Des têtes bien faites !
10/05/2011
Les "petits vieux" de la presqu'île sont dépassés !
A analyser les commentaires sur ce blog on pourrait penser que la "médiocrité" et la "méchanceté gratuite" sont l'apanage des habitants "intellectuels" de la presqu'île. Un portrait de chacun des "pseudos" donnerait une image fort déformée de notre tissu démocratique !
Voici "une galerie" de caractères forts, des bretons ou presque, ayant une préoccupation qui dépasse "la soupe de haricots" quotidienne de nos concitoyens. C'est en recherchant quotidiennement sur nos journaux locaux l'article "d'exception" et en les archivant de manière intelligente, que l'on trouve ces petites perles scintillantes...
"Margaritas ante porcos"... Un blog est une ascèse de longue durée ! Merci à ceux qui participent de façon intelligente à la compréhension des décisions locales ! A bientôt en 2014 !
Agriculture, André Pochon sonne le réveil
Télégramme de Brest du 1er avril 2011
Pionnier de l'agriculture durable en Bretagne, André Pochon,79ans, présente son livre«Le Scandale de l'agriculture folle», ce soir,à Athéna,dans le cadrede la Semaine du développement durable.
Une agriculture durable peut-elle exister dans le monde d'aujourd'hui?
Bien sûr, j'en suis l'exemple vivant! Je veux essayer de montrer qu'il est possible de faire une agriculture performante, qui nourrit son homme tout en préservant l'environnement. J'ai fait ce choix sur ma ferme, dès 1981, dans les Côtes d'Armor, comme 3.000autres agriculteurs le font aujourd'hui dans le Grand Ouest.
Comment avez-vous fait?
Dans les années 50, j'ai participé au développement économique de ma région, à travers la création des Centres d'étude technique agricole (Ceta). On a fait du bon boulot pendant dixans, avec les agriculteurs et les chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (Inra). On a réussi à doubler le nombre de vaches à l'hectare, en gardant l'herbe comme principal aliment. La production porcine allait de paire, puisqu'on se servait uniquement d'orge, de betterave et du lait des vaches pour nourrir les cochons. Nos revenus augmentaient, aucune ferme ne fermait, et il n'y avait ni nitrates dans l'eau, ni algues vertes sur les plages!
Pourquoi, dès lors, les agriculteurs français se sont-ils mis au système productiviste?
Tout a basculé en moins de deux ans, dans les années 60. Ce sont les Américains qui ont inondé le marché avec leur soja et leurs engrais. Il y a eu une propagande incroyable. Tout le monde s'est mis au maïs fourrage. Je n'ai résisté que deux ans, sous la pression de la famille et des autres agriculteurs. J'ai semé mes premiers maïs en 1971. Ç'a été un désastre: on était beaucoup trop soumis aux aléas du climat, avec aussi plus de travail, pour labourer, semer, traiter, récolter.
Qu'avez-vous fait après?
Je suis retourné à mes belles prairies et j'ai participé à la création du Centre d'études pour un développement agricole plus autonome (Cedapa). On a montré que l'herbe était encore plus productive sans traitement à l'azote, et donc sans pollution de l'environnement. Aujourd'hui, notre méthode fait partie du plan régional de lutte contre les algues vertes.
Mais comment faire pour que toute l'agriculture adhère à cette méthode?
Après tant d'années de lutte, on se heurte toujours au lobby de l'agrobusiness, qui fera tout pour continuer de vendre ses semences et ses aliments. Je nourris beaucoup d'espoirs dans la nouvelle Politique agricole commune (Pac) de 2013 et l'actuel commissaire roumain à l'agriculture, Dacian Ciolos, qui est convaincu qu'il faut changer le système. Mais c'est aussi au consommateur de décider. Aujourd'hui, il est temps de se réveiller! Pratique Conférence vendredi 1eravril, à 18h30,à Athéna. Gratuit.
Recueilli par Mathieu Pélicart
«Nos revenus augmentaient, aucune fermene fermait; il n'y avait ni nitrates ni algues vertes!
•André Pochon.
