L'Etat, sauveur ?
13/05/2011
L'esprit d'entreprendre dans le solaire et le petit éolien !
Encore un exemple des mauvais choix financiers de l'Etat ! Après la catastrophe du bonus écologique de la voiture (marche arrière rapide avant la cata), le solaire, subventionné par l'ensemble des consommateurs d'électricité, a rempli pendant 5 ans les poches de certains particuliers (un contrat de rachat avec garantie de prix sur vingt ans, c'est du Madoff !) et des installateurs avisés.
Au fond, le calcul économique est rarement fait par nos décideurs publics. Par contre les entrepreneurs privés ont profité de l'aubaine et convaincu les "petits retraités", qui préfèrent le solaire au Loto !
Aujourd'hui, avec le jeu "libéral" des prix et la fluctuation normale de ceux de l'énergie, les choix économiques ne sont plus "biaisés" ! Un amortissement d'une installation, c'est un pari de 20 ans et non de 7 à 8 !
Mais qui vous assure que le matériel posé ne devra pas être changé au bout de 10 ans ? avec la ruine des particuliers ayant répondu oui à ceux qui vous disent : votre toit vaut de l'Or !
Petit éolien, solaire, la "vraie note" est salée, notamment hors prix de rachat garanti et hors subventions !
Le "nucléaire" est aujourd'hui la seule solution énergétique à bas coût ! A Penthièvre, bien sûr ! Car les Bretons n'ont pas voulu de Plogoff il y a trente ans !
Le petit éolien se cherche un marché
Les Echos du 10 mai 2011
Matthieu QUIRET
Le petit éolien sortirait-il de l'anonymat ? La chaîne de magasins Botanic, spécialisée dans le jardinage écologique, a décidé de promouvoir dans son magasin de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) les petites génératrices innovantes de 1,5 à 3,5 kW. Perchées à 9 mètres de haut, elles suffisent, selon son constructeur, le français Nheolis, à alimenter une habitation plus ou moins importante. « Nous voulons tester le marché, comprendre l'attente des clients et éventuellement travailler avec Nheolis pour adapter le produit aux besoins des particuliers. Nous percevons un grand intérêt auprès de nos clients, qui posent beaucoup de questions », explique Laurent Combaz, responsable des activités énergie chez Botanic. Le distributeur espère ainsi répliquer la démarche lancée dans le domaine du photovoltaïque. Avec son partenaire Watt & Home, Botanic a développé une ligne de générateurs solaires autonomes pour le jardin, vendue dans une dizaine de ses 50 magasins.
Manque de compétitivité
Reste que l'offre souffre du même manque de compétitivité que le reste de la filière. La plus petite machine et son installation impliquent un investissement de 17.000 euros environ, avec un point mort au minimum de plus de douze ans, contre de six à sept ans dans le solaire. En dehors de quelques zones de développement éolien (ZDE) définie par l'administration, le petit éolien ne bénéficie pas d'un tarif d'achat avantageux par EDF. Dans les ZDE, le tarif de 8,2 centimes d'euro le kilowattheure est inadapté au petit éolien. « Les premiers clients seront des militants qui autoconsommeront leur production », reconnaît Laurent Combaz. Botanic ne réalise que 1 % de son chiffre d'affaires dans les énergies renouvelables, mais compte atteindre 5 % dans quatre-cinq ans. « Nous faisons le pari que l'offre éolienne va évoluer. Dans trois ans, le point mort devrait se réduire à sept-huit ans », prédit Laurent Combaz.
En attendant, la filière peine à décoller, au grand dam de la quinzaine de constructeurs français, comme Vergnet ou Eoltec, des installateurs et des petits laboratoires spécialisés. L'Association française des professionnels du petit éolien (Afppe) évalue la taille du secteur à plus de 600 personnes et revendique 2.000 machines installées en France, soit 5 MW. Ce parc doit beaucoup aux subventions de certaines régions et aux commandes de quelques entreprises désirant afficher leur intérêt pour les énergies renouvelables. Certaines machines baptisées « éoliennes totems » servent plutôt de moyen de communication que de sources d'énergie, une situation contre-productive pour le syndicat.
