Soutien ou examen de 6ème ?
08/04/2011
Une expérimentation en presqu'île commune à Saint Pierre et Quiberon !
Depuis le passage de monsieur Chevenement au Ministère de l'Education Nationale, on est passé d'un sytème "en cône" à un système en "cylindre" !
La sélection a fait place au principe suivant : tout élève de 6ème passera "un jour ou l'autre" son bac ! Quand on sait que les classes d'âge comptent 800.000 jeunes chaque année on constate aujourd'hui que les "élèves" à la dérive augmentent dans des proportions inquiétantes.
D'où l'invention du "soutien" en collège en général en sixième pour tenter de "rattraper" le socle de compétences minimales !.
Cette question était déjà traitée dans l'enseignement privé par la présence de "préfets" des études.
L'individualisation de l'enseignement est une excellente idée ! Mais la progression globale d'une classe est aussi une priorité pour le corps enseignant...
La famille est également un "facteur" d'excellence et malheureusement les inégalités dans ce dommaine sont incommensurables...
Alors pour masquer les échecs de notre système éducatif on en vient à "casser le thermomètre" : finie la notation sur 20 ! remplaçée par des évaluations : en cours d'acquisition, acquis...
Le "socle commun", une belle idée théorique ! Attention à l'arrivée sur le marché du travail de ces générations : la "sélection" sera impitoyable !
École du socle commun à Quiberon, bilan de la première année
Télégramme de Brest du 6 avril 2011
En janvier 2010, une unité pédagogique et éducative, réunissant le collège et les deux écoles du secteur (Quiberon et Saint-Pierre-Quiberon) voyait le jour, avec à la clé un projet expérimental prometteur, mené par l'Éducation nationale, et le rectorat de Rennes. L'école du socle commun était née. Pour cette deuxième année d'expérimentation, Catherine Penvern, principale du collège, fait un premier bilan: «C'est un résultat très positif, pour les enfants en difficulté et ce, grâce à la mutualisation des moyens et une formation de proximité», explique-t-elle.
«Diminuer les difficultés des nouveaux arrivants»
Concrètement, ces collégiens, sont en réussite scolaire, rassurés et valorisés, et l'ensemble de la classe a progressé très vite, par rapport au programme. «Notre objectif était de diminuer les difficultés des nouveaux arrivants et de permettre aux enseignants du 1erdegré et de collège de travailler en étroite collaboration». Mickaël Guiné, professeur des écoles, intervient 26 heures par semaines, dans les classes de 6e, conjointement avec les disciplines enseignées en français et mathématique par leur professeur habituel, de façon à prendre en charge les élèves les plus fragiles. Il enseigne également l'anglais, dans les classes de CM2 de l'école Jules-Ferry et de Saint-Pierre-Quiberon. «Ce choix politique, d'aider les élèves en difficultés, poursuit Catherine Penvern, a un but rassurant pour ces jeunes qui progressent à leur rythme et aucune difficulté ne reste sans remédiation. Avec un référent, et un temps d'attente très court lorsqu'ils ont un problème, cette expérimentation, a permis de détecter certains élèves et de les soutenir sans qu'ils s'en aperçoivent».
Expérience prolongée sur quatre ans
Avec le soutien de l'inspection académique, cette expérimentation, sera prolongée au collège pour les quatre années à venir, pour s'étendre prochainement, au niveau national. Pour la rentrée de septembre, ce sont deux classes de 6e, composées de quinze élèves, qui bénéficieront de conditions exceptionnelles, avec un professeur des écoles et un nouveau professeur d'anglais, Erin Cleveland, une Américaine, qui remplacera Sophie Bretel, mutée à Hawaï.
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