Écureuils bretons, Diva, le programme protecteur
Télégramme de Brest du 14 avril 2011
Le programme Diva permet à toutes les acteurs du travail de la nature (des scientifiques aux agriculteurs) de se concerter. Le but:la sauvegarde de la biodiversité. Grâce à des corridors forestiers, par exemple, les écureuils sont protégés.
La sauvegarde de la biodiversité impose l'évolution des pratiques agricoles mais aussi de nouvelles contraintes réglementaires. C'est l'objet du programme de recherche «Diva», qui a analysé ses résultats, la semaine dernière, à Rennes. Piloté par les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture, Diva réunit depuis dix ans plusieurs communautés scientifiques (écologie, agronomie, géographie, droit, économie...) qui n'avaient pas l'habitude de se parler et qui, aujourd'hui, travaillent ensemble.
Connaissance et interdiction
Leur objectif: éclairer les aménageurs et gestionnaires publics pour qu'ils intègrent à la fois l'état de la science et les exigences économiques de l'agriculture dans leurs processus de décision. Il s'agit aussi d'adapter les manières de procéder des agriculteurs, par la formation, notamment. «Les professionnels connaissent bien les plantes qu'ils produisent, mais pas celles qu'ils ne cultivent pas et qu'ils peuvent avoir tendance à détruire», regrette Claire Hubert, représentante du ministère de l'Écologie (ex-DDA, présidente du comité d'orientation de Diva). Et puis, Diva veut aussi évaluer les décisions prises par les autorités publiques. Un exemple positif: l'interdiction préfectorale d'utiliser le désherbant glyphosate (connu sous le nom commercial de «Round Up») à moins d'un mètre d'un cours d'eau «qui a eu un effet bénéfique immédiat sur la biodiversité», se félicite Claire Hubert.
Les corridors forestiers
Parmi les dix projets du programme Diva évoqués hier, le projet breton a été étudié de près. «Il s'agit d'un travail engagé depuis près de vingt ans et consacré à la continuité du boisement», explique Jacques Baudry, chercheur à l'Inra. Les corridors forestiers, ces liens boisés entre les massifs forestiers comme le bocage ou les bosquets, ont fait l'objet d'une cartographie de la région et d'une analyse plus précise dans la zone-atelier de Pleine-Fougères (35) et le secteur du golfe du Morbihan. «Nous avons regardé comment les écureuils et les papillons utilisent ces corridors», poursuit le scientifique. «Maintenant, c'est aux juristes et aux autorités publiques de voir de quelle manière ils pourront être préservés». Pour en savoir plus www.rennes.inra.fr/diva
Alain Le Bloas
Gérard Fusil, le précurseur du sport nature est brec'hois
Télégramme de Brest du 14 avril 2011
Créateur du Raid Gauloise en 1988, Gérard Fusil est le précurseur du sport nature dans le monde. Cet ancien journaliste développe ses activités depuis Brec'h, où il a posé ses valises en 2004.
Né en 1946, à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais (62), Gérard Fusil s'est naturellement tourné vers la Bretagne quand il a décidé de quitter Paris avec son épouse et associée Amélie de Robiano. «Aujourd'hui, avec Internet et le TGV, on peut travailler n'importe où». Presque n'importe où, car cet amoureux de la voile avait quand même coché prioritairement la baie de Quiberon. Il est tombé dedans lorsqu'il était grand reporter pour Europe 1, de 1973 à 1997. «J'ai couvert beaucoup de courses au large à cette époque». Plus que couvert, puisqu'il était l'un des seuls journalistes à pouvoir embarquer avec les grands skippers de l'époque, les Perron, Riguidel et Pajot. «J'avais l'avantage de ne pas être malade en mer, et d'être assez sportif! J'ai donc vite su me rendre utile». À tel point qu'il est l'un des trois équipiers de Marc Pajot lors de son record de la traversée de l'Atlantique, en 1981. Même schéma lorsque Thierry Sabine le contacte au début des années 80, pour «médiatiser» le rallye Paris-Dakar. Il ne se contentera pas de couvrir l'événement, toujours pour Europe 1, mais effectuera à six reprises la reconnaissance du parcours.