L'Afppe déplore également de nombreuses contre-références dues à des vendeurs incompétents ou au cadre administratif inadapté. Rhônalpénergie-Environnement supporte de 20 à 30 % de l'investissement, sur dossier et avec l'aide de la région. D'après Emmanuel Jeanjean, son responsable, une petite dizaine de projets ont vu le jour, mais seules les éoliennes installées à plus de 18 mètres de haut ont atteint les prédictions de production. Or ces conditions dépassent la hauteur de 12 mètres à partir de laquelle il est nécessaire de décrocher un permis de construire, épreuve rédhibitoire pour beaucoup de particuliers.
Dans le même temps, plusieurs pays ont créé des tarifs plus attractifs (plus de 30 centimes d'euro le kilowattheure), comme en Italie. Aux Etats-Unis, des milliers de machines seraient actuellement vendues. La filière française mise donc sur une évolution du cadre réglementaire français pour se développer.
MATTHIEU QUIRET, Les Echos
Photovoltaïque en Bretagne, 25.000 emplois directs menacés
Télégramme de Brest du 13 mai 2011
La filière bretonne du photovoltaïque traverse une très mauvaise passe depuis la nouvelle donne imposée par l'État en début d'année. Une table ronde réunissait, mercredi, les acteurs de terrain directement touchés, soutenus par les élus régionaux.
Se serrer les coudes pour ne pas sombrer, et essayer de trouver des solutions: mercredi, une trentaine de professionnels bretons de la filière photovoltaïque, regroupés sous le nom de Sol Ouest, installateurs pour la plupart, étaient réunis en table ronde à l'entreprise Sillia Énergie, à Lannion(22), elle-même fabricant de panneaux photovoltaïques. «Aujourd'hui, on nous propose de mourir. La question que les professionnels se posent, c'est quand: dans trois mois, six mois?», résumait Bruno Cassin, le P-DG de la PME lannionnaise qui compte 70 salariés. La raison de cette grande inquiétude? Les suites de l'«effet moratoire» du gouvernement qui avait gelé les projets photovoltaïques pendant trois mois (du 8décembre 2010 au 8mars 2011), en suspendant l'obligation pour ErDF de racheter l'énergie solaire aux conditions tarifaires en cours. Une mesure jugée plus que brutale par la profession et qui s'est même concrétisée par un décret, le 5mars, fixant un nouveau cadre de régulation du photovoltaïque.
Privilégier les PME et les produits français
Il faut dire qu'avec des prix de rachat extrêmement incitatifs, la filière avait fait bien des petits depuis deux à trois ans. Un coût pour l'État qui a donc fait machine arrière, «désorganisant l'ensemble de la filière», dixit les pros de Sol Ouest, qui, s'ils n'ont pas de pétrole, ont évidemment des idées: privilégier les PME et les produits français, par exemple. Ce qui passe par l'identification de l'origine des matériels et un cadre réglementé des appels d'offres. Car les solutions à trouver sont urgentes. «Aujourd'hui, 25.000emplois directs sont menacés en France et 4.000 en Bretagne», affirme BrunoRosec, vice-président de l'association Touche pas à mon panneau solaire (TPAMS) qui compte 4.000adhérents. «Pourtant, nos installateurs comme nos fabricants ont fait de gros efforts pour réduire les coûts des panneaux bretons. Et sans baisse de qualité», poursuit-il. «L'ensemble des acteurs a été impacté par le moratoire», confirme Dominique Ramard, conseiller régional à la commission environnement et délégué à l'énergie. Et de citer l'exemple de la commune de Trégueux (22) qui avait prévu un toit équipé de panneaux photovoltaïques pour son école, une électricité rachetée 0,58€ le KW/h, aujourd'hui proposée à 0,28 €. «En terme d'équilibre financier, il faut tout revoir...». «Avec ce changement radical de politique, l'argent public qui a servi à structurer la filière est grillé au niveau local», constate de son côté Loïg Chesnais-Girard, conseiller régional délégué à l'économie. La Région se veut rassurante et promet d'aider concrètement, rappelant le Pacte électrique breton conclu entre la Région et l'État qui fixe un objectif de 3.600MW de production d'énergie renouvelable d'ici à 2020, dont 400MW issus du photovoltaïque.
Régionalisation des tarifs
Mais tous en sont persuadés:pour relancer la filière, il faut une régionalisation des tarifs. «Sans elle, le différentiel d'ensoleillement rendrait les installations des régions au sud plus intéressantes financièrement et pénaliserait les autres».
