La Poste à Saint Pierre ?
27/10/2010
L’État cofinance La Poste en milieu rural
Le Figaro du 27 octobre 2010 ÉRIC DE LA CHESNAIS
Les 17000 points de contact de La Poste, dont 60% à la campagne, coûteraient 315 millions d’euros.
SERVICES Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, présentera ce matin en Conseil des ministres la réalisation de son plan d’action en faveur des territoires ruraux. Une intervention qui fait suite au Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 11 mai dernier.
« Au moins 80% des 42 mesures retenues et adoptées lors du CIADT ont été mises en oeuvre ou largement engagées », explique-t-il. Parmi celles-ci figurent notamment la présence postale en milieu rural, et la mutualisation des autres services publics : santé, emploi ou transport. Un dossier cher à Michel Mercier qui est également élu dans le canton rural de Thizy, dans le Rhône, dont il préside le conseil général. « Je veux donner à La Poste les moyens financiers supplémentaires afin de maintenir sa présence en milieu rural. Ceci s’accompagnera d’obligations précises en matière d’heures d’ouverture qui correspondent aux attentes des clients. » Ainsi, un bureau ne pourra plus changer d’horaires sans en avoir averti au préalable les élus locaux et seulement une fois pendant la durée du contrat triennal, État-Poste-Association des maires de France. Le prochain contrat triennal, 20112013, doit être signé d’ici à la fin de l’année.
Accessibilité des services
En outre, pour garantir un service public universel prévu par la loi de février 2010, La Poste doit garantir l’accessibilité de ses services à au moins 90% de la population dans un rayon de 5 kilomètres ou moins de 20 minutes en voiture. Des services qui peuvent être délivrés non seulement dans un bureau de poste traditionnel, mais aussi dans une agence postale communale ou un relais postal dans un commerce de proximité. Soit au total un maillage d’au moins 17000 points contacts postaux à travers toute la France, dont 10000, soit 60%, en milieu rural. Une présence qui a un coût : 315 millions d’euros, selon la comptabilité de La Poste.
Ce chiffre doit désormais recevoir l’aval de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Près de la moitié est à la charge de l’entreprise publique devenue société anonyme. L’autre est financée par l’État, à travers l’abattement de deux taxes locales : la contribution économique territoriale (ex-taxe professionnelle) et la taxe foncière. Mécaniquement, cela représente une somme de 155 millions d’euros qu’il sera nécessaire d’abonder, d’environ 20 millions d’euros pour ne pas trop pénaliser l’opérateur historique dans la perspective de l’ouverture totale à la concurrence en janvier prochain.
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L'affaire est pliée !
Les critères énoncés, 5 kilomètres ou 20 minutes de voiture, condamnent à terme le bureau de poste de Saint Pierre.
Au profit de celui de Quiberon !
Mais au fait comment appliquer les critères à un lieu-dit, Penthièvre ?
2 commentaires
Il y a de la nostalige dans votre commentaire de quelques pauvres lignes. Vous qui poufendiez ce même bureau sur ce blog il y a peu auriez vous viré votre cutie ?????
Il est certain que préconiser une telle fermeture, ou tout du moins la cautionner n'est pas très porteur dans le cadre d'une éventuelle candidature à la mairie de Saint Pierre........
Rassurez vous, il parait que les électeurs n'ont pas de mémoire...........
Il est certain que préconiser une telle fermeture
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