Les Banques, en retard d'une révolution ?
05/06/2011
Les fonds de commerce traditionnels sont "protégés" !
Chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées ! Ici à Saint Pierre, ou plutôt à Quiberon les enseignes bancaires traditionnelles sont solidement installées sur un principe simple : le monopole de l'émission des moyens de paiement, chéquiers et carte bancaire ! Avec une informatisation des process, qui permet aujourd'hui de se passer à 99% de la présence d'un guichet local (comme à Saint Pierre !).
Oui, mais la concurrence arrive avec des gens compétents en informatique ! Le paiement "sans contact" est opérationnel (Ratp, expérience de Nice), supporté par les constructeurs de téléphone portable, et avec "pincettes" par le système bancaire français...
L'Europe propose également "le virement de proximité", appelé à remplacer le chèque... et là les banques voient "rouge" ! ouvrir leurs systèmes "fermés" avec liste des coordonnées bancaires de leurs clients, c'est toucher à leur "portefeuille" !
A quand le "Facebook" des informations financières de tous les français, permettant de faire un "virement" Internet sans passer par une succursale de la "banque à Lulu" ?
Le virement de proximité cherche son modèle
Les Echos du 8 avril 2011
Apeine annoncée la volonté de Bercy d'accélérer la disparition du chèque en trouvant des moyens de paiement de substitution, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) s'est attelé mardi au chantier du virement électronique de proximité (VEP). Les premiers échanges des membres du CCSF laissent craindre une mise en oeuvre difficile.
Son principe est pourtant simple : au lieu d'envoyer un chèque à un enfant pour son anniversaire ou de signer un titre interbancaire de paiement (TIP) pour régler une facture, le consommateur pourra réaliser un virement simplifié. Il lui suffira de valider un bon de paiement de son ordinateur, de son téléphone portable ou encore d'un distributeur de billets.
Pour que le VEP soit optimal, l'ensemble des banques doit cependant être en réseau. Si la banque du débiteur et celle du créancier n'appartiennent pas à un même écosystème, aucun virement ne peut en effet se faire. C'est là que tout se complique : les banques estiment qu'elles ne peuvent équilibrer le coût de fonctionnement d'un tel réseau sans commissions d'interchange, lesquelles sont dans le viseur de Bruxelles. Les associations de consommateurs mettent en outre en garde contre un substitut payant au chèque, qui, lui, est gratuit.
Modèle PayPal
Les banques rétorquent que leurs commissions sont bien moindres que celles appliquées par PayPal, American Express ou encore Buyster, dont le système est par ailleurs limité à leurs membres. Faute d'être entendus, certaines étudient la possibilité de répliquer ces modèles. « On risque de passer d'un paysage à la française bien organisé à une juxtaposition de systèmes indépendants et moins transparents pour le consommateur », conclut un banquier.
NINON RENAUD
2 commentaires
Donc de l'intérêt du numéraire en circulation...
Vivement le retour à "l'étalon or" quand le dollar aura disparu en tant que fausse monnaie imposée à Bretton's wood!
Les banques ne font pas leur vrai travail, c'est bien connu!... Elles fabriquent de l'inflation!
Et vous le fanatique absolu des technologies du 3ème millénaire, vous n'êtes pas client de Boursorama ou de BforBank voire de Fortuneo ?
Les bras m'en tombent!!!
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