La propriété, c'est quoi ?
15/06/2011
Le "streaming" audio, une invention qui "pirate" les droits des créateurs !
Le "Droit" court après les révolutions techniques ! Le téléchargement est une notion bien encadrée et son utilisation légale est en général payante !
par contre le "streaming", qui est un transfert temporaire et non copiable, n'est pas un téléchargement !
D'où la course des sites de musique vers ce filon "gratuit" pour attirer les gogos de l'internet musical !
Patatras ! Les Majors veillent et ferment le robinet du "streaming" ! La monétisation des contenus est indispensable à leur survie et aux autres pyramides du passé !
La mort du streaming gratuit
PC Inpact du 13 juin 2011
Deezer. le pouvoir sans fin des maisons de disqueOn le sait, les majors tout comme les indépendants n’apprécient pas les offres de streaming gratuites, même avec publicité. Accusées de dévaloriser la musique, ces offres tendent à disparaître. Ainsi, après Spotify, qui a décidé de limiter l’écoute gratuite à 20h par mois et à 5 écoutes par morceau, Deezer a logiquement suivi, avec néanmoins deux différences de taille : l’écoute pour les utilisateurs gratuits est limitée à 5h par mois, mais sans limite d'écoutes par morceau.
Néanmoins, la régression par rapport aux précédentes offres est abyssale. Et cela ne peut avoir que quatre conséquences : le « retour » des utilisateurs vers des offres illégales, le transfert vers des équivalents non limités (voir plus bas), le passage vers les formules payantes, ou l’abandon pur et simple de l’écoute de musique en streaming.
Cette situation prouve que les maisons de production dictent leur loi. Si du côté des offres de téléchargement, l’iTunes Store d’Apple a longtemps lutté pour que les prix ne s’envolent pas, la firme de Cupertino a néanmoins dû lâcher du lest, notamment depuis la fin des DRM.
Mais dans le secteur du streaming, la mainmise des majors est encore plus flagrante. Ils ont voulu des publicités entre les morceaux, ils les ont eues. Ils ont souhaité la fin de l’accès gratuit au catalogue, on s’y rapproche. Face à leurs pressions, Jiwa a d'ailleurs passé l’arme à gauche l'an passé, même s’il a été relancé cette année.
Et hier, nous avons appris qu'Universal Music et Deezer sont en conflit, et que le retrait du catalogue de la plus grande major du monde était une possibilité... Une nouvelle preuve du pouvoir immense des maisons de disques dans ce secteur.
Aujourd’hui, s’abonner à Deezer ou Spotify coûte 5 ou 10 euros par mois selon que l’on souhaite ou non avoir sa musique sur son smartphone. En France, les abonnés Orange peuvent adhérer à Deezer gratuitement ou pour 5 euros par mois, au lieu de 10. Et la logique sera similaire chez SFR pour Spotify d’ici quelques jours.
Les maisons de disques arrivent petit à petit à leurs fins : monétiser la musique numérique. Cette dernière représente désormais plus de 20 % du chiffre d’affaires du secteur en France, et tant pis si les artistes ne touchent pas grand-chose (pour ne pas dire rien)…
Une licence globale déguisée et modelée selon les désirs des majors
Reste désormais à imaginer le futur. À termes (d’ici un an ou deux ?), peut-être que Deezer et Spotify supprimeront tout simplement leur offre gratuite. Nous ferons alors face à des offres 100 % payantes. Or quand on couple ce concept avec l’intégration de ces offres dans les forfaits Orange/SFR, nous pouvons avoir la drôle d’’impression de faire face à une sorte de licence globale déguisée… Quelle ironie.
Profitons de ce sujet pour citer les concurrents gratuits (ou semi-gratuits) de Deezer et Spotify :
• Grooveshark (le meilleur à mon goût, même si le catalogue est incomplet)
• Jiwa
• MusicMe
• Jamendo
• Dogmazic
N’hésitez pas à donner dans les commentaires vos ressentis sur ces sites ou sur d’autres concurrents.
Rédigée par Nil Sanyas
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