L'aventure sans moteur
«Paradoxalement, c'est là que j'ai commencé à imaginer ce que serait une grande aventure sans moteur, ouverte à tous, avec de la vraie exploration». Le Raid Gauloise naît en 1988. Gérard Fusil emmène les participants «là où les autres ne vont pas»: Nouvelle-Zélande, Costa-Rica, Nouvelle-Calédonie, Madagascar, Malaisie, Argentine ou Afrique du Sud. L'événement périclite et change plusieurs fois de nom, lorsqu'il le revend en 1997. Entre deux émissions «Les Yeux de l'aventure» sur la chaîne thématique Escales, où il emmène une personnalité dans un endroit reculé du globe (un concept repris depuis par France 2), il développe son concept d'«Authentique Aventure», d'abord pour Elf, puis pour son propre compte.
Production d'images
Actuellement, il organise trois événements: Réunion d'aventures, à La Réunion, Oman Adventure, au Sultanat d'Oman, et le Raid Canéo, entre Versailles et Marseille. Marche à pied, VTT, kayak, équitation, mais aussi parachute, spéléologie ou nage avec palme: ses raids sont connus de tous les amoureux de sport nature, de plus en plus nombreux en France et ailleurs. Le budget de chaque édition s'élève en moyenne à 300.000 €, et peut mobiliser une quarantaine de personnes. «On fonctionne en partenariat avec les pays que l'on traverse, les comités de tourisme ou les communes». Une bonne part de ce budget est consacrée à la production d'image. «On vend du contenu aux médias qui n'ont pas les moyens ou l'envie de couvrir l'événement. Cela garantit aussi un retour sur investissement aux sponsors». Un savoir-faire de communicant qu'il met aujourd'hui au service de dirigeants d'entreprise ou d'organisation, comme la fondation Architectes de l'urgence.
Contact GFmedia, Botergollec, à Brec'h, tél.02.97.58.52.16, courriel: gfusilmedia@aol.com, site Internet: gfmediacom.wordpress.com
Dictionnaire, le golfe du Morbihan de A à Z
Télégramme de Brest du 23 avril 2011
François de Beaulieu, passionné de patrimoine naturel et culturel, consacre un dictionnaire au golfe du Morbihan. L'ouvrage très documenté est publié aux Éditions LeTélégramme.
C'est parce que le golfe du Morbihan est «quelque chose d'unique» que les Éditions Le Télégramme ont choisi de lui consacrer un dictionnaire. Un ouvrage qui va au-delà des sentiers balisés et qui porte la marque d'un auteur fin connaisseur des lieux. «J'avais quatre ans lorsque j'ai mis les pieds pour la première fois sur l'île aux Moines. Par la suite, j'ai eu le choix entre faire de la voile et me lancer à la découverte du patrimoine. Vu que je n'avais pas une vocation de marin, j'ai opté pour la seconde solution», raconte Françoisde Beaulieu, qui a souvent évoqué le golfe du Morbihan dans la quarantaine d'ouvrages qu'il a consacrés au patrimoine naturel et culturel de la Bretagne.
Illustré par des documents inédits
Ce dictionnaire rassemble les multiples anecdotes, renseignements et réflexions que l'auteur a collectés au fil de ses explorations. On y trouve, de façon classique, des entrées pour chaque commune bordant le golfe et pour chacune de ses îles. L'ouvrage recèle aussi des articles sur les penseurs, peintres et écrivains qui ont marqué l'histoire culturelle du Mor Bihan. La nature y figure également en bonne place avec de nombreuses références sur la faune et la flore qui caractérisent cette contrée entre terre et mer. Plus surprenant:d'authentiques découvertes à l'image du «mell benniget», autrement dit en français «maillet béni». «Il s'agit d'un objet rare qui était autrefois apposé sur le front des mourants pour faciliter le passage dans l'au-delà. J'ai pu en observer un exemplaire retrouvé il y a une cinquantaine d'années à Locmariaquer», souligne FrançoisdeBeaulieu. Un travail particulièrement poussé a été mené sur l'illustration de ce dictionnaire. «Nous avons recherché des documents inédits pour donner à ce livre un relief particulier», explique SophiePicon, directrice éditoriale aux Éditions Le Télégramme. Il s'agit du deuxième dictionnaire d'une série qui devrait se poursuivre par le Cotentin. Pratique Dictionnaire du golfe du Morbihan, par François de Beaulieu, aux Éditions LeTélégramme, 333 pages, 28,50€.
