancartes maisons à vendre,combien d'agences immobiliéres a Quiberon,j'en ai compter plus de 15(Sans commentaire).Kenavo
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