8 commentaires
Continue Zenbar...à fond !!!!!
T'es sur la bonne piste avec ta centrale...........
Et puis aussi continue surtout à vomir sur les autres avec "ta soupe de haricots", tes "jamais contente" et tous tes délires de technocrate des années 80.
Continue................................
Ton futur changement de statut matrimonial t'as pas calmé donc ???????
ARRETE
les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures !
Et là tu nous gaves !!!
Et si tu ne plaisantes pas. Je suis sure qu'une collecte pour t'aider à déménager rapporterait pas mal d'argent !!!
mais c'est vrai qu'on n'aurait plus de salon ou causer et se gausser !!!!
ARRETE
les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures !
Et là tu nous gaves !!!
Et si tu ne plaisantes pas. Je suis sure qu'une collecte pour t'aider à déménager rapporterait pas mal d'argent !!!
mais c'est vrai qu'on n'aurait plus de salon ou causer et se gausser !!!!
ARRETE
les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures !
Et là tu nous gaves !!!
Et si tu ne plaisantes pas. Je suis sure qu'une collecte pour t'aider à déménager rapporterait pas mal d'argent !!!
mais c'est vrai qu'on n'aurait plus de salon ou causer et se gausser !!!!
Une centrale au fort Penthiévre,et la presqu'ile est,foutue vue l'espace qu'il faut.Arréte de fumer des joints ,car je crois que ton cerveau déconne pas mal depuis un moment,au début je rigolais de tes coneries,maintenant je trouve ça de moins en moins marrant,et je perds mon temps a te répondre,enfin tu fais causer de toi et je pense que c'est le but que tu recherche,Candidat ou pas en 2014?That is the question!
La centrale a Penthièvre c'est de toute manière totalement irréalisable : en vrac :
- C'est stupide !
- On en veut pas (c'est déjà en soi une raison suffisante). Apparemment vous êtes la seule personne sur cette planète qui réclame une centrale près de chez lui ... Bon pour Tchernobyl, le nuage s'était arrêté à la frontière, alors peut être que vous espérez qu'en cas de pépin, les hypothétiques radiations seront cette fois assez sympa pour s'arrêter à Kerbourgnec !!
- Comment feriez vous pour aller du Rohu à Auray ? En zodiac en passant par Carnac ? Sympa en Juillet et Aout en milieu de journée, mais nettement moins marrant à 7 heures du matin au mois de Janvier. (Ah non ! j'oubliais le pont et la 4 voies sur pilotis dans la baie)
- L'emprise au sol comme le dit Jeanzyscan et l'ensemble des intervenants depuis au moins 18 mois est insuffisante : il n'y a qu'à simplement se balader près d'une de nos nombreuses centrales pour le constater.
- La zone est déjà trop urbanisée.
- Le fort n'est pas à vendre que je sache? De plus il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1933... mais ça vous ne le savez peut être pas encore, vu que vous ne vous êtes installé dans le coin que depuis quelques années.
Allez , j'arrête là car je crois que c'est déjà suffisant pour enterrer le projet.
Si vous souhaitez vraiment devenir maire de Saint Pierre en 2014, je pense que vous devriez changer de discours car là vous commencez à rabâcher !
Entiérrement d'accord avec"BBRY",je me demande si jean BERTY a déja vue une centrale nucléaire avec 4 réacteurs?Je lui conseillerais d'aller en Seine Maritime voir celles de "Paluel' ou de "Penly',la ou ou ils vont construire une cenrale "EPR"nouvelle génération,je sais ça fait travailler du monde,mis c'est dangereux,j'ai une niéce qui habite à 12km,il y a pas mal de probléme de glandes tyroides et de cancers,les pécheurs mettent leurs filets 1km au large et comme l'eau est plus chaude,ils péchent plein de poisson plats,Soles-Turbots-Carrelets,revendus aux criées de Dieppe et du Tréport,y a t'il des controles?une chose est sur le poisson est 2fois moins cher quand Bretagne,alors je me pose des questions!Kenavo
En tout cas, , désolée e le dire mais un tel article est bête et/ou ridicule dans 2 cas contraire
primo parce que si c'est une plaisanterie , tu nous l'as si souvent faite que c'est usant et bête
secondo si tu le penses vraiment là c'est bête et ridicule
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