7 commentaires
Nous traités de petits vieux de ta part est une insulte pour moi de ta part,je suis Breton né sur la Presqu'ile en 1950 et ne croit pas qu'en 2014 tu auras une chance au elections municipales pour devenir Maire,vu la raclée que tu a pris au Cantonnales,tu polue notre Presqu'ile depuis ton arrivé en la critiquant,alors je te dirais une chose casse toi de la presqu'ile et laisse nous respirer tranquillement.
Sans rancune ,de la part d'un Breton tétu qui défendras toujours sa Presqu'ile contre des gens comme toi,résident depuis 6 ans et qui veulent faire la loi.,Kenavo
ben mon bonhomme tu les assaisonne les pauvres vieux de la presqu'île ! enfin je suppose car je ne sais pas de qui tu parles, je n'ai reconnu personne.
Si ! un mec qui signe sur différents sites et ....
qui diffame et insulte avec méchanceté dès qu'il n'obtient pas ce qu'il veut d'une personne même si sa demande était illégale
qui compare ce qui ne devrait pas l'être
qui dénigre tout ce que les presqu'îlien (de souche ou non) aiment ici
qui s'acharne avec hargne contre les gens qui n'ont pas voulu de lui sur leur liste ou n'ont pas su reconnaitre sa si grande valeur !!!!
qui veux transformer la presqu'île en truc bizarre pour gens aisés avec une autoroute, une centrale nucléaire, un grand centre commercial et grand complexe hotelier dans les zones vertes, un port de plaisance à la place d'une des plages de st Pierre et j'en passe ......
qui voulait supprimer notre petit train jusqu'à ce que des velléïtés électorales lui aient fait retourner sa veste à ce sujet
tu as reconnu le personnage ?
Et ce n'est pas en continuant a insulter les habitants du coin en les considérant comme des crétins attardés que tu auras plus de succès en 2014.
Au fait elle t'a couté cher ta campagne ?
Bravo Fran ,moi je ne me suis même pas rabaissé a répondre aux élucubrations de ce grand mythomane .Soit c'est de la provoc ,soit c'est un grand malade .Je crains que malheureusement le second choix soit le bon !
Avis pour stph LG : S'il souhaite des renseignements sur ses ancêtres Thomas -Crabot , je peux lui fournir toute la genealogie de la famille Crabot .Vous , mon epouse et nos enfants et petits-enfants ,descendez tous d'un même ancêtre .Vous pouvez me contacter au 0608864349 Ou au 8 rue de Renaron a Portivy , a deux pas de la ruine Noë .
Précise zenbar, précise....
Allez, je vais le faire à ta place puisque t'as pas le courage d'aller jusqu'au bout de ta pensée.
L'Evangile dit : Nolite mittere margaritas ante porcos, ne jetez pas les perles aux pourceaux.
Ce langage figuré signifie: n'essayez pas de faire sentir les beautés immatérielles à ceux qui sont appesantis par la matière.
En gros n'essaie pas de faire partager de belles choses, de belles idées (les tiennes j'imagine hihihi) aux c... qui t'entourent.
Continue comme ça..........et comme tu dis , rendez - vous en 2014 pour ta deuxième rouste électorale......
Merci Mr Mouillé .Dès que j'ai un peu de temps je vous contacte .
Super Séraphin Lampion,et merci pour l'explication du texte que je navais pas compris,ce mec se fout vraiment de nous,dommage que le "FLB" n'existe plus,il lui est vite fait comprendre qu'il était "Personne non gratas" sur la Presqu'ile.
Kenavo
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