L'ADSL, la plus grande inégalité entre presqu'îliens !
29/11/2010
Netflix bascule entièrement sa vidéo à la demande sur Internet
Le Figaro du 29 novembre 2010
La société californienne connaît une croissance fulgurante et compte déjà 16 millions d’abonnés.
Netflix fait sa minirévolution sur Internet. La société fondée en Californie en 1997, qui compte aujourd’hui 16 millions d’abonnés à ses services de location de vidéos sur DVD par courrier et en streaming (lecture sur Internet), propose désormais un abonnement exclusivement en streaming. Il en coûtera 2 dollars de moins aux abonnés pour le « tout streaming » sur la Toile par rapport au service par courrier, qui lui augmente de 1 dollar (à 9,99 dollars hors taxes par mois). Jusqu’à présent, les deux options étaient proposées dans un seul abonnement.
Contrairement au téléchargement, le streaming permet de regarder instantanément un film choisi dans le catalogue proposé sur le site. L’option gagne en popularité aux États-Unis depuis que l’on peut regarder les films directement sur son écran de télévision. La compagnie a déjà investi un milliard de dollars ces derniers mois auprès de Paramount, MGM et Lionsgate exclusivement pour des films en streaming. Cette frénésie dépensière doit continuer en 2011 et, pour la première fois cette année, Netflix va même débourser plus pendant la période des fêtes de fin d’année pour l’acquisition de films en streaming que pour celle de films sur disques envoyés dans ses fameuses enveloppes rouges. Des investissements qui devraient changer la donne dans un catalogue où, pour l’instant, les films disponibles en streaming ne représentent qu’un cinquième de la totalité des titres de Netflix.
Mesure préventive
La raison de ce changement est en partie une mesure préventive face à la hausse drastique des tarifs de la poste prévue en 2011-2012, mais aussi un choix stratégique de Reed Hastings, le cofondateur de Netflix, qui parie qu’à long terme la majorité des abonnés regardera ses films uniquement sur Internet.
Avec la crise et des Américains qui restent plus souvent chez eux, Netflix a connu un succès fulgurant en 2010, comme l’indique le cours de son action. Elle a quadruplé de valeur depuis janvier. Mais la dernière innovation de la compagnie n’est pas sans inquiéter studios de films et chaînes câblées pourtant fournisseurs de films. Netflix a négocié ces dernières années des prix très avantageux avec les studios qui jadis vendaient leurs DVD à 30 dollars.
Les chaînes câblées ont vu quant à elles leurs abonnements en baisse pour la première fois de l’histoire ces deux derniers trimestres, alors que Netflix a vu son nombre d’abonnés croître à une vitesse phénoménale en 2010 (6 millions de plus qu’en 2009).
Les initiatives se multiplient donc pour freiner l’irrésistible ascension de l’entreprise basée à Los Gatos. Les studios ont déjà retardé les dates de sortie à 28 jours et entendent négocier des contrats plus avantageux l’an prochain.
Selon le New York Times, une opportunité se présentera dans quelques mois lorsque le contrat de Netflix expirera avec Starz, la chaîne payante à laquelle elle paie 15 cents par mois par abonné pour le streaming de films des studios Disney et Sony. Les abonnés de Starz-TV paient eux beaucoup plus : entre 4 et 5 dollars par mois.
La concurrence se durcit également. Les grands groupes médias s’aventurent désormais dans le service de streaming. C’est le cas du géant Time Warner Cable. Google, qui a tenté en vain l’expérience, a finalement débauché le directeur des achats de films auprès des studios hollywoodiens chez Netflix.
Hulu Premium vient tout juste de lancer son abonnement streaming au même prix que Netflix, mais les abonnés doivent supporter une haute dose de publicité, ce dont sont épargnés ceux de Netflix.
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Ce qui est possible aux Etats Unis est "impossible" sur la presqu'île de Quiberon
La télévision vient de faire une "vraie révolution" en passant à la "Haute Définition" et la "Télévision numérique terrestre" (TNT).
L'ADSL, dont l'origine est de transmettre des images de télévision dans les réseaux cablés américains, connait une atténuation du signal en fonction de la distance de l'utilisateur par rapport au central téléphonique, où sont installés les équipements Internet ! En ADSL de type 2, on passe de 20 millions de bits par seconde à 3, si l'on est éloigné de 5 kilomètres dans une situation idéale de ligne !
Ici, sur la presqu'île les débits sont inférieurs à 3 millions de bits par seconde chez la majorité des utilisateurs, car les centraux ne sont pas situés en Centre-ville ! La télévision en "streaming" n'est donc accessible qu'à moins de 50 % des utilisateurs ...
La "fibre" est elle un moyen de communication "plus démocratique" pour les utilisateurs. Orange vient d'annoncer récemment des débits symétriques à des tarifs très compétitifs !
Oui, mais pas sur la presqu'île !
1 commentaire
"L'ADSL, la plus grande inégalité entre presqu'îliens !"
La thune, tout de même ! Non ?
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